Corona au Lac Castagnier, roman, Jeanne Jutras, Fondation littéraire Fleur de Lys

Corona au Lac Castanier

  Jeanne Jutras

Roman

Fondation littéraire Fleur de Lys

Lévis, Québec, mai 2020,

 382 pages. Format : 6 X 9 pouces.

Reliure allemande.

Couverture couleur souple.

ISBN 978-2-89612-582-1

Édition papier : 24.95$

Édition numérique : 7.00$ (PDF)


Menu de cette page

Présentation

Extrait

Au sujet de l’auteur

Du même auteur

Communiquer avec l’auteur

Commander un exemplaire papier

Commander votre exemplaire numérique (PDF)


PRÉSENTATION

PRÉSENTATION

À la demande de nombreux lecteurs qui m’ont incitée à écrire une suite à mon premier roman, Corona, ma mère, voici avec un immense plaisir, Corona au Lac Castagnier.

Ce roman raconte les péripéties de la vie de Corona qui va se poursuivre dans le pittoresque village de Lac Castagnier situé dans la région d’Amos, en Abitibi. Mon héroïne fait preuve d’une grande résilience en ces temps difficiles des années 1950, en pays de colonisation. À la fois historique et romancée, la vie de Corona est un peu celle de toutes ces mères vaillantes qui ont écrit notre histoire.

Le village de Lac Castagnier maintenant annexé à la municipalité de La Morandière ne semble plus qu’un souvenir dans l’esprit de tous ceux et celles qui l’ont habité dans une période plus prospère. Disparus le monastère et l’église en pierres des champs ! Des colons ukrainiens, des polonais et des québécois se serraient les coudes pour y survivre en ce beau temps où les marguerites fleurissaient abondamment dans des champs arides défrichés pour ennoblir la terre de glaise de l’Abitibi. Des époustouflantes veines d’or, de cuivre et de nombreux autres métaux étaient enfantées aussi par cette terre ingrate, offrant des emplois à certains colons. Aujourd’hui, quelques rares amoureux du passé habitent encore autour du majestueux lac Castagnier qui a survécu à cette succession de colons qui l’ont tour à tour délaissé pour d’autres cieux. Le petit cimetière blotti sur le lac nous ramène à la mémoire ceux qu’on a aimés et qui y reposent en perpétuelle paix, tout comme Corona, Philippe et Cyrille, membres de ma propre famille. Un autre minuscule cimetière qu’on a retrouvé parmi les branchailles et les arbres, à l’orée de ce village presque disparu, affiche encore aujourd’hui de mystérieux noms ukrainiens. Ce roman vous fera revivre des souvenirs attachés à ce coin de pays qui s’estompent implacablement dans le passé.


EXTRAIT

EXTRAIT

Chapitre 1

Rétrospective : le passé au présent

Vaguant à sa routine de mère de famille, Corona, transformée en véritable robot humain, subissait le lourd fardeau d’une souffrance innommable suite à la mort tragique de son nouveau conjoint, Pierre Gélinas. Elle savait bien au fond d’elle-même ne jamais pouvoir se résoudre à oublier le regard lumineux de son amant. Comme un fantôme, elle errait à côté de sa vie, subjuguée par ce passé récent et prisonnière de l’inacceptable. Les mois se succédaient tout de même et ses six enfants exigeaient des soins qu’elle leur prodiguait mue par le seul instinct maternel. Son plus grand souci se résumait maintenant à garder vivant dans le cœur de sa progéniture le souvenir de Pierre, le papa de sa petite Louise, cet homme si bon qui avait transformé sa vie misérable en paradis inespéré. Malgré le soutien de madame Brûlé, sa vieille amie d’Évain, l’attention spéciale de son frère Edmond, le notaire, et de l’épouse de ce dernier, Georgette, la pauvre Corona ne parvenait pas à remonter l’abîme au fond duquel l’avait cruellement précipitée son deuil.

— Papa, réussit un jour à prononcer sa petite Louise en regardant la photo de l’homme disparu.

— Oui, mon trésor, c’est bien ton papa ce bel homme qui te sourit sur le portrait en noir et blanc en te berçant avec beaucoup d’amour. Dommage que tu ne puisses pas voir ses beaux yeux verts… Dis-le encore, redis-le, ma petite Louise :

— Pa pa

Corona appuyait avec exagération sur les deux syllabes qui résumaient le mieux leur aventure extraordinaire : ils s’étaient adorés, Pierre et elle et des jumelles identiques étaient nées de cet amour défendu, au grand dam du Curé représentant la religion catholique dans la paroisse d’Évain. Une pneumonie avait brutalement emporté Lise, la plus faible des deux fillettes, l’hiver précédent, puis, deux ans plus tard, le père des jumelles disparaissait à son tour dans le fond de la mine Noranda. L’Abitibi paradait sans relâche son obsédant cortège de fatalités duquel Corona aurait bien voulu détourner le regard au plus vite. La pente lui paraissait trop raide à remonter à moins d’un effort surhumain tellement soutenu qu’elle ne parvenait déjà plus à le fournir. Heureusement, Philippe, son mari légitime, n’avait pas donné signe de vie depuis plus de deux ans que Corona habitait rue Cardinal Bégin, à Rouyn. Elle redoutait Philippe même si elle s’en savait protégée par son frère Edmond, le notaire. L’agressivité de son époux était légendaire à tel point que les trois aînés de Corona, Cyrille, Jeanne et Pauline tremblaient à l’idée de revoir un jour leur père.

— À la moindre menace de sa part, je le fais arrêter, lui avait assuré Edmond en lui expliquant que la loi la protégerait si son mari osait encore la frapper.

Tant qu’elle habiterait la ville, Corona pouvait dormir en paix jusqu’à un certain point. C’était relativement heureux que sa maison d’Évain ait été la proie des flammes il y avait déjà deux ans car elle pouvait considérer comme une délivrance le fait de ne plus dépendre de ses dix vaches laitières pour vivoter comme femme de colon. Ici, à Rouyn, en 1951, sa famille ne mourrait pas de faim et ne manquerait pas de l’essentiel grâce au secours direct de la paroisse Saint-Michel, aux bons soins des Filles d’Isabelle et à la générosité du Club Kiwanis. Son mari, Philippe, n’oserait plus l’embêter, au dire du notaire. Corona appréhendait quand même l’apparition de Philippe dans sa vie. La mémoire du corps imprègne des marques invisibles mais très réelles dans toutes les fibres de la personne qui a subi des sévices physiques. L’instinct de survie gardait donc constamment Corona sur le qui-vive. La jeune femme restait inquiète, craintive, l’œil ouvert et la conscience en effervescence, tel un malheureux animal traqué.
Cette nuit-là, la grande Corona s’éveilla en sursaut, dans sa chambre au deuxième étage de son logement. En pleine noirceur, elle tira en vain à plusieurs reprises la longue corde reliée à l’ampoule du plafond. Elle aurait juré que Pierre venait de lui parler et qu’on marchait sur le bout des pieds avec grande précaution, en bas, sur le prélart neuf qui craquait par ailleurs à la moindre pression.

— J’ai dû rêver, se rassura-t-elle.

Dehors, un orage tardif pour la saison pétardait son tonnerre courroucé sur cette fin d’automne 1952. Corona avait de tout temps aimé l’orage mais se sentant épuisée subitement, elle frissonna, étourdie par le fracas des coups répétés. Avec courage, elle sortit de sous son édredon usé et mit pied à terre dans l’obscurité pour jeter un coup d’œil par la fenêtre du passage par où des éclairs majestueux mais sinistres pénétraient en rafale en blanchissant les murs. L’électricité n’avait pas résisté à la vélocité du vent puisque la noirceur totale envahissait l’espace dès qu’un éclair y mourait en zigzaguant. La maman en longue jaquette pâle descendit l’escalier jusqu’en bas, en s’appuyant sur la rampe branlante. Tout l’intérieur du salon à aires ouvertes et celui de la petite cuisine adjacente s’éclairaient sporadiquement en même temps que les coups de tonnerre résonnaient en crescendo: l’orage battait son plein. Elle s’assura que ses deux portes étaient bien barrées, au nord et au sud des deux appartements puis, elle se dirigea à tâtons à côté de son poêle à bois en cherchant sa grosse théière sur un petit poêle électrique à deux ronds posé sur le comptoir: heureusement, le thé encore tiède serait délicieux.

— Bonyenne, qu’est-ce qui m’prend de penser que Philippe est ici… Y a personne, voyons : j’suis seule en bas pis les enfants dorment en haut dans leurs deux chambres… J’irai jeter un coup d’œil dans celle des filles en remontant : peut-être que l’une des quatre a été réveillée par l’orage.

Quant à ses deux garçons, Cyrille et Michel, elle aurait parié qu’ils dormaient à poings fermés, inconscients des assauts du tonnerre. Corona avala une bonne gorgée du liquide tiède mais amer, recracha les quelques feuilles de thé qui lui collaient au palais et se retrouva vite en pensée devant la tombe fermée de Pierre exposée dans le salon familial.

C’était devenu un rituel sacré : chaque nuit depuis l’enterrement, elle revivait minute par minute l’unique soirée de veille au corps qu’elle avait offerte à Pierre Gélinas, l’homme de sa vie. Elle aurait pu le faire exposer au salon funéraire Darby, sur la rue Perreault, mais ce service n’était pas gratuit, loin de là, et le salon funéraire était ouvert au grand public ce qui ne convenait surtout pas à un couple qui avait vécu hors des normes de la religion catholique. D’ailleurs, le cercueil avait été scellé parce que Pierre, défiguré par sa chute à la mine, n’aurait pas été reconnaissable, au dire de l’embaumeur. Elle voulut donc le garder tout près d’elle et de leur fille Louise, dans l’intimité totale et jusqu’au moment ultime, jusqu’au grand déchirement, jusqu’à la vraie fin irréductiblement terminale où le corbillard reconduirait son conjoint au cimetière de Rouyn pour y être enterré. Sous le regard éploré de la sœur de Pierre, madame Pagé, sous l’œil humide de sa bonne amie d’Évain, madame Brûlé, sous les yeux secs mais les cœurs attendris de son frère Edmond et de Georgette, la femme de ce dernier, Corona avait assisté à l’enterrement avec ses six enfants qui trouvèrent moyen de s’amuser et de se chamailler, plus ou moins conscients de la douleur extrême de leur maman. Adossée à un grand pin qui la maintenait debout, du moins en apparence, Corona avait suivi la cérémonie machinalement, amenuisée par une simple robe noire en coton que lui avait offerte sa belle-sœur, Georgette. Son minuscule chapeau rond en feutre noir arborait une large voilette, noire également, qui ombrageait son visage pâli par la souffrance. Le cœur serré, elle ne bronchait pas et ne pleurait pas non plus ayant épuisé sa réserve de larmes. Qu’adviendrait-il d’eux maintenant que Pierre les avait quittés ? Quand tout fut terminé, sous une pluie fine mais glaciale, après la dernière poignée de terre et la bénédiction rapide de Mgr Albert Pelletier de la paroisse Saint-Michel, Corona sentit un bras protecteur la soulever littéralement pour l’aider à avancer, comme si elle pouvait encore avancer dans la vie, comme si tout n’était pas d’ores et déjà fini, comme si elle n’était pas morte elle aussi, en même temps que Pierre. Son frère Edmond, le notaire, la tint serrée contre sa hanche et lui murmura simplement :

— Viens, Corona : Georgette nous a préparé hier un bon dîner qu’il lui suffira de réchauffer. Ensuite, tu vas te reposer chez-nous.

Georgette, sa délicate belle-sœur pétrie de délicatesse et de compassion ajouta avec une conviction profonde en retirant délicatement ses souliers noirs à talons cubains:

— Toi, tu te reposeras et je m’occuperai de tes enfants, aujourd’hui. En soirée, j’irai t’accompagner pour les coucher et on jasera un peu, par la suite. Je ne te laisse pas seule ce soir, chère Corona !

Une pensée reconnaissante avait effleuré l’esprit de Corona : pauvre Georgette, elle a déjà tant à faire avec ses sept enfants et son emploi de secrétaire au bureau d’Edmond… Corona avait ébauché un semblant de sourire en signe de reconnaissance, convaincue qu’elle devait absolument reprendre ses forces car elle se sentait vidée de toute son énergie vitale.

— Et Pierre qui m’appelait Corona, sa couronnée, pensa-t-elle le cœur gonflé, au bord des larmes qui refusaient de se liquéfier. Couronne d’épines, s’il est une couronne sur ma tête en ce jour de l’enterrement de tous mes rêves… Pierre… Mon cher Pierre…

L’orage avait cessé et Corona décida de clore son rituel plongeon dans le passé qui lui serrait trop fort la poitrine en cette fin de nuit. Ses longs pieds nus et glacés remontèrent lentement l’escalier qu’elle avait si souvent gravi avec Pierre et elle retrouva son lit dans un désarroi total. Sans son amoureux, l’existence ne rimait plus qu’avec solitude. Elle se savait et se sentait tellement seule, réellement projetée au fond d’un gouffre aux parois si lisses et si sombres qu’elle n’imaginait même pas s’en sortir un jour. Plus rien ne serait jamais pareil : la vie ne retrouverait certes plus son goût festif ni ses airs endimanchés du temps de leur bonheur. Sa solitude lui parut soudain encore plus obscure et plus lourde à porter, façonnée des entraves d’innombrables boulets invisibles solidement attachés à ses frêles chevilles. Elle devait avancer quand même, coûte que coûte, un pas après l’autre, même si l’espoir n’était plus qu’un mot vide de sens qui sonnait faux dans sa triste réalité aussi mal accordée qu’un vieux piano brisé. La maman réussit tout de même à s’endormir, au petit matin, enroulée dans son angoisse oppressante. Malheureusement, les pleurs aigus de sa petite Louise de trois ans la réveillèrent aussitôt en sursaut.


AU SUJET DE L’AUTEURE

AU SUJET DE L’AUTEURE

Jeanne Jutras

Jeanne Jutras fut enfant de l’Abitibi mais elle habite la région de Saint-Jérôme depuis plus de 30 ans.

Romancière, elle s’adonne aussi à la poésie avec grand bonheur. Madame Jutras est retraitée de l’enseignement au secondaire où, à Amos, elle a exploité la poésie de Félix Leclerc, celle de Gilles Vigneault et celle de Jacques Michel, entre autres, en initiation poétique avec ses élèves. Elle a aussi enseigné au secondaire à Saint-Jérôme, durant plusieurs années.

Membre de l’Association des auteurs des Laurentides, elle a publié deux romans : Corona, ma mère (2010), Lucie l’enfant étrange (2013) et un recueil de poésie : La Quintessence de ma vie (2011), à La Fondation littéraire Fleur de Lys de Lévis, Québec

Madame Jutras fut coordonnatrice pour Poésie Académie qui offre encore avec grand succès un micro ouvert aux poètes adolescents et adultes de la région, à Saint-Jérôme, depuis le 19 mars 2013.

« Ma poésie s’avère réponse à un élan naturel du cœur jumelé à un jaillissement imprévisible de l’âme. Chaque prise de conscience de la beauté et de la bonté du monde me procure un état de gratitude sans borne à l’égard du Grand Programmeur de la vie », avoue madame Jutras.


DU MÊME AUTEUR

DE LA MÊME AUTEURE

Jeanne Jutras

Corona, ma mère
Roman
Jeanne Jutras
Roman,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2010, 408 pages.
ISBN 978-2-89612-353-7
Couverture souple couleur
Format 6 X 9 pouces
Reliure allemande
Exemplaire papier : 24.95$ canadiens
Exemplaire numérique (PDF): 7.00$ canadiens

Cliquez ici pour en savoir plus

 

La quintessence de ma vie
Poésie
Jeanne Jutras
Poésie,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2011, 172 pages.
ISBN 978-2-89612-374-2
Couverture souple couleur
Format 6 X 9 pouces
Reliure allemande
Exemplaire papier : 24.95$ canadiens
Exemplaire numérique (PDF): 7.00$ canadiens

Cliquez ici pour en savoir plus

Lucie, l’enfant étrange
Jeanne Jutras
Roman fantastique
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2012, 232 pages.
ISBN 978-2-89612-428-2
Couverture souple couleur
Format 6 X 9 pouces
Reliure allemande
Exemplaire papier : 24.95$ canadiens
Exemplaire numérique (PDF): 7.00$ canadiens

Cliquez ici pour en savoir plus


COMMUNIQUER AVEC L’AUTEURE

COMMUNIQUER AVEC L’AUTEURE

Jeanne Jutras se fera un plaisir de lire et de répondre personnellement à vos courriels.

Adresse de correspondance électronique

jeannejutras@hotmail.com


OBTENIR VOTRE EXEMPLAIRE

OBTENIR VOTRE EXEMPLAIRE

Papier ou Numérique

Corona au Lac Castanier
Jeanne Jutras
Roman
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, mai 2020,
382 pages. Format : 6 X 9 pouces.
Reliure allemande.
Couverture couleur souple.
ISBN 978-2-89612-582-1
Édition papier : 24.95$
Édition numérique : 7.00$ (PDF)

Vous avez le choix entre un exemplaire papier ou un exemplaire numérique (PDF)

Vous pouvez commander votre exemplaire papier avec le paiement en ligne PayPal ou avec un chèque envoyé par la poste

Vous pouvez commander un exemplaire numérique (PDF) uniquement avec le paiement en ligne avec PayPal.

Suivez les instructions ci-dessous selon vos choix.


EXEMPLAIRE PAPIER

EXEMPLAIRE PAPIER

Paiement en ligne avec PayPal

Canada : 39.95$ canadiens (TOUT INCLUS, y compris la manutention et les frais de poste)

Ailleurs dans le monde : Écrivez à l’adresse suivante car des frais de postes s’appliquent. renee-fournier@manuscritdepot.com

Paiement en ligne – Canada

Cliquez sur le bouton ci-dessous


Buy Now Button

Exemplaire papier

Paiement par chèque par la poste

Indiquez sur un papier

Le titre du livre et le nom de l’auteur
Votre nom (prénom et nom de famille)
Votre adresse postale complète
Votre adresse électronique
Votre numéro de téléphone
Complétez votre chèque payable à l’ordre de
Fondation littéraire Fleur de Lys inc.

Précisez le montant sur le chèque

Exemplaire papier

Canada : 39.95$ canadiens (Tout inclus)

Livraison : 21 jours ouvrables

Ailleurs dans le monde : Écrivez à l’adresse suivante pour connaître le montant du don demandé car des frais de poste s’appliquent : renee-fournier@manuscritdepot.com

Adressez-le tout à

Fondation littéraire Fleur de Lys
31, rue St-Joseph,
Lévis, Québec,
Canada.
G6V 1A8


EXEMPLAIRE NUMÉRIQUE (PDF)

EXEMPLAIRE NUMÉRIQUE (PDF)

Paiement en ligne avec PayPal

Partout dans le monde : 7.00$ canadiens (Tout inclus)

Livraison en pièce jointe à un courriel

Cliquez sur le bouton ci-dessous


Buy Now Button


Pour obtenir de l’aide

Courriel : contact@manuscritdepot.com

Téléphone : 581-988-7146 (Lévis, Québec, Canada)


Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Détours piégés – Série Jacques Audet – Tome 3, roman policier, Raymond LeBlanc, Fondation littéraire Fleur de Ly

DÉTOURS PIÉGÉS

  Série Jacques Audet – Tome 3

Raymond LeBlanc

Roman policier

Fondation littéraire Fleur de Lys

Lévis, Québec, mars 2020,

  520 pages. Format : 6 X 9 pouces.

Reliure allemande.

Couverture couleur souple.

ISBN 978-2-89612-582-1

Édition papier : 39.95$

Édition numérique : 7.00$ (PDF)


Menu de cette page

Présentation

Extrait

Au sujet de l’auteur

Du même auteur

Communiquer avec l’auteur

Commander un exemplaire papier

Commander votre exemplaire numérique (PDF)


PRÉSENTATION

PRÉSENTATION

Les choses commencent par « Œil pour œil », mais elles finissent rarement par « Dent pour dent ». Les joueurs ne jouent pas tous le même jeu ; ils ne respectent pas tous les règlements ou ils vont les changer en cours de partie.
Quand Jacques Audet décide de venger la mort de son frère tué bêtement en Afghanistan, il s’aperçoit rapidement que ses cibles ne restent pas immobiles à attendre ses coups. De fait, il ouvre un panier de crabes où ces derniers n’auront de cesse qu’ils se soient gavés d’au moins un morceau de la main fouineuse.

Mais quel est donc le prix de la vengeance ?

* * *

Raymond LeBlanc est professeur émérite de l’Institut des langues officielles et du bilinguisme de l’Université d’Ottawa. Spécialiste de la didactique des langues secondes, il a fait publier, seul ou en collaboration, au-delà d’une centaine de titres allant de l’article scientifique au test de performance langagière en passant par le matériel didactique destiné à l’enseignant et à l’apprenant. Après avoir déjà fait paraître dans la Collection Le peuple en écriture de la Fondation littéraire Fleur de Lys un recueil de sonnets intitulé Sonnets de la vie ordinaire, l’auteur présente avec Détours piégés, le troisième roman de la « Série Jacques Audet ».


EXTRAIT

EXTRAIT

Extrait de l’introduction

Le soir venu, le notaire avait décidé de prolonger le plaisir de se retrouver par un souper en tête-à-tête avec son meilleur ami, Donat Tanguay qui était ministre de la Défense nationale et des Forces armées au sein du gouvernement fédéral. Ce dernier connaissait bien son copain et il le voyait hésiter avant d’aborder un sujet qui le tourmentait.

— Ça doit arriver à la Défense que vous avez besoin de faire disparaître des gens. Comment vous y prenez-vous ?

— Quand tu dis « disparaître », tu parles de nos ennemis ou de notre personnel ?

— De votre personnel, bien sûr. Les ennemis, je pense connaître des gens qui sauraient comment. Je te parle de personnes qui sentent le besoin impérieux de devenir introuvables pendant un certain temps ou pour toujours.

— Il y a un service qui s’occupe de ce genre de situations, mais comme les personnes à cacher sont presque toujours com¬promises, il vaut mieux que le ministre ne soit pas au courant. Je pourrais essayer de me renseigner.

— Non, non, laisse tomber. De toute façon, je ne serais pas admissible à ces programmes.

Le notaire était alors tombé silencieux et son ami avait décidé de respecter ce silence. Il savait qu’il ne fallait rien brusquer. Ils étaient en train de siroter un cognac à la fin d’un souper bien arrosé à une terrasse du Vieux-Montréal. La journée avait été anormalement chaude pour un début d’avril et comme c’était souvent le cas, il allait maintenant falloir payer la note, car un orage montait à l’horizon. Dans le calme qui précède le déchaînement des éléments, le ministre avait alors doucement repris le dialogue.

— Si j’ai bien compris, c’est de toi qu’il s’agit quand tu parles de faire disparaître une personne.

— On ne peut rien te cacher, si j’ose dire.

— Mais pourquoi ? Tu fais partie d’un cabinet réputé, tu as été président de la Chambre des notaires, ta carrière va très bien…

— Et j’ai un placard où il commence à y avoir trop de squelettes. Il me faudrait du temps pour pouvoir y faire faire le ménage ou le faire moi-même au besoin.

— Tes squelettes, ce sont des fautes professionnelles ?

— Le plus souvent, oui, et toutes causées par la frénésie de faire de l’argent. Ce n’est pas quelque chose que vous connaissez en politique.

Le ministre avait accueilli cette remarque d’un éclat de rire qui avait détonné dans le silence qui régnait autour d’eux. Il avait alors pris le temps de boire un peu de son cognac avant de continuer.

— Tu te fais de grandes illusions si tu penses vraiment comme ça. La seule différence, j’imagine, c’est que nous faisons la plupart de nos tours pendables pour être réélus.

— Voyons donc !

— Tu veux savoir mon axiome en politique ? Gouverner, c’est faire ce qu’il faut pour être réélu. Toutes nos actions sont orientées vers ce seul objectif.

— Et si ce qu’il faut inclut des pratiques condamnables ?

— « Ainsi soit-il » répond-on, comme à la fin de la prière du soir au CASH de notre enfance.

 


AU SUJET DE L’AUTEURE

AU SUJET DE L’AUTEUR

Raymond LeBlanc

Après avoir complété les exigences du Baccalauréat ès arts à l’Université de Montréal (1960), Raymond LeBlanc obtint un Baccalauréat en pédagogie et un Brevet A d’enseignement (1962). Il poursuivit alors avec succès des études de Licence ès lettres, mentions Français, Anglais et Linguistique (1965).

Il passa ensuite trois ans sur le marché du travail, d’abord aux Écoles de langue de l’Université de Montréal dont il assurait la direction, puis au Bureau des langues de la Fonction publique fédérale comme spécialiste des contenus dans le matériel pédagogique en français langue seconde produit à l’intention des fonctionnaires dont le poste comportait des exigences de bilinguisme.

Il partit alors poursuivre des études de doctorat en France à l’Université de Grenoble. Sous la direction du professeur René Gsell, il obtint le Diplôme d’Études approfondies (DEA) en 1969. Mais les effets des évènements de 1968 en France perdurant et l’Université de Grenoble étant occupée au printemps 1970, c’est à l’Université d’Aix-Marseille qu’il put finalement soutenir une thèse de doctorat en linguistique portant sur l’évaluation des compétences langagières des apprenants de langues secondes ou étrangères (1970).

Recruté par le département de Linguistique de l’Université d’Ottawa cette même année, il fut d’abord professeur adjoint de ce département tout en assurant la direction de l’Institut des langues secondes (ILS), poste qu’il occupera pour un total de 16 années réparties sur trois mandats. Professeur agrégé en 1980, puis titulaire en 1987, il est maintenant à la retraite depuis 1999.

Au cours de sa carrière, Raymond LeBlanc fut désigné à plusieurs reprises comme porte-parole canadien dans des organismes internationaux. Mentionnons, par exemple, sa participation (1992-1998) à titre de représentant nord-américain au Comité pédagogique et de gestion de la filière LATA (Langue, Tourisme et Affaires) du programme AUPELF-UREF à l’Université Cheikh Anta Diop à Dakar, Sénégal.

Au Canada, il a contribué à l’étude sur l’état de l’enseignement des langues secondes au pays. Il fut d’abord membre de la Commission Bibeau sur l’enseignement des langues dans la Fonction publique − volet didactique (1976-1977) puis, à la suite du décès prématuré de H. H. Stern en 1987, il assuma la direction de L’Étude nationale sur les programmes de français de base pour le compte de Patrimoine canadien qui devait mener en 1990 à la publication d’un Rapport synthèse sous sa plume de même qu’à quatre autres ouvrages spécialisés examinant plus en profondeur les divers aspects de l’étude.

Au fil des ans, il a fait paraître, seul ou en collaboration, 14 livres et rapports spécialisés, 61 articles dans des revues scientifiques au Canada, aux États-Unis, en France et en Belgique et plus de 50 titres de matériel pédagogique. Il a aussi élaboré et normalisé 11 tests de compétences langagières pour le compte de divers ministères fédéraux, de sociétés d’État et de l’Université d’Ottawa. Il a également fait plus de 150 présentations orales (conférences d’ouverture ou de clôture, communications scientifiques, ateliers) partout au Canada et dans plus de 12 pays. Avec Claude Germain, il est l’auteur d’une Introduction à la linguistique générale (6 volumes). Il a contribué à la refonte de la méthode Le Français international, deuxième version et il a assuré plus de 40 stages de formation à l’utilisation de cette méthode qui a redéfini l’ensei¬gnement de la langue seconde au pays pendant de nombreuses années. Il a aussi élaboré et normalisé 11 tests de compétences langagières pour le compte de divers ministères fédéraux, de sociétés d’État et de l’Université d’Ottawa.

Il conviendrait aussi de signaler la série de vidéos Pour tout dire réalisée par l’Office national du film du Canada (ONF) au milieu des années quatre-vingt. Cette série fut conçue avec la participation de Roger Tremblay et ce sont eux qui en assurèrent également l’appareillage pédagogique. Ces productions reçurent à tour de rôle la Médaille d’or lors du International Film and Video Festival of New York − Teaching Resources (1988) et la Médaille d’or Panavision − vidéos pédagogiques) à Edmonton (1989).

Parmi les autres honneurs qui lui furent conférés en cours de route, on retiendra le Prix Ghislaine-Coutu-Vaillancourt de l’Association québécoise des enseignant-e-s de français langue seconde (AQEFLS) et le Prix Robert-Roy de l’Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS).

Enfin, au cours de l’année qui a suivi sa retraite, l’Université d’Ottawa lui a décerné le titre de Professeur émérite de l’Institut des langues officielles et du bilinguisme (ILOB) en reconnaissance à l’ensemble de sa contribution au domaine de la didactique des langues secondes et à la vie de son établissement.

Après avoir fait paraître un recueil de sonnets intitulé Sonnets de la vie ordinaire chez Fondation Fleur de Lys, l’auteur s’est lancé dans un ensemble de romans policiers mettant en vedette Jacques Audet. Il a déjà fait paraître Bien mal acquis… et La poudre aux yeux, les deux premiers volets (de quatre). Détours piégés constitue le troisième.

Marié depuis 1959 à Gisèle Painchaud, ci-devant professeure titulaire à la faculté des Sciences de l’éducation et vice-rectrice aux ressources humaines à l’Université de Montréal. Il est père d’un enfant, Michel, nucléiste et directeur du département de Médecine nucléaire à l’hôpital Saint-Joseph de Trois-Rivières. Pour la petite histoire, Michel est marié à Sylvie Tremblay (médecine familiale − Drummondville) et ils ont deux filles, Valérie et Geneviève, qui sont aussi médecins tout comme le sont leurs compagnons respectifs. La maladie qui pourrait emporter Raymond LeBlanc peut aller se rhabiller (!).


DU MÊME AUTEUR

DU MÊME AUTEUR

Raymond LeBlanc

 

Sonnets de la vie ordinaire
Raymond LeBlanc
Recueil de poésie,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2016, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-509-8
Couverture souple couleur
Format 6 X 9 pouces
Reliure allemande
Exemplaire papier : 24.95$ canadiens
Exemplaire numérique (PDF): 7.00$ canadiens
Cliquez ici pour en savoir plus

Bien mal acquis…
Série Jacques Audet – Tome 1
Raymond LeBlanc
Roman policier,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2017, 494 pages.
ISBN 978-2-89612-537-1
Couverture souple couleur
Format 6 X 9 pouces
Reliure allemande
Exemplaire papier : 39.95$ canadiens
Exemplaire numérique (PDF): 7.00$ canadiens
Cliquez ici pour en savoir plus

La poudre aux yeux
Série Jacques Audet – Tome 2
Raymond LeBlanc
Roman policier,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2017, 554 pages.
ISBN 978-2-89612-545-6
Couverture souple couleur
Format 6 X 9 pouces
Reliure allemande
Exemplaire papier : 39.95$ canadiens
Exemplaire numérique (PDF): 7.00$ canadiens
Cliquez ici pour en savoir plus


PUBLICATIONS PROFESSIONNELLES

LIVRES

Introduction à la linguistique générale – (en 5 volumes)

Phonétique (avec Claude Germain) PUM

Phonologie (avec Claude Germain) PUM

Morphologie (avec Claude Germain) PUM

Syntaxe (avec Claude Germain) PUM

Sémantique (avec Claude Germain) PUM

Étude nationale sur les programmes de français de base – Rapport synthèse Patrimoine canadien

Manuel technique – Test de français international (avec Doreen Bayliss) ICI Canada

Vingt-cinq ans d’enseignement des langues secondes à l’Université d’Ottawa (co-rédacteur)

L’approche communicative en enseignement des langues secondes (co-rédacteur) CEC

MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE

Le français international, Livre du maître et Livre de l’élève – Niveaux 1, 2, 3 et 4 (avec Pierre Calvé, Claude Germain, Florence Rondeau) CEC

Le français international – Cahier d’exercices – Niveaux 1 et 2 (avec Florence Rondeau)

Pour tout dire – Guide du maître, Guide de l’apprenant – Modules 1, 2, 3, 4 (avec Roger Tremblay) ONF

L’anglais, une approche naturelle – Module 1 et Module 2 (avec Roger Tremblay)

Drills in English Sentence Patterns, Books 1, 2, 3, 4 (avec Gilles Bibeau) CEC

Exercices systématiques sur les structures du français, Cahiers 1, 2, 3 (avec Michel Ladouceur) CEC

TESTS DE LANGUE

Test de français international, Version A et Version B ICI Communications Canada

Test de compétence en français langue seconde, Société canadienne d’hypothèque et de logement

ARTICLES

Self-Assessment as a Second Language Placement Instrument (avec Gisèle Painchaud) TESOL Quarterly

Les programmes d’immersion et l’habileté à communiquer, Études de linguistique appliquée

Second Language Instruction, Canadian Encyclopedia Plus

Le défi de l’intégration de la culture, Actes du XVe congrès de l’ACPI

Teaching the Receptive Skills at the Basic Level, Second Language Practice (Lise Duquette,

Ed.)

Le curriculum multi-dimensionnel – Questions d’implémentation, Études de linguistique Appliquée


COMMUNIQUER AVEC L’AUTEURE

COMMUNIQUER AVEC L’AUTEUR

Raymond LeBlanc se fera un plaisir de lire et de répondre personnellement à vos courriels.

Adresse de correspondance électronique

raymondleblanc33@gmail.com

 


OBTENIR VOTRE EXEMPLAIRE

OBTENIR VOTRE EXEMPLAIRE

Papier ou Numérique

Détours piégés
Série Jacques Audet – Tome 3
Raymond LeBlanc
Roman policier,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2020, 520 pages.
ISBN 978-2-89612-582-1
Couverture souple couleur
Format 6 X 9 pouces
Reliure allemande
Exemplaire papier : 39.95$ canadiens
Exemplaire numérique (PDF): 7.00$ canadiens

Vous avez le choix entre un exemplaire papier ou un exemplaire numérique (PDF)

Vous pouvez commander votre exemplaire papier avec le paiement en ligne PayPal ou avec un chèque envoyé par la poste

Vous pouvez commander un exemplaire numérique (PDF) uniquement avec le paiement en ligne avec PayPal.

Suivez les instructions ci-dessous selon vos choix.


EXEMPLAIRE PAPIER

EXEMPLAIRE PAPIER

Paiement en ligne avec PayPal

Canada : 39.95$ canadiens (TOUT INCLUS, y compris la manutention et les frais de poste)

Ailleurs dans le monde : Écrivez à l’adresse suivante car des frais de postes s’appliquent. renee-fournier@manuscritdepot.com

Paiement en ligne – Canada

Cliquez sur le bouton ci-dessous


Buy Now Button

Exemplaire papier

Paiement par chèque par la poste

Indiquez sur un papier

Le titre du livre et le nom de l’auteur
Votre nom (prénom et nom de famille)
Votre adresse postale complète
Votre adresse électronique
Votre numéro de téléphone
Complétez votre chèque payable à l’ordre de
Fondation littéraire Fleur de Lys inc.

Précisez le montant sur le chèque

Exemplaire papier

Canada : 39.95$ canadiens (Tout inclus)

Livraison : 21 jours ouvrables

Ailleurs dans le monde : Écrivez à l’adresse suivante pour connaître le montant du don demandé car des frais de poste s’appliquent : renee-fournier@manuscritdepot.com

Adressez-le tout à

Fondation littéraire Fleur de Lys
31, rue St-Joseph,
Lévis, Québec,
Canada.
G6V 1A8


EXEMPLAIRE NUMÉRIQUE (PDF)

EXEMPLAIRE NUMÉRIQUE (PDF)

Paiement en ligne avec PayPal

Partout dans le monde : 7.00$ canadiens (Tout inclus)

Livraison en pièce jointe à un courriel

Cliquez sur le bouton ci-dessous


Buy Now Button


Pour obtenir de l’aide

Courriel : contact@manuscritdepot.com

Téléphone : 581-988-7146 (Lévis, Québec, Canada)


Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer