Laisse-moi te raconter, récit autobiographique, Jacqueline Dionne Proulx, Fondation littéraire Fleur de Lys

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Laisse-moi te raconter

Récit autobiographique

JACQUELINE DIONNE PROULX

Fondation littéraire Fleur de Lys,

Lévis, Québec, mai 2023, 386 pages, illustré.
ISBN 978-2-89612-637-8
Exemplaire papier : Disponible uniquement pour l’auteur de ce livre

(avec une commande minimale de 10 exemplaires)

Exemplaire numérique : 7.00$ (canadiens)

PRÉSENTATION

Laisse-moi te raconter

Pour entreprendre la rédaction de cette histoire de vie racontée, l’auteure a laissé derrière elle l’esprit analytique et scientifique qui l’a caractérisée tout au long de sa carrière universitaire. D’ailleurs, elle débute son récit en disant qu’elle a ri, qu’elle a pleuré, qu’elle a encaissé quelques coups, mais surtout, qu’elle a aimé. C’est cette histoire de vie que l’auteure veut nous faire partager. Ce réveil de ses souvenirs l’amène à jeter un œil attendri sur son enfance en milieu rural, sur une ferme, dans un rang éloigné du village, douzième d’une fratrie de treize enfants. Elle nous permet une incursion dans sa vie de pensionnaire et nous fait ensuite découvrir sa vie familiale en défilant, tour à tour, la naissance et l’évolution de ses enfants alors qu’elle poursuivait son projet doctoral.

Enfin, elle jette un regard critique sur sa vie professionnelle, d’abord dans le domaine des soins infirmiers, qu’elle qualifie de fort mouvementée, multipliant les défis qu’elle accueillait avec empressement. Puis, elle dévoile les difficultés éprouvées lors de son passage dans le monde de la gestion des ressources humaines. Autant d’événements inscrits dans la vie de l’auteure qui révèle la trame profonde de sa vie et son cheminement ultérieur dans le monde universitaire où elle a apporté une contribution à sa sphère d’activité tout en procurant aux étudiants une aide significative dans leur projet de réussite universitaire et professionnelle. Le texte prend vite la forme d’un récit qui est en fait le partage d’une expérience de vie basée sur des valeurs fondamentales.

Dans son dernier périple, qui l’a conduite à Pointe-Claire, elle revit le deuil récent de son mari. Ce compagnon de vie, trop vite disparu, est partie prenante de cette histoire de vie. Le récit nous fait partager leurs expériences et leurs réussites tout au long de ce chemin qu’ils ont emprunté ensemble. Elle nous fait entrer dans l’intimité des petits gestes quotidiens à l’heure de la retraite et partage ses nombreux souvenirs de voyage tout en nous mettant en contact avec les personnes qu’elle a côtoyées et aimées et la nature environnante qu’elle a toujours appréciée. La maladie et le décès de son conjoint sont présentés sous le regard et les émotions que seule l’auteure peut nous faire découvrir. Elle explique que l’acceptation de ce départ précipité ne l’a pas libérée de la tristesse toujours présente, mais l’a mise sur le chemin de la résignation et de la reconstruction.

En tant que mère, épouse et universitaire, elle nous confie ses peines et les ressources qu’elle a dû déployer pour donner un sens à sa vie. C’est le fruit de son expérience qu’elle nous confie. Femme de principes, mais aussi femme de convictions, son parcours tant familial que professionnel et universitaire est une leçon de détermination, de persévérance et de confiance en soi.

* * *

Jacqueline Dionne Proulx est née dans la belle région de Kamouraska, à Saint-Onésime d’ixworth. Elle y a passé son enfance avant d’aller en pensionnat au cours des quatre années qui ont suivi. Après des études en soins infirmiers, elle a débuté une carrière dans le domaine tout en complétant un doctorat avec une spécialisation en santé et sécurité du travail qui l’a conduite à une carrière à l’Université du Québec à Trois-Rivières et à Télé-Université. Elle a écrit plusieurs volumes universitaires ainsi que de nombreux articles dans des revues spécialisées.

Elle témoigne, tout d’abord dans ce récit, des réalités de sa vie à la campagne et dans les pensionnats à l’époque de la Révolution tranquille et livre au lecteur des références de vie, des valeurs de même que des convictions à travers ses expériences professionnelles et familiales.

TABLE DES MATIÈRES

Préface

Introduction

1. Mes origines : contexte sociopolitique, culturel et familial

2. Les réalités du milieu rural

3. Mon enfance

4. Le pensionnat

5. Ma formation en soins infirmiers

6. Le travail dans le réseau de la santé

7. L’entrée dans le monde universitaire

8. Fréquentations et mariage

9. La vie de famille

10. La gestion des immeubles

11. La retraite

12. Et la vie continue

13. Regard critique sur ma vie

Épilogue

Références

Annexe ─ Dernière lettre de Marie-Ange Duchesne

De la même auteure

EXTRAIT

PRÉFACE

Il en aura fallu du temps, des efforts, de la persévérance et de la détermination pour arriver à produire une si belle œuvre. Notre auteure, Jacqueline Dionne Proulx, à une importante croisée de chemins dans sa vie, emprunte pour une nouvelle fois la route de l’écriture.

Cette exigeante étape de vie l’inspire de toute évidence. Elle désire déposer un legs, une sorte d’héritage qui ne se transmet pas autrement que par des mots. Dix lignes lues et ça y est, le lecteur est envoûté. Le texte prend vite la forme d’un récit. Ce récit est le partage d’une expérience du cœur. C’est à ce fil conducteur que l’on désire rapidement s’associer… comme si on voulait faire partie de l’histoire.

Une expérience de vie personnelle, partant de Saint-Onésime, en passant par toute une gamme de processus de formation se déploie. On ne devient pas Docteure Dionne Proulx en criant ciseaux. Son parcours académique a de quoi inspirer toute femme et tout homme qui cherche à fonder son choix de vie en l’appuyant solidement sur son option fondamentale. Qu’en est-il de ce que je désire vraiment dans la vie? Pourquoi cette orientation de vie, de carrière? Jusqu’où suis-je prêt à me rendre pour défendre le choix que je fais? Autant de questions qu’on soupçonne en être, qui lui sont passées par la tête, qui ont irrigué son cœur.

À titre de collègue œuvrant dans le champ de l’éthique professionnelle et organisationnelle, j’ai eu la chance, que dis-je le privilège de partager quelques années de ma vie avec celles de Jacqueline. J’ai connu une personne aux talents multiples. C’est grâce à elle que les portes se sont ouvertes devant moi pour que j’en arrive à entrer en 2003 à l’intérieur de la vie professionnelle dans la région de la Lorraine, en France.

Un jour, nous avons également eu l’ambition de mettre au monde un volume pédagogique. Nous l’avons intitulé Pour une dynamique éthique au sein des organisations. Ce volume n’a pas tardé à devenir un outil consulté et utilisé des deux côtés de l’Atlantique. Son apport dans ce volume fut majeur, tant par l’écriture qu’elle a produite que par la constitution d’un vrai cadre pédagogique en éthique, offert de façon plus particulière au monde de l’entreprise.

À travers cette expérience de vie, qui est devenue une tranche majeure de mon développement professionnel, je considère cette rencontre avec Jacqueline comme l’une des plus fécondes, sinon la plus évocatrice. C’est dire jusqu’à quel point toutes et tous gagneront à entrer dans cette histoire de vie racontée ici. Vous y puiserez des références de vie, des valeurs de même que des convictions.

Son compagnon de vie, André, que j’ai côtoyé et aimé, est partie prenante de cette magnifique histoire, pas tellement parce qu’elle prononce son nom, encore que oui, mais bien parce que pas une seule ligne ne nous le fait pas sentir constamment présent avec nous.

Au cours de cette nouvelle étape de vie qui s’engage pour elle, cette belle histoire racontée devient entre elle et nous une passerelle. En prenant le soin de nous confier ici et maintenant une tranche importante de son parcours, nous pourrons toujours nous saisir de l’opportunité de l’interpeller. Pourquoi ça? Quand est-ce réellement arrivé? Qui était là?

Sans l’ombre d’un doute, cette œuvre, loin de constituer un point d’arrivée devient un billet pour un nouveau départ. Qu’on se le tienne pour dit : comme le chante si bien Emmanuelle, ce n’est pas fini, c’est rien qu’un début… oui c’est le plus beau des commencements!

Marc Jean

EXTRAIT DE L’INTRODUCTION

Chaque homme doit inventer son chemin.
Jean-Paul Sartre

Suis-je déjà rendue là? Mes soixante-treize ans ont passé tellement vite. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai encaissé quelques coups, mais j’ai surtout aimé. Comme chacun de vous, j’ai vécu des moments heureux et d’autres, moins heureux. Mais, d’où me vient cette envie de raconter ce beau voyage que fut ma vie sinon de léguer une perception claire de qui je suis et de favoriser ainsi une meilleure compréhension de mes choix et de mes réactions face aux différents obstacles qui ont marqué ma vie? J’ai voulu partager le fait que, confrontés parfois aux échecs et à l’adversité, nous pouvons trouver les ressources nécessaires pour nous prendre en main et définir notre voie. Ce qui compte, c’est le courage de continuer à lutter pour faire face aux difficultés en devenant plus résilient, plus autonome et plus authentique afin de trouver le bonheur.

C’est une succession d’événements qui m’ont amenée à réfléchir à la rédaction de ce récit de vie. D’abord, quelques semaines après mon déménagement à Pointe-Claire, en novembre 2021, alors que j’attendais patiemment le début de la partie de hockey de mon petit-fils Raphaël à l’aréna de Pierrefonds, je me suis approchée d’une dame de mon âge qui était assise et regardait attentivement la partie de hockey qui se déroulait sous ses yeux, sur une autre patinoire. Voyant la grandeur des joueurs et connaissant un peu le monde du hockey, je lui ai demandé amicalement : « Ce sont des Pee-Wee » et elle me répondit tout aussi gentiment : « Ce sont des dix-douze ans. » La conversation établie, elle me révélait qu’il y a plusieurs années, c’était à leur tour, elle et son mari, de consacrer de nombreuses heures au sport de leurs enfants dans les arénas en hiver et sur les terrains de soccer en été. Maintenant, me disait-elle, elle reprenait du service auprès de ses petits-enfants. Dans les minutes qui ont suivi, elle s’est remémoré d’heureux souvenirs qu’elle avait vécus, que ce soit les pique-niques en été, les tournois de hockey, le contact avec les autres parents et les amitiés nouées tout au long de ces années. En fait, l’activité des enfants devenait un prétexte pour une sortie entre des adultes qui avaient en commun le sport que pratiquaient leurs enfants. Ses yeux pétillaient de bonheur au fil de ses mots.

Je l’ai écoutée et elle m’a rappelé que j’avais également vécu des sorties identiques à Duberger, où nous habitions, mon mari et moi, à cette époque. Tant pour moi que pour André, il n’était pas question de manquer un match ou un tournoi. Toutes les deux, nous avons bien ri et nous nous sommes dit que la compagnie des autres parents et les amitiés nouées lors de ces activités sportives permettaient de trouver du plaisir à tout ce temps consacré à nos enfants. C’était loin d’être un fardeau. Cette conversation a fait naître en moi le désir de me remémorer ces belles années passées. En ce sens, je peux parler d’un événement précurseur de mon récit de vie.

Quelques semaines plus tard, Alain Ross, un ami de longue date, dont j’avais perdu les coordonnés au cours des dernières années, m’a finalement jointe quelques mois après le décès d’André. Il voulait m’offrir ses condoléances. Il m’a parlé de son autobiographie et du fait que l’écriture lui avait apporté un grand apaisement suite au décès de son épouse et aux divers événements douloureux vécus au cours de sa vie. Il m’a gentiment conseillé de penser à tout cela. Cette discussion m’a permis de réfléchir encore une fois à la question et je me suis dit que cela pourrait m’aider à passer au travers du processus de deuil que je traversais. Pour aiguiser davantage mon intérêt, il m’a acheminé son récit autobiographique et un guide d’écriture. J’en ai alors pris connaissance et j’ai commencé à me demander quels événements de ma vie pourraient bien intéresser les lecteurs. De nombreux souvenirs me sont revenus. Tout de suite, il m’a semblé évident que le tout ne pourrait pas être présenté de manière chronologique parce que ces événements faisaient souvent référence à des temporalités parallèles ou, à tout le moins, étaient étroitement liés. Par exemple, j’ai complété ma maîtrise et mon doctorat au moment de la naissance de Dominique et de Nicolas alors que je travaillais à temps plein en dehors de mes congés de maternité. Le récit devrait donc montrer pourquoi et comment j’ai vécu ce retour aux études tout en étant engagée dans un parcours professionnel et familial. Cette difficulté m’est apparue comme un défi à relever et m’a stimulée.

Ainsi, après avoir écrit des volumes pédagogiques tout au long de ma carrière universitaire, le temps était peut-être venu pour moi de partager, avec ma famille et mes amis, différents souvenirs avant qu’ils ne sombrent définitivement dans l’oubli. Et, quand j’ai parlé à ma fille Dominique de ma conversation avec Alain Ross, nous étions en voiture. Non seulement elle m’a alors fortement encouragée, mais elle s’est montrée convaincante : « Tu as écrit beaucoup, tu as de la facilité, tu devrais le faire. Ce serait le fun pour les enfants de connaître ta vie. » Elle a continué en me disant que je devrais y inclure quelques photos, que ce serait vraiment intéressant. Ce fut suffisant pour que je décide de m’y mettre.

Enfin, après avoir amorcé l’écriture, j’ai rencontré chez Dominique, son amie Roxane et son copain. Ma fille s’est mise à leur dire que j’étais en processus d’écriture de mon autobiographie. Alors, leurs questions furent précises : « Quels buts poursuivais-je? Qu’est-ce qui m’avait marquée et qui serait de nature à les intéresser, eux? » Finalement, nous avons parlé de certains souvenirs une bonne partie de la soirée. Entre autres, il a été question de mon expérience des pensionnats où j’ai vécu presque toute mon adolescence. Nécessairement, le sujet des pensionnats indiens a refait surface. J’ai émis quelques comparaisons entre mon expérience et la leur. Marek m’a alors demandé si j’établissais ce parallèle dans mon récit. Il a souligné l’importance pour lui de lire mes commentaires à ce sujet, même si cela pouvait susciter une polémique.

Définitivement, chaque fois que je parlais du sujet avec quelqu’un qui prenait connaissance de mes expériences, il m’encourageait à aller de l’avant avec mon projet. Il me donnait même des idées susceptibles de susciter l’intérêt.

Je me suis donc mise à l’œuvre. Ce que j’ai ressenti au tout début de ce récit, c’est une connexion très étroite avec mon conjoint qui a vécu, avec moi, ces différents moments pendant près d’une cinquantaine d’années. Il m’a épaulé dans une grande partie de mon parcours et m’a ainsi permis de vivre pleinement ma carrière universitaire, comme me le faisait si gentiment remarquer Gérard Sautré, un collègue et ami de Metz, en France. Ensemble, nous avons fondé une famille et nous avons posé quelques pierres pour permettre à nos enfants de faire leur place dans la société moderne.

Ce sont ces quelques paroles de la chanson de Claude Dubois Le plus beau voyage qui, à mon avis, reflètent parfaitement l’état d’esprit dans lequel je me suis retrouvée au moment de l’écriture de ce récit :

J’ai refait le plus beau voyage
De mon enfance à aujourd’hui
Sans un adieu, sans un bagage
Sans un regret ou nostalgie

J’ai revu mes appartenances,
Mes trente-trois ans et la vie
Et c’est de toutes mes partances
Le plus heureux flash de ma vie!

J’ai donc voulu refaire, à ma façon, ce long voyage à la suite du décès d’André, à l’été 2021. Ce réveil de mes souvenirs fut, je l’avoue, un des plus heureux flashs de ma vie.

Bien que partageant les objectifs de la plupart des personnes qui écrivent leur récit de vie dans l’objectif de raviver leur mémoire, de se remémorer des souvenirs importants et de les partager avec leurs proches et amis, ma démarche avait un but beaucoup plus précis.

Par ce récit, certes, j’ai voulu partager avec les miens mon histoire et mes expériences et leur laisser un souvenir de ce que fut ma vie en leur montrant comment j’en suis arrivée à tracer ma voie. Et ce ne fut pas toujours facile. Mais, j’ai surtout voulu leur donner l’envie de persévérer, de se donner entièrement dans tout ce qu’ils entreprennent. C’est ainsi qu’à leur tour, ils façonneront leur vie à leur image. J’ai également cherché à leur montrer que peu importe nos origines, notre environnement, il est possible de réussir dans la vie si on a un but, qu’on y croit et qu’on est déterminé à l’atteindre, peu importe les embûches qui se dressent sur notre chemin. C’est dans cet esprit que je me suis mise à l’œuvre en ayant en tête deux questions fondamentales : Qu’est-ce qui pourrait intéresser mes enfants et petits-enfants? Quels sont les événements auxquels ils seraient susceptibles de se raccrocher lorsque, confrontés à l’adversité dans leur vie, ils devront trouver la voie qui leur convient?

AU SUJET DE L’AUTEURE

Jacqueline Dionne Proulx est née à Saint-Onésime d’Ixworth le 24 février 1949. Sa naissance correspond à la période de l’après-guerre, laquelle fut marquée par de grands bouleversements, tant politiques que culturels et sociétaux. C’était l’époque du baby-boom, de l’industrialisation et de l’urbanisation. L’influence de l’Église sur les questions sociétales était très grande. La ruralité était alors vue par celle-ci comme l’un des meilleurs moyens de permettre aux Québécois de contrôler leur avenir et leur existence en protégeant leur langue et leur religion.

Elle était la douzième d’une fratrie de treize enfants. Elle a passé les premières années de son enfance dans la campagne québécoise, vivant sur une ferme, dans un rang éloigné du village. Elle est issue d’une famille d’agriculteurs modeste, mais travaillante et résiliente. Son enfance a été fortement imprégnée par les valeurs chrétiennes et le respect des préceptes de l’Église. Elle a d’abord fréquenté l’école de rang avant de se retrouver en pensionnat pour quatre années. La Révolution tranquille, qui a transformé le milieu scolaire avec les transports d’élèves vers les écoles secondaires, l’a ramenée à la maison pour terminer sa onzième année scientifique.

Elle s’est ensuite dirigée vers des études en soins infirmiers à l’Hôtel-Dieu de Lévis où elle passa trois ans de sa vie en internat, travaillant auprès des patients, tout en poursuivant ses études. Ce modèle de formation, qui a précédé les cégeps, permettait l’apprentissage d’une meilleure collaboration avec les équipes de soins, une plus grande familiarisation avec les différents milieux cliniques ainsi qu’une meilleure intégration à la profession.

À la suite de l’obtention de son diplôme d’infirmière et de son droit de pratique, elle s’orienta dans différents champs cliniques, allant de l’obstétrique à la chirurgie, en passant par la pédiatrie, la psychiatrie infantile et l’urgence. Cette période de sa vie fut autant d’occasions de grandir, d’apprendre, de donner, mais aussi de développer des qualités humaines.

Dans le milieu hospitalier, elle a également exploré le monde de la gestion des ressources humaines, poste qui lui a apporté une certaine amertume et de la souffrance même. Elle a fait face à l’adversité en poursuivant son cheminement universitaire qui l’a conduite à une maîtrise et à un doctorat en relations industrielles avec une option santé et sécurité du travail. À cette même époque, elle a fondé sa famille en donnant naissance à ses trois enfants, tout en complétant son doctorat et en travaillant à temps plein en dehors de ses congés de maternité.

Son doctorat obtenu, c’est en 1989 qu’elle entreprend sa carrière universitaire à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ce parcours a changé radicalement le cours de sa vie, lui permettant de se réaliser entièrement. Au cours des vingt années qui ont suivi, elle a pris en charge de nombreux cours aux trois cycles universitaires, baccalauréat, diplôme d’études supérieures spécialisées et doctorat. Elle a supervisé de nombreux essais et thèses. Elle a participé à la création d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en relations de travail s’adressant à des spécialistes œuvrant dans le domaine en entreprise. Elle a participé avec d’autres chercheurs à plusieurs recherches subventionnées, tant dans le domaine de la santé et de la sécurité du travail que dans celui de l’éthique au sein des organisations. Elle a élaboré très rapidement le premier volume portant sur le régime québécois de santé et sécurité au travail, Santé et sécurité du travail – Orientations et pratiques, dont la première édition fut publiée en 1991. Ce volume pédagogique lui a valu une reconnaissance universitaire.

Son parcours universitaire l’a menée à une appropriation de son domaine d’activité. Elle a ainsi pu faire progresser les connaissances d’abord dans plusieurs recherches scientifiques publiées dans des revues internationales et des volumes pédagogiques en santé et sécurité du travail et en éthique organisationnelle. Elle a enseigné à des étudiants de deuxième cycle en gestion à l’Université de Metz en France au cours des quinze dernières années de sa carrière.

Mettant à profit son expérience en relations d’aide acquise en milieu hospitalier, elle s’est distinguée auprès de ses étudiants, par sa capacité d’écoute et son empathie. Elle a cherché à apporter à ces jeunes adultes une aide significative dans leur projet de réussite universitaire et professionnelle et dans leur marche pour l’égalité et le respect d’autrui, valeur fondamentale dans les milieux de travail. Elle a donné ainsi un sens à sa vie.

Au cours des cinq années où elle a œuvré à la Télé-Université, elle a procédé à une refonte complète de plusieurs cours en ligne en plus d’élaborer, en collaboration avec un collègue, un volume portant sur l’éthique, intitulé Pour une dynamique éthique au sein des organisations. Son apport au niveau de ce volume fut majeur, tant par l’écriture qu’elle a produite que par la constitution d’un vrai cadre pédagogique en éthique, offert de façon plus particulière au monde de l’entreprise. Elle a aussi élaboré un second volume en santé et sécurité du travail intitulé : Gestion de la santé et sécurité du travail en collaboration avec des collègues de la Télé-Université. Enfin, elle a également travaillé, en partenariat avec des collègues français et québécois, à la rédaction du volume intitulé : Relations de travail et organisations : plaidoyer(s) pour une lecture paradoxale.

En somme, toute sa vie, elle a fait sienne cette phrase de Marie Curie : « La vie n’est facile pour aucun de nous. Mais quoi, il faut avoir de la persévérance, et surtout de la confiance en soi, il faut croire que l’on est doué pour quelque chose, et que, cette chose, il faut l’atteindre coûte que coûte… »

Depuis plus de 10 ans, elle est à la retraite et continue à lire et à s’informer. Accompagnée de son mari, elle a effectué de nombreux voyages, jusqu’à ce que la pandémie de COVID-19 ne limite leurs activités. Son compagnon de vie, André, est partie prenante de cette magnifique histoire de vie parce que rien de tout cela n’aurait été possible sans son soutien de tous les jours. Dans les dernières années, elle a consacré une bonne partie de son temps d’abord à le soutenir dans sa grave maladie, puis à renouer des liens solides tant avec ses amis qu’avec ses enfants et petits-fils.

À la suite du récent décès de son mari, elle revient maintenant à l’écriture, son outil privilégié pour demeurer en contact avec le lecteur. Les mots et les phrases lui sont revenus de manière fluide comme si elle n’avait jamais cessé d’écrire. Le contexte signifiant de ce récit de vie lui a permis d’avancer rapidement d’y donner un sens et de croire en soi. À partir de ses expériences de vie, elle livre une brève critique personnelle de différents milieux de travail, comme l’enseignement primaire et secondaire, la recherche universitaire, la gestion des ressources en soins infirmiers et finalement, les difficultés rencontrées dans les urgences.

De Saint-Onésime à l’Université du Québec à Trois-Rivières et à la Télé-Université où elle a occupé des postes de professeure, le parcours de l’auteure, avec ses joies et ses peines, est celui d’une femme simple et talentueuse, dotée d’un extraordinaire dynamisme.

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DE LA MÊME AUTEURE

LIVRES

Laroche, Élena, Dionne-Proulx, Jacqueline, Legault, Marie-Josée (2018). Gestion de la santé et sécurité au travail. 2ième édition, Chenelière Éducation, TC Média.

Dionne-Proulx Jacqueline, Jean, Marc (2007). Pour une dynamique éthique au sein des organisations. Presses de l’Université du Québec, Québec.

Dionne-Proulx, Jacqueline (2006) en collaboration avec d’autres auteurs. Relations de travail et organisations : plaidoyer(s) pour une lecture paradoxale. Leymarie, S., Sautré, G., Solle G. 2ième édition. Lang AG International Academic Publishers, Peter.

Legault, Marie-Josée, Dionne-Proulx, Jacqueline (2003). Problèmes de sécurité au travail. Presses de l’Université du Québec, Québec.

Dionne-Proulx, Jacqueline (1999). Santé et sécurité au travail Orientations et pratiques, Éditions SMG.

ARTICLES

Jean, M. Dionne-Proulx, J. (2011). Récits de pratiques en services de garde éducatifs à la petite enfance au Québec : une expérience de réflexion sur la confiance, Revue de l’Université de Moncton, vol. 42, no1-2, 243-276

Dionne-Proulx, J. Carrière, J.B. (2010). Gestion de la santé et sécurité au travail, de l’environnement et de la qualité dans l’entreprise québécoise : Résultats d’études de cas. Revue Organisations & territoires, 19 (3)

Dionne-Proulx, J. Larochelle, G. (2010). Éthique et gouvernance d’entreprise. Management & Avenir, no 32, 36-53

Dionne-Proulx, J. B. Carrière, J. (2009). Gestion stratégique des nouvelles technologies et prévention d’accidents. Canadian Journal of Administrative Sciences / Revue Canadienne des Sciences de l’Administration. 16(1):38 – 52:17-24

Dionne-Proulx, J. (2008). Mieux gérer l’implantation des systèmes automatisés en milieu industriel : un défi pour les entreprises. La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° 231-232, p. 65

Dionne-Proulx, J. Carrière, J. B. Beauchamp, Y. (2006). Changement de paradigme à l’œuvre en SST : de la gestion de la SST vers une gestion intégrée SST, environnement et qualité (SST/E/Q). Revue internationale sur le travail et la société, vol. 4, 76-95

Dionne-Proulx, J. Carrière, J.B. Beauchamp, Y. (2005). La certification ISO et la SST : étude empirique et résultats terrain. Revue canadienne des Sciences de l’Administration. 16 (1) : 38-52 : 17-24

Lequin, M. Dionne-Proulx, J. Carrière, J.B. (2005). Mondialisation, tourisme et travail décent : stratégie pour des normes mondiales équitables. Management et Avenir, vol6 10,3917

Dionne-Proulx, J. Alain, M. (2000). L’épuisement professionnel des enseignants du réseau collégial au Québec. Cahiers de la recherche en éducation, no 2, p. 229–246
Dionne-Proulx, J, Carrière, J.B. Beauchamp, Y. (1998). Strategic management of new technologies and prevention of industrial accidents: Theoretical framework and empirical analyses. Human Factors and Ergonomics in Manufacturing & Service Industries 0.CO;2-7

Dionne-Proulx, J. Pépin, R. (1997). Le travail et ses conséquences potentielles à long terme: Comparaison de trois groupes professionnels québécois. Revue québécoise de psychologie, vol. 18 01/01

Dionne-Proulx, J. (1995). Le stress au travail et ses conséquences potentielles à long terme: le cas des enseignants québécois. Revue canadienne de l’éducation vol. 45 No. 2, 146- 15.

Dionne-Proulx, J. Pépin, R. (1994). Stress, seen from outside. Canadian Nurse, mar;90(3): 40-42

Dionne-Proulx, J. Pépin, R. (1993). Anti-stress strategies and methods for the field of nursing care. Nursing Québec 13(3):33-7

Dionne-Proulx, J. Pépin, R. (1993). Stress management in the nursing profession, Journal of nursing management,
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1365-2834.1993.tb00188.x8.x

Dionne-Proulx, J. (1993). Bilan des causes d’invalidité chez les infirmières québécoises. https://cjnr.archive.mcgill.ca/article/view/1198

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Laisse-moi te raconter

Récit autobiographique

Jacqueline Dionne Proulx

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La Clé de Sol ─ Carnet d’un écrivain-compositeur, autobiographie, Pierre Chatillon, Fondation littéraire Fleur de Lys

LA   CLÉ   DE   SOL

LA   CLÉ   DE   SOL

La Clé de Sol

Carnet d’un écrivain-compositeur

PIERRE CHATILLON

Fondation littéraire Fleur de Lys,

Lévis, Québec, mars 2023, 128 pages.

Exemplaire papier : Disponible uniquement pour l’auteur de ce livre

Exemplaire numérique : 7.00$ (canadiens)


PRÉSENTATION

La Clé de Sol

Poète et compositeur, Pierre Chatillon a fait paraître de nombreux recueils de poésie, des romans, des nouvelles et des essais. Il a aussi produit neuf disques de ses compositions. L’auteur a reçu notamment le Prix Lionel-Groulx pour l’ensemble de son œuvre, le Prix Adagio du Salon du livre de Trois-Rivières et le Prix d’excellence en littérature, décerné par le Conseil de développement de la culture du Centre-du-Québec. En 2003 : l’U.Q.T.R. lui remet un Éméritat. En 2017 : médaille du mérite artistique et culturel du Séminaire de Nicolet. 2017 : dans la salle de l’Assemblée nationale, hommage rendu pour sa contribution à la vie culturelle de sa région, par Donald Martel, député de Nicolet-Yamaska. 2020 : mention d’excellence au Prix des écrivains francophones d’Amérique pour le recueil Bestiaire. 2020 : au Festival international de la poésie de Trois-Rivières, création du Prix national de poésie Pierre Chatillon.

* * *

Dans cet ouvrage, Pierre Chatillon nous présente les vingt dernières années de sa vie, de 2000 à 2020. Les plus belles et les plus productives. Années au cours desquelles, toujours écrivain, il a continué à publier des recueils de poèmes, des romans, des essais. Années au cours desquelles il a construit deux parcs littéraires, un à Nicolet, l’autre à Bécancour. Mais années au cours desquelles, à sa grande surprise, il s’est mis à faire de la musique, à enregistrer, à produire neuf CD d’œuvres de sa composition.

La clé de sol est la suite de Le château de sable, paru aux Éditions David, en 2005.


TABLE DES MATIÈRES

LES CHANTS

AIR POUR CLAIRE

UN FRÈRE

LES OISEAUX

L’HOMME AU REGARD DE LION

UN VOYAGE D’HIVER

Biographie

Bibliographie

Discographie

Parcs

Distinctions

NOTES


EXTRAIT

LES CHANTS

Rivière, toi dont le murmure depuis toujours m’enchante, toi dont j’envie la fluidité, toi dont le parcours semble si facile, exempt de tout obstacle, toi limpide jusqu’en tes profondeurs contrairement à nous les hommes qui devons apprendre à vivre avec nos noirceurs.

Toi qui n’es que douceur, toi qui effleures les pierres aigues d’une caresse de velours, toi qui frôles leurs pointes sans une égratignure sur ta peau de satin, toi qui possèdes le secret d’arrondir sous ta mélodie leurs aspérités agressives.

Rivière, ton nom à lui seul me ravit par sa musique liquide. Consonnes et voyelles s’y épousent telles des houles douces. Dans les deux premières lettres, j’entends l’écho de ton rire qui scintille en myriades d’étincelles humides. Dans les trois suivantes, j’entends un appel à la vie. Et j’entends la couleur de l’air dans les trois dernières.

Tu sembles immobile comme une femme qui demeurerait toujours au sommet de sa beauté. Mais chaque goutte de ton eau file pour ne plus jamais revenir. Une éternelle catastrophe. Comme on renverserait des diamants au fond de la mer. Ou plutôt comme si chaque goutte était une petite femme s’estompant sous mes yeux.

Je ne tenterai pas de te dépeindre, de décrire la séduction que tu exerces sur moi depuis toujours car les mots fuiraient entre mes doigts sans que j’arrive à en retenir suffisamment pour composer ton portrait. Sache pourtant que ma vie fut constitutivement liée à celle de l’eau. Jamais je ne me suis éloigné de toi. Rivière, fleuve, mer, lac St-Pierre. Je n’aurais pas su vivre sans ton envoûtement.
Aujourd’hui, je t’en supplie, écoute la requête d’un vieil homme qui n’a jamais cessé de t’aimer. Jadis je ne savais pas me lasser de ta musique rapide. Cours! Cours! Cours! Je t’excitais par mes plongeons et mes coups d’aviron. Nageur, j’aimais glisser à ta surface parmi des amis-reflets et me laisser couler dans tes abimes tel un poisson-lumière.

Mais écoute pourtant ma requête et suspends, je t’en supplie, suspends ta course.
C’est toujours moi qui t’ai regardé passer. Aujourd’hui, j’ai la désagréable impression que c’est toi qui me regardes passer. Nos rôles sont inversés. Dans ta surface où je me mire ce n’est pas toi que je vois couler mais c’est moi qu’à jamais je vois s’enfuir.

J’ai 83 ans. J’en avais 62 lorsque j’ai écrit Le château de sable (Éditions David), livre dans lequel je racontais l’histoire de ma vie d’écrivain à travers les événements qui ont marqué le Québec et les mutations du monde littéraire. Je couvrais un vaste panorama et j’avais la certitude de n’avoir plus rien à ajouter. Il ne me restait plus, pensais-je, qu’à vieillir paisiblement en composant ici et là quelques poèmes. C’était là méconnaître les surprises que nous ménage l’existence.

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AU SUJET DE L’AUTEUR

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Pierre Chatillon

BIBLIOGRAPHIE COMPLÈTE

Les cris, poèmes, Montréal, Éditions du Jour, I968. Réédition en I969. Finaliste au Grand Prix littéraire de la Ville de Montréal, en 1969.

Soleil de bivouac, poèmes, Montréal, Éditions du Jour, 1969. Édition remaniée en 1973.

Le journal d’automne, récit, Montréal, Éditions du Jour, 1970. Édition remaniée en 1977, Montréal, Éditions du Jour. Édition remaniée en 1998, Bécancour, Les Éditions Grands Arbres.

Le mangeur de neige, poème, Montréal, Éditions du Jour, 1973. Finaliste au Grand Prix littéraire de la Ville de Montréal en 1974.

La mort rousse, roman, Montréal, Éditions du Jour, 1974. Édition remaniée, collection «Québec 10 /10», no 65, Montréal, Éditions Stanké, 1983. Réédition en 1998, Québec, Éditions du Septentrion. Finaliste au Prix France-Québec en 1975.

Le fou, roman, Montréal, Éditions du Jour, 1975.

L’île aux fantômes, contes, précédés de Le journal d’automne, Montréal, Éditions du Jour, 1977. Édition remaniée, collection « Québec 10/10», no 107, Montréal, Éditions Stanké, 1988.

Philédor Beausoleil, roman, Paris, Éditions Robert Laffont et Montréal, Éditions Leméac 1978. Édition remaniée, Montréal, Éditions Libre Expression, 1985. Édition remaniée en 1999, Bécancour, Les Éditions Grands Arbres.

Poèmes, rétrospective des poèmes (1956-1982) regroupant Les cris, Le livre de l’herbe, Le livre du soleil, Soleil de bivouac, Poèmes posthumes, Blues, Le mangeur de neige, Le château fort du feu, Le beau jour jaune, Le printemps, Nuit fruit fendu, L’oiseau rivière, Amoureuses, Saint- Lambert, Éditions du Noroît, 1983.

La fille arc-en-ciel, nouvelles, Montréal, Éditions Libre Expression, 1983.

Le violon vert, poèmes, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1987.

L’arbre de mots, poèmes, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1988.

La vie en fleurs, nouvelles, Montréal, XYZ Éditeur, 1988.

Le violon soleil, poèmes, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1990.

L’Atlantidien, nouvelles, Saint-Lambert, Éditions Héritage, 1991.

L’ombre d’or, poèmes, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1993.

L’enfance est une île, nouvelles, Montréal, Éditions Triptyque, 1997.

La porte du soleil, poèmes, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1997.

Grands arbres ce matin, anthologie des écrivain(e)s ayant vécu ou étudié à Nicolet, Bécancour, Les Éditions Grands Arbres, 1998.

Amoureuses, poèmes, volume regroupant les poèmes d’amour écrits entre 1958 et 1998, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 1999.

Les chants, poèmes, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 2001.

L’Éternîle, poèmes, Québec, Le loup de gouttière, 2002.

Le livre de la lumière, poèmes, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 2003.

Le mal-né, seize études sur la poésie québécoise, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2004.

Le château de sable, une vie d’écrivain, Québec, Ottawa, Éditions David, 2005.

Les ailes de la mer, poèmes, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 2006.

Noyades et naufrages (essai sur le roman québécois) suivi de Le non-pays (essais sur la poésie québécoise de 1970 à 2000), Montréal, Fondation littéraire Fleur de Lys, 2007.

L’homme aurore, poèmes, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 2008.

À vol de mots, poèmes, Trois-Rivières, Écrits des Forges, 2010.

Selected Poems, Les Éditions Grands Arbres, Bécancour, 2010.

Facing the Sea, selected poems, Peppertree Press, Sarasota (Fl), USA, 2011.

Le mangeur de neige, poème, (réédition)Trois-Rivières, Écrits des Forges, 2012.

DISCOGRAPHIE COMPLÈTE

Air pour Claire, CD comprenant Air pour Claire, La gigue, Promenade, La fanfare, Le cardinal, Le feu d’artifice, œuvres interprétées par le quatuor de saxophones Andran : Jacques Larocque, (directeur) soprano, Andréanne Deschênes, baryton, Marc Gélinas, ténor, Andrée-Anne St-Germain, alto. Bécancour, 2006.

Les oiseaux, CD comprenant Les oiseaux, Jour d’été, J’ai perdu un oiseau, Jour de juin (quatuors pour flûte et cordes); Le cri et La danse (quatuors pour clarinette et cordes) interprétés par Amélie Brodeur, Catherine Bussières, Renée-Claude Perreault, Michel Pilote et François Toutant. Bécancour, 2007.

La réincarnation, Chansons de Pierre Chatillon interprétées par l’auteur, accompagné par Gilles Hamelin au clavier, et Réal Bergeron à la guitare. Bécancour, 2008.

Le soleil, CD comprenant Nostalgie, Le soleil, Crépuscule (trios pour piano et cordes); L’oiseau moqueur, L’éclipse, La plainte (quatuors pour flûte et cordes); et deux valses, interprétés par Antoine Bareil, violon, Amélie Brodeur, flûte, Michel Kozlovsky, piano, Sarah Martineau, alto, et François Toutant, violoncelle. Bécancour 2010.

Le voilier, Chansons de Pierre Chatillon interprétées par l’auteur, accompagné par Gilles Hamelin au clavier, et Réal Bergeron à la guitare. Bécancour, 2011.

La victoire, CD comprenant La jeunesse, Septembre, Le départ, Le miroir (trios pour piano et cordes); Lumière sur la mer, La victoire (quatuors pour flûte et cordes); Cantabile (sonate pour clarinette et guitare). Bécancour, 2012.


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Adresse de correspondance électronique :

violonsoleil@sogetel.net


DU MÊME AUTEUR

c.pierre-chatillon-1a-750

Philédor Beausoleil, roman, Pierre Chatillon,
Les Éditions Grands Arbres

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Noyades et naufrages ─ Essai sur le roman québécois
suivi de le NON-PAYS, dix études sur la poésie québécoise de 1970 à 2000, Pierre Chatillon, 2007, Fondation littéraire Fleur de Lys

c.pierre-chatillon-3a-750

Les fils du feu et autres essais, Pierre Chatillon
Études littéraires, Fondation littéraire Fleur de Lys, Lévis, Québec, 2012, 242 pages. ISBN 978-2-89612-415-2


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La Clé de Sol – Carnet d’un écrivain-compositeur, Pierre Chatillon

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Du rêve à la réalité, Mémoires & Poésie, Alonzo Maltais, Fondation littéraire Fleur de Lys

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Du rêve à la réalité

Mémoires & Poésie

Alonzo Maltais

Fondation littéraire Fleur de Lys

Lévis, 2021, 352 pages, illustré.

Format 8,5 X 11 pouces

ISBN 978-2-89612-601-9

Exemplaire papier : 49.95$ (Canada)

Exemplaire numérique : 7.00$


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PRÉSENTATION

PRÉSENTATION

Toujours vers un plus loin, je continuerai mon chemin.

Quoi de mieux, pour mes 85 ans que de voyager dans mes souvenirs et dans mes rêves.

Et alors demain?

Arrivé, le temps de faire mon bilan du temps passé sur cette terre, maintenant que mon voyage dans le rêve des anciens tire à sa fin, que la « trace » est inscrite dans le temps, est-ce le vide qui m’attend? Évidemment, non ! Bien au contraire ! Le moment où ce livre se referme n’est qu’une étape, un appel au dépassement. Combien de couleurs encore à mettre sur les toiles de ce qui, dans la nature et dans la vie, ravira demain mon âme ? Combien de galeries à fréquenter alors que je partirai à nouveau vers de nouvelles amitiés, vers le partage du goût des arts ? Combien de chansons encore à chanter, de sentiments et d’émotions à mettre sur papier ou dans les accords d’une guitare ? Combien de questions encore à me poser, de sujets sur lesquels réfléchir, pour les livrer en discussion entre parents, amis et amies?

Oui, il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir, beaucoup de projets à mettre sur pied, beaucoup de gens à voir et à apprécier.

Quand tu sais que la vie va être plus courte, tu t’appliques et tu fais vite. C’est pourquoi demain ne m’inspire aucune crainte. Car j’ai toujours le désir d’un plus loin, et une vie à continuer.


TABLE DES MATIÈRES

PRÉSENTATION 9
Mon passage dans le temps 9

Je me présente 9

À leur époque ils ont marqué le temps 10

Jean Marie Malteste et sa femme Marie-Josèphe Gagnon. 10

Antime Maltais et sa femme Félécité Tremblay dite Zitté. 10

Alcide Maltais et Elvina Gauvreau son Agate de femme 10

PRÉFACE 13

INTRODUCTION 15

LA MÉMOIRE ET LA VIE 17

La maison familiale se présente 18

Longueuil, école de peinture, 1995 18

Je vous présente ma famille 21

Alcide, Elvina et leur petite famille 21

Ici débute la grande aventure de mes parents 23

1935 Ma naissance 25

Mon baptême 26

Mon nom : Joseph Théodore Alonzo 27

Mon surnom : zozo 27

Histoire de bébé, je me cache 28

On me plonge dans le gros baril d’eau. 28

Le crash boursier, vécu et analysé par un enfant 29

1939- 1945 La deuxième guerre mondiale 29

L’effort de guerre vu par un enfant 30

Les anguilles. Plaisir et bonheur d’enfant. 1945-1950 30

1946 Les moments spéciaux de mon enfance 32

Le repas familial traditionnel, du temps des fêtes. 32

Le sapin, le lièvre et la perdrix, sans oublier la dinde. 32

Promenade en forêt à la recherche de l’arbre le plus beau 32

Retour de la forêt avec l’arbre 32

Le sapin dans le salon 32

1946 Fête de Noël (Les cadeaux) 33

Les cadeaux spéciaux 33

À l’école de la vie 34

Première année et primaire Estelle Landry 36

Je préfère aller me baigner 36

Je prends des notes 37

JE PRÉSENTE MES PARENTS 39

Papa Alcide travail au barrage de Shipshaw 40

Tandis que Maman Elvina garde la maison 40

Le confort, l’eau courante à la maison 40

Des précurseurs sur glace ! 40

Les patins, les hockeys 41

Association sportive 41

1944 L’école de l’ingéniosité sans diplôme 44

Alcide l’entreprenant 45

Une autre exclusivité signée Alcide Maltais 45

Voyageons à la colonie de Brébeuf en Ford décapotable 46

Alcide et ses machines 46

Le rêve d’une porcherie 47

À l’école « officielle » de Val D’Espoir 48

Le respect du public 49

Deux jeunes « savants » apprennent… la modestie 1951 49

Le gros chien à papa (souvenir1952) 50

Les vaches à papa 52

Caillette sur la track (Souvenir 1947) 52

Quelle horreur. La barrière est ouverte ! 52

La petite jument 53

Au temps des chevaux 54

Le rond de course de Drapeau 54

Souvenir de 1945, c’est un événement plutôt tragique dont nous, les vieux, avons souvenances : 55

Le gros Tom dans la cave, dans le carré de patates 55

Catastrophe ! 55

Je suis un homme, je fume. La critique 57

Les périodes de souvenirs heureux dans les années 1945 57

Alcide agriculteur 57

Mise en situation Autre temps. 57

Alcide cantonnier 58

Alcide ferrailleur 58

Alcide homme de bois 58

Les pitounes dans le clos d’en bas 59

Papa Alcide sur sa grosse Harley-Davidson 59

Papa travaille à la carrière de pierre à chaux 59

Trois retours à l’école 1949 60

Je prends des notes 63

LE TRAVAIL, LA VIE ET LA MÉMOIRE 65

Le travail, la mémoire et la vie 66

Mon frère Pierre me rend visite à Rimouski 66

Là où est ton chemin ! 67

Visitons le pays, allons au le Labrador 68

Des savoirs polyvalents 68

À chacun son mérite 69

Revenons au Québec, le barrage de Carillon 70

À l’écoute des voix de l’expérience 71

Les investissements Maltais 72

La saga des entrepreneurs du clan Maltais 74

Rêver le dépassement 74

Le clan des Maltais à Alcide Maltais de Nouvelle 74

Une histoire d’entrepreneurs à succès. 74

Se dépasser : l’instruction ne vient pas d’une seule école 75

L’étoffe d’Alcide Maltais : des fibres d’humanité qui déteignent 75

Le clan Maltais ─ Pour atteindre le haut de l’échelle 76

Se faire la courte échelle l’un l’autre, ce n’est pas bête ! 76

Le marché de la rénovation domiciliaire 77

Souvenir métaphorique de deux frères Maltais, opérateurs de machinerie lourde 78

Le rêve familial de la rue Amherst 79

Tu me parles de ta réussite personnelle 79

La réussite familiale 79

Aller plus loin par l’instruction, par l’éducation 79

L’histoire c’est comme un ruisseau 80

La famille de la Rue Amherst s’agrandie 81

Participation gouvernementale 81

La vie étant la vie, le temps passe et il nous sépare Tout comme l’oiseau qui quitte le nid familial pour y bâtir le sien 82

En solo je poursuis mon aventure 82

Arrive un moment où je dois reprendre le collier 83

L’aventure du 1380 de la rue Gilford à Montréal sur le plateau Mont royal 83

Comme il s’est produit dans les années antérieures 84

Je prends des notes 88

HOMMAGE AUX ANCÊTRES 89

Par respect pour nos prédécesseurs 90

Dans le rêve de mes ancêtres, je voyagerai 91

Je me souviens de mes ancêtres 91

Objets souvenirs 91

La carabine 91

Les écrits 91

Il y avait aussi des conteurs 92

Il ne suffit pas de nommer les anciens pour les sentir vivre 92

L’arrivée de nos ancêtres 93

1739 Allons voir l’arrivée de nos ancêtres en terre canadienne 93

L’ancêtre, Jean-Marie 93

La grande aventure 93

Arrivée de Marie-Josèphe 96

Pourquoi ce mariage aux Éboulements et non à l’Isle-aux-Coudres ? 96

Le drame acadien 97

Le Grand Dérangement 97

Pendant ce temps, à l’Isle-aux-Coudres… 98

La guerre, encore ! 98

Jean-Baptiste et la terre 99

La lignée directe 99

Les racines voyageuses 102

Des temps politiques incertains, des conditions de vie difficiles 104

L’ancêtre Jean-Baptiste Malteste meurt en 1801 à l’âge de 76 ans. 104

Nouvelle, Seigneurie de Shoolbred 105

Au temps d’Antime et de sa femme Zitté 106

Antime, veuf et cultivateur 106

Lendemains de conquête du côté de la Baie-des-Chaleurs… 107

1775-1783 — Quoi de neuf ? Encore la guerre ! 108

Je prends des notes 110

LES SENTIMENTS ET LA VIE 111

Extrait de « Mais quoi faire ? » 112

L’éveil à l’amour d’un adolescent 112

Amours de jeunesse, rien de sérieux ? 114

On s’amuse! Descente de la Bonaventure entre amis 118

Les grands départs; je perds mes amis 1

Les grands départs; je perds mes amis 120

Je retourne en Louisiane 120

Un temps de rémission pour Little Bird 120

Au tour de mes parents de s’éloigner de nous 123

Le départ d’Alcide 123

Le départ d’Elvina et ses retrouvailles avec son mari Alcide. 125

Retournons au début de l’été en l’an 2000 127

Nouvelle, comté de Bonaventure 127

Retournons-en Louisiane 129

Dernier envol d’un oiseau fragile 129

Adieu, Little Bird 129

Le départ de Roland le 26 janvier 2014 131

Amour, femme et piédestal ! 132

Retournons dans les années 1970 134

Mon mariage (en prose) 135

Voyage vers demain souvenir du 21 juillet 1962 (Texte Métaphorique) 135

La cérémonie va commencer 135

La cérémonie une fois terminée 135

Les petites 137

Mes filles 138

Le lavabo 140

Quel horreur, Chantale échappe la cafetière qui se renverse sur elle 140

Ma fille Lyne attrape au passage, la corde à linge. 141

Quand on n’a pas sa rose 142

Je vais faire un tour dans ma Gaspésie Natale 145

Le retour de l’Alouette 145

Je prends des notes 147

MES ÉCRITS, MES RÊVES ET MES VOYAGES 149

Une période de ma vie en prose, grand merci de partager avec moi cette période de vie. 151

Maintenant, rendons-nous au Mexique 209

Voyageons le Mexique en chantant 210

Nous voilà rendu à Cienfuegos, Cuba ! 214

Voyages avec mes filles 214

1981 Chantal 214

2001 Au tour de Lyne ! Trinidad et Tobago 215

La marée des voyages 216

Me voici de nouveau à Cienfuegos de Cuba. 216

Cienfuegos, Castillo de Jagua Cuba 217

Mes poèmes, Mis poemas 218

Introduction 219

Le temps passe 219

Versión española Introducción Cienfuegos Cuba 221

Présentation – La Merveilleuse 222

Presentación – La Maravillosa 223

Mon ami Lorenzo de CUBA 246

Nous sommes au 515 rue Aguila apt 505 dans le vieux quartier de la Havane à Cuba 247

Peuple magnifique 251

Pueblo magnifico 251

Je prends des notes 252

LA BOHÈME ET LA VIE 253

Le sport automobile 254

Départ d’une course de formule Ford 1600 au Mont Tremblant 254

Ça se fête en famille 256

Oser le dépassement 257

Les courses nationales et internationales 258

J’ai vite dit oui 258

Oser …Quand ça vaut la peine ! 259

À chacun son départ 260

Quelques photos 261

Après ma retraite de 2000 263

Au Grand prix de Formule 1 du mois de juin 2001 263

La mer politique 264

Un lac appelé le Québec – Premier épisode 1979 265

Un lac appelé le Québec – Deuxième épisode 266

Le jeu des anciens 267

La mer des arts 269

Le goût des arts visuels 270

Espace peinture 272

Voyageons dans les maritimes 274

Médaille du sénat canadien remise à Clarence Bourgoin, lors du Rendez-Vous des Artistes. 277

Le plaisir de chanter 281

103 ans d’une vie, c’est beaucoup de mémoire… 282

Madame Suchet 282

Les soixante ans de Roger Sylvain 284

Je prends des notes. 285

LES RENCONTRES AMICALES 287

Les amis du matin 290

La table ronde – Mon histoire 290

Anniversaire de M. Collette Louis-Paul 291

M. Collette, notre ami du matin 292

Les affinités : C´est là la question…! 293

Je suis humble 294

Éducation et instruction 295

Échange de points de vue 295

J’entre en scène. 295

Mise en situation 296

Regardons cela sous des angles différents 296

Autre cas 296

Maintenant, regardons l’inverse 296

Vous ne pensez pas 296

Pardonner OUI oublier NON 297

Les rencontres et les échanges d’opinions avec mes frères 298

La mer ne s’arrête jamais et la vie continue dans le rêve d’un plus loin 299

Ma relation familiale 301

À toi Bernard 301

Moi j’ai toujours été seul, personne ne m’a aidé 302

Abordons ce point sérieusement 302

Si quelqu’un veut bien oublier, là je n’y peux rien. 303

Souvent j’ai entendu papa dire : 303

Ce que tu sais ou que tu as, ne m’enlève rien 303

Ma passion pour l’écriture 305

Ma scolarité, mon parcourt scolaire 306

De la première à la sixième année 306

1950-51 – J´ai 15 ans 306

Direction École d’agriculture de Val-d ’Espoir en Gaspésie. 306

1952 – J´ai 17 ans 307

Direction École Technique de Rimouski (5 ans après Roland) 307

1954 – J’ai 19 ans 307

1955 – J’ai 20 ans 307

1962 – J’ai 27 ans 308

Me voilà dans la grande ville de Montréal 308

Les rencontres enrichissantes 308

Certificat d’études 309

Cours d’initiation en relations humaines 309

Ma passion pour l’écriture 310

Pourquoi J’écris tout le temps? 310

Le temps passe 311

À chacun son histoire 311

Mon frère Pierre, notre rêve et le rêve de nos anciens s´est réalisé. 312

1960 A&P Atlantique & Pacifique 312

Eh Bien, beaucoup d’années plus tard, plus de soixante ans ! 312

Ajoutant au monde des affaires 313

« Je ne connais pas assez la poésie, pour pouvoir l’analyser…! », Mon frère Pierre 314

Hé oui mon frère, tu la connais cette poésie 314

Au début de l’année 1980 315

Le méchoui traditionnel chez Aurèle 315

Une soirée musicale entre amis 317

Gros merci 320

Gros merci. Mais Pourquoi? 320

Le temps des fêtes, 1946 320

Deux cowboys 320

Camion chez Leclerc 320

Les promenades, sur le gros Harley Davidson 321

Pour ma communion solennelle, ha! 321

1953 – Ford Victoria 321

Plus tard revenant d’un voyage chez nous à Drapeau 321

Les années ont passées 321

Le compteur roule et les années passent 321

A&P 322

Changement de cap 322

Quelques années plus tard 322

Oublions le travail 322

Chanter à la prison 323

Le temps de la rénovation domiciliaire Rue Amherst 323

Les courses automobiles et les combats de boxe 323

Le livre de la famille 323

Le temps passe et les gens changent 323

Une sapré belle-famille 324

ÉPILOGUE 325

GROS MERCI, MERCI BEAUCOUP 327

REMERCIEMENTS 329

Je prends des notes. 330

CONCLUSION 331

PENSÉE DE LA FIN 42

AU SUJET DE L’AUTEURE 43

DE LA MÊME AUTEURE 45


EXTRAIT

EXTRAIT

Mon passage dans le temps

Dans le rêve de mes ancêtres, de mes grands-parents et de mes parents, je voyagerai.

Me servant de ma mémoire, mes écrits, mes tableaux, mes souvenirs enterrés depuis nombre d’années, mes bouts de papier et mes archives, avec beaucoup de patience, avec en mémoire les gens formidables avec qui j’ai eu le privilège d’échanger, me servant aussi de la mémoire de certains membres de ma famille et de mes amis es, je vais raconter le mieux possible certains épisodes de mon passage sur cette terre. Certains textes, poèmes et anecdotes, je prendrai dans mes autres écrits, comme le passage d’une famille dans le temps (2003), La mémoire rapaillée (2008) une période de ma vie en prose (2011) Castillo de Jagua (2018-19) et autres ouvrages comme : Les amis du matin (2013) et aussi, Les rencontres amicales.

Vous remarquerez que, même si j’écris ma vie, je ne parlerai pas toujours de moi, vu que ma vie est, et a toujours été à l’intérieur de ma famille, même si en quelque temps éloignés, la famille d’Alcide et Elvina Maltais, belle et grande famille gaspésienne de Nouvelle, Co. Bonaventure sur la Baie-des-Chaleurs. Ma vie c’est ma famille, c’est mon village, ce sont mes amies.

Quand tu sais que la vie va être plus courte, tu t’appliques et tu fais vite. Je prévois en avoir pour un an avec un bon travail et la grâce de Dieu. Rendez-vous au mois de mai 2021 pour dire : devoir accompli, projet terminé.

Je me présente

Alonzo à Alcide à Pierre à Antoine à Antime à Jean-Marie à Jean-Baptiste à François-Nicolas Malteste.

Je ne suis qu’une feuille d’un arbre, mais une feuille qui n’oublie pas que l’arbre a ses racines. Sans racines, je serais sans sève. C’est le parcours de cette sève que je viens vous raconter. Je ne suis pas seulement Alonzo, je suis Alonzo à Alcide qui est à Pierre, et je suis à Pierre qui est lui-même à Antoine…

C’est là à Nouvelle plus précisément, à Drapeau en Gaspésie sur la baie des Chaleurs, et à ce qu’on m’a raconté par une belle matinée ensoleillée que je suis né le 6 du mois d’août 1935, le septième enfant d’une belle et grande famille de 15, celle d’Alcide et Elvina Maltais, ma famille.

À leur époque ils ont marqué le temps

À chacune des époques, il y a des personnes qui sortent du groupe, qui se présentent par leur implication familiale, ainsi que dans leur communauté.

Dans les grandes familles, depuis la Nouvelle-France, jusqu’à aujourd’hui, il y a toujours eu un courant qui a façonné la vie et lui a donné une direction dans le temps faisant évoluer sa descendance vers un plus loin.
Je vais donc m’attarder sur le cheminement de trois familles qui ont, à leur façon, marqué leur passage dans le temps, par leur courage, leur travail et leur façon d’anticiper l’avenir.

Jean Marie Malteste et sa femme Marie-Josèphe Gagnon.

Je vous parlerai donc de Jean-Marie Malteste dit Jean Batiste mon ancêtre en Nouvelle-France, qui âgé de ses quatorze ans a quitté la France, sa terre natale St-Cybard évêché de Poitiers et sa famille, dans le rêve d’un plus loin. Il a dû, traverser les océans et y affronter les tempêtes pour enfin arriver en la nouvelle France et y construire son chez-soi, y fonder une famille, élever ses enfants en préparant le bien-être de sa descendance.

Antime Maltais et sa femme Félécité Tremblay, dite Zitté.

Le troisième enfant de Jean Marie; armés de leur courage et de leur forte santé, ont dû quitter leur village adoptif La Malbaie, emmenant avec eux leurs 5 enfants, et le matériel nécessaire pour le voyage, ce que pouvait transporter la charrette, pour traverser les montagnes et les mauvais temps, dans une année de famine, en 1869, pour y bâtir leur avenir et celui de leurs enfants, de leur descendance, en Gaspésie, au grand Platin dans la seigneurie de Shoolbred, sur la Baie-des-Chaleurs, aujourd’hui appelé Nouvelle. Notre village natal.

Alcide Maltais et Elvina Gauvreau son Agate de femme

(Nos parents). Par l’enseignement qu’ils ont reçu de leurs parents et des ancêtres, par leur courage et leur clairvoyance, par un travail acharné, ils ont su poursuivre leur rêve sur le chemin tracé par les anciens. Aller plus loin, par l’éducation et l’instruction, pour eux le savoir est de première importance, et c’est cela qu’ils transmettront à leur descendance.

Enfants, petits-enfants, et arrière-petits-enfants le savent bien et ils poursuivent le chemin, vers un plus loin.

La famille

La famille ce n’est pas seulement question de sang
La famille c’est le beau cadeau du ciel
Certains moments on s’aime très fort
Certains moments pour des raisons on s’aime moins
On peut même suspendre les relations
On se réconcilie et on essaye
De rattraper le temps perdu
La famille c’est ma richesse.


AU SUJET DE L’AUTEURE

AU SUJET DE L’AUTEUR

Alonzo Maltais

Né en 1935 à Nouvelle (Gaspésie, Baie des chaleurs), Alonzo Maltais est le septième enfant d’une famille de quinze. Il est de la quatrième génération des Maltais à vivre sur la terre familiale. Passé les études primaires et secondaires, à 15 ans il suit un cours de deux ans à l’École d’agriculture de Val D’Espoir, et par la suite, un cours à l’École technique de Rimouski. Il travaille quelque temps dans cette ville, comme dessinateur technique et soudeur. À vingt ans, commence la grande aventure. Il apprend à devenir opérateur de machinerie lourde et il exercera ce métier pendant plusieurs années, « à l’époque du Maître chez nous! » sur les grands chantiers de construction du Québec et du Labrador. Travailleur polyvalent, autodidacte, il gagnera encore sa vie et celle de sa famille en exerçant divers métiers, avant de se lancer dans l’immobilier, un domaine qu’il explore à fond, où il a du succès et dans lequel la plupart de ses frères l’ont rejoint.

Alonzo a toujours aimé les sports, les arts visuels, la littérature et l’histoire. Mais comme il n’est pas homme à regarder passer les trains sans agir, à 45 ans il devient pilote de course automobile, pour ensuite occuper des postes d’officiel à la FAQ (Fédération automobile du Québec) et à la FIA (Fédération internationale du sport automobile). Ses activités dans l’immobilier ne l’empêchent pas non plus de concrétiser un de ses plus chers projets, raconter l’histoire de la famille Maltais depuis l’arrivée du premier ancêtre en Nouvelle-France. Ce fut son premier livre, mêlant histoire, généalogie et littérature. (Écrit en collaboration avec Jean Lepage, ce livre « De Malteste à Maltais – Le passage d’une famille dans le temps » est à la Bibliothèque nationale du Québec, ainsi qu’à la Bibliothèque nationale du Canada.) Malgré ses 85 ans, il est difficile de parler de « retraite » en ce qui le concerne: artiste peintre paysager, un de ses grands plaisirs est de parcourir le Québec et même le Nouveau-Brunswick, pour assister et participer aux symposiums de peinture.

Il vient de terminer son troisième livre « Du rêve à la réalité – Mémoires & Poésie ». « Rien de mieux que la retraite, dit-il, pour concrétiser les projets qui me tiennent le plus à cœur.» Et chez lui, les projets ne manquent jamais! Il va se ressourcer dans les Caraïbes, un endroit du monde qu’il aime et connaît plutôt bien.


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Alonzo Maltais

Alonzo Maltais se fera un plaisir de lire et de répondre personnellement à vos courriels.

Adresse de correspondance électronique

alonzomaltais@videotron.ca


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Papier ou Numérique

Du rêve à la réalité
Mémoires & Poésie
Alonzo Maltais
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, 2021, 352 pages, illustré.
Format 8,5 X 11 pouces
ISBN 978-2-89612-601-9
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