TERMINUS → PARTITION, Pour un État francophone indépendant en Amérique du Nord, essai politique, Yves Provencher, Fondation littéraire Fleur de Lys

TERMINUS → PARTITION

Pour un État francophone indépendant en Amérique du Nord

Yves Provencher

Essai politique

Fondation littéraire Fleur de Lys

Lévis, Québec, janvier 2020,

86 pages. Format : 6 X 9 pouces.

Reliure allemande.

Couverture couleur souple.

ISBN 978-2-89612-581-4

Édition papier : 24.95$

Édition numérique : 7.00$ (PDF)

Édition numérique : 7.00$ (ePUB)


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PRÉSENTATION

PRÉSENTATION

Dans cet essai, l’auteur pose d’abord un regard critique sur l’histoire de l’indépendantisme québécois depuis le début des années soixante. Ensuite, il fait la démonstration que le maintien du territoire actuel du Québec est incompatible avec la création d’un État indépendant francophone en Amérique du Nord et que la partition du Québec est désormais la seule voie pouvant mener à l’avènement de cet État. L’ouvrage se termine en suggérant une façon de procéder à cette partition.

Ce livre nous ramène à l’essentiel de ce qui constitue la nation. En remettant en cause le dogme de l’inaltérabilité des frontières du Québec, il ne manquera pas de susciter un vif débat.

* * *

Yves Provencher est né à Montréal au début des années cinquante. Il a complété une formation en comptabilité publique et ensuite en médecine. Il est un observateur de la politique québécoise depuis plusieurs décennies et a toujours été convaincu de la nécessité vitale d’un état indépendant pour les francophones du Québec.


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TABLE DES MATIÈRES

AVANT-PROPOS

INTRODUCTION

CHAPITRE 1 ─ LE CONTEXTE HISTORIQUE

Le référendum de 1980

Les conséquences de la défaite de 1980

Revenons au mur de l’électorat

La période inter-référendaire post-Johnson

Le référendum de 1995

L’argent et les votes ethniques

Le vaste champ de ruines

CHAPITRE 2 ─ LA PARTITION : LE POURQUOI

Les objectifs de l’indépendance

Un peu d’histoire démographique

La Loi 101 : une nécessité et une illusion

Revenons encore au mur de l’électorat

Un mur de l’électorat à dimensions géographiquement variables

Les objectifs incompatibles

Une question de réalisme

Un monde imaginaire

Couvrez cette idée que je ne saurais supporter

Être petit ou ne pas être

La partition et le nationalisme méprisé

Partitions au cours du dernier siècle

La partition et l’économie

La partition et le reste du Canada

CHAPITRE 3 ─ LA PARTITION : LE COMMENT

Considérations générales

Proposition d’un processus

1 – Le choix de l’option

2 – La distribution territoriale

3 – Le découpage territorial

Un exemple

Un processus autre

Commentaires sur certains concepts

− La non-discontinuité

− La majorité

− L’optimisation

Suffrages indépendantistes et configuration territoriale finale

Qui procédera au découpage territorial ?

Le cadre juridique de la partition

Une période de transition

La monnaie

La constitution du nouvel État

Lois et système judiciaire

CONCLUSION

Références bibliographiques

Au sujet de l’auteur

Communiquer avec l’auteur


EXTRAIT

EXTRAIT

Extrait de l’avant-propos

L’idée traitée dans cet ouvrage est née le 31 octobre 1995. Vingt-quatre années ont ainsi passé avant de la formaliser et la publier. Ce délai s’explique, entre autres, par le fait que les esprits, surtout chez les indépendantistes, n’ont jamais semblé être ouverts à la débattre. Elle a toujours été rejetée péremptoirement, jugée non recevable. Tout indépendantiste qui accepterait maintenant d’aborder ce sujet éminemment tabou témoignerait de la sorte de sa capacité à remettre en cause une conception rigide du territoire de la nation.

De quoi s’agit-il ? De la partition du territoire du Québec.

Cette idée n’est pas nouvelle. À ma connaissance, jusqu’à maintenant, essentiellement certains fédéralistes réfractaires à l’indépendance du Québec, même acquise par voie démocratique, y ont porté un intérêt. Dans le présent essai, ce qui peut étonner, voire déconcerter, est que cette idée soit proposée par un indépendantiste faisant la démonstration que cette option s’avère la seule bouée de sauvetage encore disponible pour ceux qui souhaitent l’avènement d’un État francophone nord-américain indépendant, considérant que, depuis le référendum de 1995, en observant l’évolution sociodémographique du Québec, la survie de la nation francophone paraît, au fil du temps, de plus en plus en péril.

Cet ouvrage expose, d’une part, les raisons pour lesquelles une modification de la frontière territoriale actuelle du Québec apparaît inévitable pour que les francophones puissent créer leur État indépendant, et, d’autre part, le processus par lequel ils pourront y parvenir. Ce projet représente, pour ainsi dire, une sorte de « révolution copernicienne ». Le concept de territoire national déjà spatialement déterminé, considéré inaltérable et constituant jusqu’à maintenant un des fondements de la vision indépendantiste du Québec, est substitué par le concept d’un espace territorial dont les limites seront tracées suite à l’union des régions du territoire actuel du Québec où les citoyens auront exprimé majoritairement, par référendum, leur volonté d’appartenir à un État indépendant. En d’autres termes, la population ne déterminera pas le statut politique du Québec à l’intérieur de ses frontières actuelles comme ce fut le cas lors du référendum de 1980 et celui de 1995, mais elle déterminera plutôt les frontières d’un futur État francophone indépendant, lesquelles seront tracées en fonction de la répartition territoriale des résidents ayant exprimé leur volonté de devenir citoyens d’un tel État.

Extrait de l’introduction

Le titre de cet ouvrage débute par « terminus ». Pour tous, ce mot évoque une arrivée en fin de parcours, l’impossibilité d’aller plus loin sur une ligne de transport. En fait, au terminus, il y a deux possibilités : soit que le trajet se termine parce qu’arrivé à la destination finale, ou soit qu’il s’agit d’un point de correspondance permettant de poursuivre le trajet dans une autre direction, celle-ci devant mener vers la destination finale.

Que signifie « arrivée en fin de parcours » ? De quel parcours s’agit-il ? On aura compris qu’il s’agit de toute la démarche d’accession à l’indépendance depuis le début des années 60. Dans la première partie de cet essai, l’analyse des faits historiques m’amène à conclure que cette démarche ne peut continuer sur la même voie, qu’elle est arrivée à un terminus, mais non à destination. Une correspondance pour s’engager dans une autre direction s’avère inéluctable. Cette direction doit mener à une solution définitive de la question de la survivance francophone en Amérique du Nord. Il faut mettre fin le plus tôt possible à cette angoisse résultant de notre persistante et pénible interrogation sur le temps qu’il nous reste à vivre.

Extrait du Chapitre 2 – La partition : le pourquoi

Mais, considérant qu’un des obstacles majeurs à l’accession à l’indépendance par voie démocratique, en l’occurrence le bloc anglophones-allophones, est situé dans un territoire bien circonscrit, les indépendantistes se trouvent alors face à une alternative qu’ils ne peuvent esquiver, et laquelle se définit de la façon suivante : ou bien l’intégrité du territoire actuel du Québec est maintenue avec son bloc minimal de 20% opposé à l’indépendance, auquel cas, il y a une quasi-impossibilité mathématique de réaliser l’indépendance politique, ou bien il y a renonciation à une portion du territoire actuel, permettant alors, vraisemblablement, l’accession à l’indépendance politique d’un territoire français en Amérique du Nord.


AU SUJET DE L’AUTEURE

AU SUJET DE L’AUTEUR

YVES PROVENCHER

Yves Provencher, dont cet essai est la première publication, est né à Montréal au début des années cinquante.

Il fit ses études collégiales au Collège de Maisonneuve. Il s’inscrivit ensuite à l’École des Hautes Études Commerciales de Montréal où il obtint un baccalauréat en administration des affaires, option comptabilité publique, lui permettant d’être admis à l’Ordre des Comptables agréés du Québec.

Après quelques années dans une firme importante de comptables agréés, il décida de se réorienter en médecine. Il fut admis à la faculté de médecine de l’Université de Montréal et ensuite au Collège des Médecins du Québec à titre d’omnipraticien.

Il exerça sa pratique d’abord dans une polyclinique, puis en CLSC et finalement dans un centre de réadaptation. Il se retira de la pratique en 2013.

Parallèlement à ses activités professionnelles et familiales, il a constamment porté un intérêt particulier à la politique, n’ayant cependant jamais été membre d’un parti. Il a toujours été fermement convaincu de la nécessité de l’indépendance pour assurer la survie et l’épanouissement des francophones d’Amérique du Nord.


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yvesprovencher2004@yahoo.ca


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TERMINUS → PARTITION
Pour un État francophone indépendant en Amérique du Nord
Yves Provencher
Essai politique
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, février 2020,
86 pages. Format : 6 X 9 pouces.
Reliure allemande.
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ISBN 978-2-89612-581-4
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La laïcité dévoilée – Redécouvrir la laïcité au-delà de la rectitude multiculturaliste, Essai politique, Jacques Savard, Collection Québec, Fondation littéraire Fleur de Lys

La laïcité dévoilée

Redécouvrir la laïcité au-delà de la rectitude multiculturaliste

Jacques Savard


DONNÉES AU CATALOGUE

La laïcité dévoilée
Redécouvrir la laïcité au-delà de la rectitude multiculturaliste
Essai politique
Jacques Savard
Collection Québec
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2019
244 pages
ISBN 978-2-89612-562-3


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PRÉSENTATION

Au Québec, la laïcité, sa raison d’être et ses fondements ont très peu fait l’objet de commentaires, malgré les nombreux débats qui prétendaient en débattre. Elle a été tenue pour acquise et noyée dans l’absolutisme allégué de la liberté de religion et de son délire vestimentaire.

Quelles sont les différences et les similitudes de la laïcité républicaine et de sa contrefaçon dite « ouverte » ? Quel objectif social devraient-elles satisfaire ? Comment s’en acquittent-elles ? Sa forme républicaine est-elle véritablement incompatible avec les chartes ? La laïcité dévoilée répond à ces interrogations. L’auteur revoit attentivement les concepts d’intégration, de multiculturalisme et d’interculturalisme dont il propose une nouvelle définition plus générale et plus réaliste. Il passe aussi en revue les conclusions cruciales du jugement de la Cour suprême sur la prière à Saguenay et s’attarde en particulier à sa définition de la neutralité réelle de l’État.

La laïcité dévoilée décrit une politique basée sur un groupe de valeurs fondamentales établissant un lien organique avec la Charte des droits et libertés et ouvrant la porte à une vision sociale de la laïcité.


DÉDICACE

À tous ceux, jeunes et vieux, à qui on n’a jamais sérieusement expliqué la laïcité.


ÉPIGRAPHE

« La laïcité est donc un cadre juridico-politique qui tient à la nécessité de faire vivre ensemble dans la même société des êtres humains différents par leurs convictions spirituelles : les athées, les agnostiques, et les croyants ».

Henri Peña-Ruiz


TABLE DES MATIÈRES

AVANT-PROPOS

L’impasse

Reconnaissance académique

PARTIE I – LE DIAGNOSTIC

CHAPITRE 1 – Considérations préliminaires

1.1 Une histoire de valeurs et de bien commun

1.2 Les conditions gagnantes

1.3 Prédominance du phénomène religieux

1.4 Un État « tolérant » ou un État « laïque » ?

1.5 Interpénétration des extrêmes

1.6 Libéralisme politique

1.7 De la tolérance à la démission

1.8 Remise en question

CHAPITRE 2 – Gestion de la diversité

2.1 Le multiculturalisme, une religion séculière

2.1.1 Perspectives légales et constitutionnelles

2.1.2 Une vision politique binaire

2.1.3 Les dogmes du multiculturalisme politique

2.1.3 Dérives sociales

2.1.4 Dérives antidémocratiques

2.1.5 Pour l’avenir du débat

2.1.6 Conséquences politiques

2.2 L’interculturalisme, la voie du milieu

2.2.1 Pourquoi choisir l’interculturalisme ?

2.3 Des définitions

2.3.1 Critiques de l’interculturalisme

2.4 À la recherche des valeurs communes

2.4.1 L’intégration

2.4.2 Méthodologie

2.4.3 Recoupements des valeurs

2.4.4 Droits de la dignité humaine

2.4.5 La liberté de conscience

2.4.6 Égalité et justice

2.4.7 Libéralisme politique et démocratie

2.4.8 Les valeurs fondamentales de la Charte fédérale

2.4.9 Conclusion sur les valeurs communes

2.5 La question de l’identité

2.5.1 Le faux débat identitaire

2.5.2 La construction de l’identité commune

CHAPITRE 3 – Évolutions de la laïcité

3.1 Chez nous d’abord

3.1.1 Le réveil du Québec

3.1.2 Le débat qui a déraillé

3.1.3 Le projet de loi 60

3.2 La gestion des religions à l’étranger

3.2.1 Chez les Anglo-saxons

3.2.3 Histoire française

3.3 Critiques des deux archétypes exclusifs

3.3.1 Sécularismes comparés

3.3.2 Division ou mise en commun ?

3.3.3 La laïcité « ouverte »

3.3.4 Pouvoir de sanction et de coercition

CHAPITRE 4 – La Charte des droits, la clé de voûte

4.1 La vision de la Cour suprême

4.2 La liberté de religion

4.2.1 Conscience, croyances et religion

4.2.2 Une liberté de religion construite

4.2.3 La religion subjective

4.3 Des limites à la liberté ?

4.4 Une hiérarchie entre les droits et libertés ?

4.5 L’interprétation de la Charte

4.5.1 Limitations intrinsèques

4.5.2 Une première limitation intrinsèque

4.5.3 Le test « Oakes »

PARTIE II – LE MODÈLE DE VIGILANCE

CHAPITRE 5 – Équilibre des libertés

5.1 L’approche fondamentale

5.2 Les principes généraux

5.2.1 Qu’est-ce que la laïcité ?

5.2.2 La séparation entre églises et État

5.2.3 La neutralité de l’État

5.3 Le nouveau modèle

5.4. Une laïcité établie sur des valeurs

CHAPITRE 6 – L’espace public et l’espace étatique

6.1 L’exercice des droits et libertés dans l’espace public

6.2 Responsabilités laïques

6.3 Le pouvoir législatif

6.4 La laïcité en absence de l’État

6.4.1 Relations entre les citoyens

6.4.2 Licence de discriminer

6.4.3 Discrimination et égalité dans le privé

6.5 Discriminations interreligieuses

PARTIE III – LAÏCITÉ APPLIQUÉE

CHAPITRE 7 – Les vêtements et les signes religieux

7.1 Les signes religieux ostentatoires

7.1.1 La kippa

7.1.2 Le turban

7.1.3 Le voile, ce cas si particulier

CHAPITRE 8 – Les pratiques religieuses  dans la fonction publique

8.1 L’école laïque

8.1.1 Les droits des mineurs

8.1.2 L’école, un environnement si particulier

8.1.3 La liberté de religion des enfants

8.1.4 Enseigner et non endoctriner

8.2 Les écoles confessionnelles

8.3 Les collèges et les universités

8.4 Les soins de santé

8.5 La loi 62

8.6 Discrimination religieuse

8.6.1 À l’égard des personnes

8.6.2 À l’égard des fonctionnaires

8.6.3 À l’égard des groupes identifiables

CHAPITRE 9 – Considérations pour le futur

9.1 Le nouveau paysage

9.2 Défis à rencontrer

9.2.1 Un développement stratégique

9.2.2 Démentir les mensonges multiculturalistes

9.2.3 Proposer une vision claire de la laïcité

CONCLUSION POLITIQUE

ANNEXES

ANNEXE 1 – Ébauche de proclamation d’un régime de laïcité

Charte de la laïcité du Québec

ANNEXE 2 – Notes bibliographiques

AU SUJET DE L’AUTEUR

COMMUNIQUER AVEC L’AUTEUR


EXTRAIT

AVANT-PROPOS

L’impasse

Jusqu’ici, on a présenté aux Québécois deux modèles de laïcité manifestement contradictoires. Les deux ont conduit à des impasses. Pour l’archétype républicain, c’est l’aveuglement du Parti québécois qui l’a détruit en raison d’un projet de loi mal justifié, mal ficelé, incomplet et incohérent, sans parler de son incompétence crasse à le défendre. Intituler sa proposition « Charte des valeurs » présageait déjà du détournement de débat qui allait s’ensuivre. Au lieu de parler de laïcité, de ses principes fondamentaux et de ses objectifs, on a discuté du voile islamique. On l’a allègrement confondu avec la laïcisation, la neutralité, l’identité nationale, l’athéisme, le libertarisme, les caprices culturels, sans oublier, il va sans dire, sa grotesque réduction à un simple code vestimentaire. Les échanges ont vite pris l’allure d’une guerre religieuse. On a démonisé la laïcité en la dépeignant comme un répugnant culte « d’exclusion » recherchant tout simplement l’éviction de la religion de l’espace public ; ses partisans furent réduits à une secte d’adorateurs des esprits maléfiques de l’intolérance, de la xénophobie et de l’islamophobie. Les fanatismes se sont ainsi déchaînés dans leur mode binaire exclusif habituel. Tous n’ont pas été atteints ! Heureusement ! Mais, il y en a tellement eu !

Le pendant glorieux de la diabolique « laïcité républicaine » fut la triomphante « laïcité ouverte » dont les défenseurs, dissimulés sous les voiles de la liberté absolue de religion, n’osaient même pas seulement concevoir l’hypothèse d’un possible questionnement des communautarismes religieux ou des comportements de leurs croyants. Mais le tourbillon de son triomphe initial finira finalement par la mener, elle aussi, à la déchéance. Ce fut une mise à mort magistrale, celle de la « laïcité ouverte ». Elle a été exécutée froidement, méthodiquement, par une Cour suprême unanime qui a déboulonné un à un tous ses phantasmes de neutralité « légère », « ouverte », « inclusive » ou « patrimoniale », pour la laisser sans aucune assise juridique crédible. Après cette répudiation radicale, le Québec se retrouvait en fin de compte à court de modèles tout pensés d’avance. Les deux propositions avancées ont finalement été désavouées. La première par l’étourderie des politiciens, l’autre par la froide analyse des magistrats. Impasse ! Que faire ? Il ne nous reste qu’à nous relever les manches et nous dessiner un modèle bien à nous, à partir de ce qu’il y avait de meilleur dans les deux offres écartées : la liberté, l’égalité et le respect de la dignité humaine.

L’expérience nous a enseigné que les débats entourant la laïcité se résument la plupart du temps à un brassage des mêmes vieux clichés mal définis auxquels on attribue une valeur dogmatique, tout en faisant peu de cas de leur véritable signification. De trop nombreux intervenants ont facilement laissé voir leur maîtrise rudimentaire de ses concepts, de sa nature, de ses principes et de ses objectifs. Pour être vraiment sincère, il faut reconnaître qu’ils requièrent aussi un sérieux dépoussiérage après les campagnes de désinformation qui ont accompagné les initiatives des dernières décennies.

Jusqu’ici, le débat a été pratiqué à un niveau de superficialité intolérable. Il fallait tout revoir à partir des éléments les plus fondamentaux. Tous les postulats devaient être réévalués dans la perspective de la réalité québécoise contemporaine et non en fonction d’un idéal romantique ou d’une tradition mal arrimée aux exigences du 21e siècle. En anticipant une éventuelle reprise du débat, j’ai souhaité creuser le sujet pour lever les ambiguïtés entourant les concepts de la laïcité, de la séparation et de la neutralité de l’État, comme d’ailleurs celui de la liberté de religion. Cet essai présente les conclusions de cet exercice, dégageant, je l’espère, une base théorique propice à l’élaboration d’une compréhension plus affinée de la laïcité répondant mieux ainsi au défi multiculturel contemporain.

Historiquement, sauf de trop rares exceptions, presque tous les systèmes de convictions ont montré une inclination prononcée à dominer et à contrôler la société pour imposer leur vision. En Amérique du Nord, aujourd’hui, les grandes religions traditionnelles ont officiellement renoncé au cléricalisme, à l’exception d’une partie importante du mouvement évangélique américain. L’islam, par contre, ne l’a jamais répudié ; il fait toujours partie intégrante de sa vision politique. Ailleurs, dans certains pays d’Europe ou d’Amérique du Sud, le catholicisme défend encore avec ardeur le contrôle clérical qu’il exerce sur certaines sociétés. Il ne faut donc pas baisser la garde et cesser de s’opposer à cette vision antidémocratique du pouvoir politique qu’est le cléricalisme.

Nous pouvons faire mieux que les anciens modèles exclusifs extrémistes. Nous pouvons concevoir une laïcité fabriquant du commun plutôt que génératrice d’exclusions. C’est à cet objectif qui ne peut être réalisé sans compromis que se consacre cet essai.

Reconnaissance académique

N’étant qu’un penseur « amateur », ne bénéficiant pas de la bénédiction académique autorisant les pensées et les analyses méritoires, il me fallait souligner les multiples points d’ancrage subtilisés chez de nombreux auteurs que j’ai goulûment vampirisés. J’ai employé leurs mots selon mon bon plaisir pour faire avancer mon propos comme un grimpeur improvise son chemin dans la paroi en exploitant ses moindres anfractuosités ; la métaphore elle-même est adaptée de M. Maffesoli. De là, les nombreuses références mouchetant ce travail, en reconnaissance de la contribution de plusieurs auteurs, dont certains trouveront peut-être inappropriée l’intention imposée à leur texte. Au-delà de leur visée originale, ils ont influencé ma réflexion dans la direction exprimée.

« À l’encontre de ces rigides spécialistes, ayant une compréhension des choses de la vie bornée par des scrupules surannés, il vaut mieux rester, en son sens étymologique, un “amateur”. Ouvert à cette aventure qu’est la vie de l’esprit : tout comme la vie tout court. Aux demi-lettrés enclos dans leurs certitudes, préférer la sensibilité théorique sachant unir l’intelligence et le sens de l’expérience. »

(Maffesoli [a], p. 16)

De la philosophie, de la science politique, de la sociologie et du droit, l’auteur de ces lignes n’est ni un professionnel ni un expert, mais un indomptable et assidu amoureux de lecture et de réflexion. Il n’exprime aucune opinion professionnelle, seulement les conclusions personnelles d’un lecteur curieux. Ce travail revendique, pour le citoyen en questionnement, le droit de s’intéresser à des sujets spécialisés et d’en cueillir, comme « amateur », les résultats qui lui semblent s’imposer. Les énoncés de cet essai ne sont que ça : des réflexions d’amateur. Les corporations peuvent se conforter, elles garderont toujours leur pleine capacité d’exercice et d’expression. On connaît l’infaillibilité dont elles savent faire preuve dans leur pratique!

Cet essai suit la progression de l’analyse qui l’a précédé. La première partie explore les deux archétypes de laïcité avec une très brève revue historique, incluant un inventaire de leurs idées maîtresses, de leurs principes opérationnels et des problèmes liés à leur application. Ensuite, un chapitre s’attarde au contexte constitutionnel canadien en revoyant attentivement les décisions pertinentes de la Cour suprême. La seconde partie développe un modèle praticable dans le Québec contemporain et décrit ses valeurs et les conditions nécessaires à sa mise en œuvre. Finalement, la troisième partie traite de certaines situations particulières, de même que de quelques questions devant être prises en compte dans la délivrance du nouveau régime de laïcité anticipé.

AU SUJET DE L’AUTEUR

L’auteur est né à Québec, d’une famille modeste, en novembre 1948, ce qui en fait un baby-boomer de la première vague. Il entreprend des études classiques grâce à une initiative inédite de la Commission scolaire de Québec qui souhaitait favoriser l’accès à ce programme d’études de qualité, alors presque exclusivement réservé à une élite bien nantie. La création des cégeps, en 1966, bouscule ses plans originaux en lui permettant d’obtenir son DEC avec la première cohorte à sortir des collèges, en 1968. Il s’oriente d’abord vers des études en droit. Elles l’occupent pendant trois ans, mais la réévaluation de ses intérêts l’amène à revoir ses orientations. Son insatiable curiosité pour les sciences le ramène rapidement à des études dans ce domaine qui se termineront par l’obtention d’un doctorat en chimie, décerné par l’Université Laval en 1984. Il poursuit des études postdoctorales à Paris et à Ottawa, en plus d’occuper différents postes d’enseignement dans les universités de Paris XIII, de Détroit, d’Ottawa, ainsi qu’à l’Université du Québec à Montréal.

Son expérience universitaire lui donne l’occasion de s’intéresser à la prévention et à la mitigation des accidents impliquant des produits chimiques en milieu de travail. Il devient, en 1988, conseiller en réponse d’urgence à CANUTEC, le « Centre canadien d’urgence transport », de notoriété internationale. Sa familiarité avec les propriétés des produits chimiques et leurs interactions est souvent mise à profit au cours de ses interventions dans des centaines d’accidents de marchandises dangereuses, sur les routes, sur les rails, dans le transport aérien et maritime. Il fut aussi amené à contribuer de manière importante à la rédaction du « Guide des premières mesures d’urgence 1992 », pour lequel le collectif d’auteurs s’est vu attribuer le « Canadian Best-Seller Awards », pour ses 125 000 copies vendues. Ce travail de référence fut plus tard entériné officiellement par l’ALENA pour normaliser, à la grandeur du continent, ses recommandations de réponses aux accidents de marchandises dangereuses.

C’est alors que la Garde côtière canadienne lui demande de prendre en charge le développement de son programme de réponse aux accidents chimiques maritimes. Il a alors l’opportunité de collaborer aux travaux de plusieurs comités techniques internationaux sous l’égide de l’Organisation maritime internationale. Il a ainsi été appelé à présider les activités du comité de rédaction de son « Manual on Chemical Pollution – Section 1 ». En 1998, la Direction générale du transport des marchandises dangereuses, à Transport Canada, lui confie la direction des affaires réglementaires, le groupe responsable de concevoir les amendements aux règlements et à la législation, ainsi que de délivrer les permis prévus à la Loi sur le transport des marchandises dangereuses. Ses responsabilités incluaient en plus la conception des normes réglementaires de fabrication et d’utilisation des conte­nants utilisés pour le transport des marchandises dangereuses. Il restera à ce poste jusqu’à sa retraite de la fonction publique fédérale en 2011.

Membre du mouvement laïque québécois et de l’Association humaniste du Québec, il est intervenu dans le débat entourant le projet de loi 60 du Parti québécois, pour y défendre la conception républicaine de la laïcité.


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Adresse électronique : laicitedevoilee@gmail.com


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