Le dernier livre – Pour les jeunes qui ne passeront pas leur vie à lire, Serge-André Guay, Fondation littéraire Fleur de Lys

Le dernier livre
LE DERNIER LIVRE – Pour les jeunes qui ne passeront pas leur vie à lire – Tout ce que vous n’apprendrez pas au secondaire et au collégial

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LE DERNIER LIVRE

Pour les jeunes qui ne passeront pas leur vie à lire

Tout ce que vous n’apprendrez pas au secondaire et au collégial

Essai, Serge-André Guay,

Fondation littéraire Fleur de Lys,

Lévis, Québec, 2022, 67 pages.

ISBN 978-2-89612-625-5

Exemplaire numérique (PDF) : Gratuit


EXTRAITS

PRÉFACE

Âgé de 15 ans, rendu en secondaire IV, je consacre mes dimanches soirs à mes devoirs tout en écoutant mon émission de radio préférée. L’animateur mobilise toute mon attention lorsqu’il affirme : « Ceux qui se donnent constamment raison, vivent dans un système (de pensée) sans failles. Or, c’est par les failles que la lumière entre ». Ce fut pour moi une véritable révélation.

Je reconnais dans mon entourage plusieurs adultes qui se donnent raison chaque fois qu’ils parlent. Ils s’expriment avec une telle force de conviction qu’il ne sert à rien d’essayer de remettre en question leurs opinions. Ils ont raison. En fait, ils se donnent raison comme si c’était là le but de toutes leurs conversations.

Pour tout vous dire, j’avais l’impression d’avoir tort avant même d’ouvrir la bouche lors des soupers familiaux. Alors, je me contentais d’écouter en silence. Je n’avais pas le goût de me confronter à mes parents en soutenant que je n’étais pas d’accord avec leurs affirmations. J’observais à quel point leur système de pensée n’avait aucune faille. À un moment donné, je me suis même demandé si être adulte procurait le pouvoir de se donner raison. Ainsi, un jeune ne pouvait pas avoir raison tant et aussi longtemps qu’il n’atteignait pas l’âge adulte.

C’est vrai, quand on est jeune, nous n’avons pas l’expérience des adultes. Mais rien n’empêche que nous ayons des idées et des opinions. Nous imitons nos parents. Certains jeunes se lancent dans des confrontations, parfois violentes, avec leurs parents et les adultes en autorité. Le prix à payer est souvent élevé : « Va dans ta chambre » ou, pis encore, « C’est ce que tu penses… mais tu te trompes, tu verras plus tard ».

Jeunes, on se rend compte que le monde dans lequel nous vivons n’est pas celui qu’on nous a annoncé et encore moins celui qu’on a imaginé durant notre enfance. Du secondaire I au secondaire V puis au CÉGEP, nous prenons conscience que le monde ne correspond pas aux promesses des adultes.

J’ai observé deux réactions au sein de mes collègues de classe. Certains refusent de se confronter au monde des adultes et s’enferment dans leur jeunesse. Les autres sont en colère parce qu’ils se sentent trahis et contestent. En fin de compte, la plupart des jeunes parviennent à se faire une raison pour profiter du système en place dans le monde. D’autres vivront toujours en marge de la société.

Ce livre ne sera pas utile à ceux et celles qui accepteront de se plier aux exigences du système et l’exploiteront au mieux de leurs connaissances et de leurs expériences.

Ce livre sera utile à ceux et celles qui, comme moi, décideront de vivre en marge de la société avec laquelle ils ne souhaitent pas (ou ne peuvent pas envisager) faire des compromis avec le système et s’accrochent à leurs idéaux.

En termes imagés, les premiers empruntent l’autoroute de la vie et les seconds préfèrent la route de campagne. Il n’y a pas de mauvais choix. Il s’agit simplement d’exploiter au maximum notre faculté de pensée, nos talents et notre créativité pour surmonter les obstacles.

Ce soir-là, je me couche tout en écoutant mon émission de radio, mais je suis distrait par ce fameux « La lumière entre par les failles ». Désormais, je ne vais plus chercher à colmater mes failles en cherchant à me donner raison pour laisser la lumière m’éclairer. Ce livre explique comment je profite encore de ce changement de cap à 65 ans.

Serge-André Guay


EXTRAITS

INTRODUCTION

CHAPITRE 1

Cette introduction, me dit-on, n’est pas écrite dans un langage adapté aux jeunes. À vous de juger.

La lecture de plusieurs livres vous est imposée par vos professeurs au cours de vos études secondaires et collégiales. Mais plusieurs d’entre vous n’aiment pas la lecture et n’en prendront pas l’habitude à la suite de leurs études. De plus, ces lectures scolaires ne vous préparent pas vraiment à la vie réelle. Il en va de même avec les programmes d’étude parce qu’ils excluent des informations essentielles depuis des décennies. Ainsi, tout au long de votre vie, vous découvrirez ces informations et conclurez « Mais pourquoi donc ne m’a-t-on pas dit cela lorsque j’étais jeune ? J’aurais gagné un temps précieux ». Voilà pourquoi je propose un dernier livre à ceux et celles qui ne passeront pas leur vie à lire. Je souhaite contribuer au développement de votre faculté de penser, l’enjeu principal de vos études.

Dans ce livre, je réunis tout ce que j’aurais aimé savoir dès mon adolescence et mes premiers pas dans la vie adulte. Un savoir acquis par la lecture de livres anciens et nouveaux et par ma propre expérience de la vie.

« Le dernier livre » propose tout ce que vous n’apprendrez jamais pour développer votre faculté de penser au cours de vos études secondaires et collégiales.

Critique de l’école et des programmes scolaires

Depuis des décennies, les décideurs des programmes scolaires épurent, pour ne pas dire, censurent les contenus et les méthodes d’enseignement. Ils écartent des sources de connaissances jadis essentielles. « Ils jettent le bébé (l’essentiel) avec l’eau du bain (le superficiel) » comme on dit. Pour prendre conscience de la situation du monde de l’enseignement, il faut un certain recul que seules les années et l’expérience permettent.

Aujourd’hui, l’école a perdu de vue les enseignements qui vous seraient utiles pour bâtir votre liberté de penser. Au fil des décennies, l’école est devenue ignorante et elle ne peut plus vous apprendre ce qu’elle ne sait pas (on ne donne pas ce que l’on n’a pas).

Pis encore, l’école vous isole toujours davantage du monde réel. Seuls les intervenants soumis entièrement à leur projet éducatif peuvent désormais entrer dans les écoles pour s’adresser à vous. Celles-ci veillent à ce que personne ne vienne vous corrompre avec des idées nouvelles autres que celles à ses programmes. Que ce soit au secondaire ou au collégial, l’école barre les portes à double tour à tous ceux et celles qui vous motiveraient à remettre en question votre apprentissage.

La critique ne date pas d’hier et demeure actuelle : « À quoi cela va-t-il me servir dans la vie ? ». Très souvent sans réponse satisfaisante, cette question laisse pourtant voir clairement des besoins non comblés par l’école depuis trop longtemps.

Les plus courageux d’entre vous s’accrochent et décrochent leur diplôme d’études secondaires et même collégiales. Ils y parviennent, non pas uniquement par le programme scolaire, mais surtout par leur attachement à leur milieu de vie, à l’école elle-même, à leurs collègues de classe et à leurs amis tout comme à leurs activités parascolaires sans oublier leur vie en dehors du cadre scolaire. Vous pouvez vous discipliner à rester enfermés dans une classe pour écouter les professeurs, à faire vos devoirs et à améliorer vos notes. Bref, votre réussite dépend de votre capacité à vous glisser dans le système et à lui donner ce qu’il demande, sans vous questionner.

Mais il faut une récompense pour tenir une telle discipline, une récompense quotidienne et durable. Vous la trouvez dans la vie parascolaire et sociale libre. Elle vous maintient à l’école ainsi devenue un simple lieu physique avec des facilités. « C’est déjà beaucoup », me diront des adultes qui ne veulent pas voir les jeunes traîner dans les rues ou décrocher. Mais ce n’est pas assez ! On peut toujours se rallier à l’idée qu’il faut que jeunesse se passe ou à celle beaucoup plus inspirante qu’il ne faut pas gaspiller sa jeunesse.

Vous savez fort bien que l’école ne vous prépare pas à la vie réelle, mais à un travail. Vous apprenez assez rapidement et à la dure que la vie réelle est toute autre que celle enseignée en classe.

Si on ne peut pas nier l’apport de l’école à l’acquisition d’une certaine culture générale, cette dernière demeure très limitée par les programmes d’enseignement imposés aux professeurs. Au Québec, les programmes scolaires ne vous instruisent pas de certains sujets pourtant jugés essentiels ailleurs dans le monde. La censure de ces sujets se maintient d’une réforme de l’éducation à l’autre depuis des décennies.

Dans les années 1950, les principales matières enseignées dans les collèges classiques sont les lettres, la philosophie et la rhétorique (art oratoire). Le programme des collèges classiques incluait, entre autres, des cours de logique et des cours de stylistique (étude des particularités d’écriture d’un texte). À cette époque, les programmes scolaires de ces collèges se fondaient sur les acquis de l’Homme depuis plus de 2000 ans. Dans les années 1960, les programmes scolaires québécois ont rejeté ces acquis historiques. Il s’agissait alors de rendre l’école accessible à tous et il fut décidé d’exclure des programmes scolaires du contenu classique. Plus de 2000 ans de connaissance furent relégués aux oubliettes.

J’ai trouvé quelques-uns des manuels scolaires utilisés dans les collèges classiques au cours des années 1950. Ma réaction : « Ah ! Si on m’avait enseigné ça, tout aurait été plus simple ».

Enfin, je me dois de vous sensibiliser au rôle exagéré de la psychologie dans vos écoles secondaires et dans vos collèges. Tout problème devient psychologique, du manque de confiance en soi à la dégradation de l’estime de soi en passant par les difficultés de concentration. L’école est psychologisante, c’est-à-dire qu’elle donne une valeur, une explication exclusivement psychologique à toute chose. Elle soumet abusivement tout événement à une interprétation psychologique. L’école s’accorde ainsi parfaitement avec la société tout aussi psychologisante dans laquelle on nous force tous à vivre, souvent pour notre plus grand malheur.

Arrêter de penser à demain, penser ici et maintenant

On vous motive à demeurer et à vous impliquer dans vos études en soutenant que vous devez penser à demain ou, si vous préférez, qu’aujourd’hui vous devez penser à votre avenir. Mais qu’en est-il du penser ici et maintenant ? Les programmes scolaires au secondaire et au collégial ne comprennent aucun cours consacré à votre faculté de penser et son développement. Pourquoi l’école ne vous enseigne-t-elle pas comment notre système de pensée fonctionne, comment l’ajuster en cas d’erreur de pensée, comment en profiter pour bien réfléchir ?

Si l’école se vante de développer l’esprit critique des jeunes, elle ne vous en donne pas vraiment les moyens puisqu’il n’y a aucun cours consacré uniquement à ce sujet au programme. On trouve ici et là, dans certains cours, des interventions en faveur de la pensée critique face à ceci ou cela. La mode, par exemple, est à l’esprit critique pour reconnaître les fausses nouvelles. Mais toutes ces interventions ne vous plongent pas au cœur de l’extraordinaire faculté de pensée reconnue à tout Homme et toute Femme. L’école donne des exemples précis de pensée critique sur des sujets tout aussi précis. Elle espère ainsi que votre esprit se formera par lui-même à la pensée critique à l’aide de ces exemplaires. Mais ce n’est pas ainsi ou par la bande que l’on forme à l’esprit critique. Il faut aborder le sujet de front. Ceci fait, peu importe les sujets et les situations, l’esprit critique joue son rôle. Il est acquis et en développement une fois pour toutes tout au long de sa vie. Mais l’école l’ignore ou n’a pas le temps de s’arrêter aussi longtemps au sujet. Elle se limite, comme mentionné ci-dessus, à de simples exemples d’application de l’esprit critique, mais n’aborde pas le développement général de l’esprit critique en soi.

De plus, pour enseigner l’esprit critique, il faut un esprit critique. Les universités québécoises ne forment pas vos professeurs à l’enseignement de la pensée critique au secondaire et au collégial. Les institutions scolaires françaises le font et nous retrouvons des cours et des manuels scolaires spécifiques au développement de la pensée critique auprès des jeunes. Ça n’est-ce pas le cas au Québec!

Une question de conscience

À l’adolescence ou lors de nos premiers pas dans la vie adulte nous développons notre propre conscience face à la vie, la famille, les ami(e)s, les collègues de classe, l’école… Plusieurs se rendent compte que le monde n’est pas ce qu’ils imaginaient. Certains d’entre vous se résignent et entrent dans le rang. D’autres portent un regard critique sur la société et se rebellent. Peu importe la situation dans laquelle vous vous retrouvez, il s’agit d’une question de conscience intimement liée à la pensée critique. Ce livre vous propose des moyens pour développer votre pensée critique.

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AU SUJET DE L’AUTEUR

Serge-André Guay

Marié et père de quatre enfants, Serge-André Guay est né à Lévis (Québec, Canada) en 1957. De formation autodidacte et travailleur autonome depuis près de 50 ans, il a tout d’abord été animateur, commentateur, chroniqueur, journaliste, recherchiste et rédacteur en chef au service de différents médias québécois et ontariens.

Puis, son expérience des médias et un stage de formation en Europe font de lui un éducateur aux médias dont les interventions sont recherchées par le milieu scolaire. Ensuite, à titre de consultant, l’utilité de ses plans d’action en communication et en marketing est vite appréciée.

Depuis 1990, il développe une expertise hautement spécialisée en recherche marketing, soit l’étude des motivations d’achat des consommateurs, axée sur l’évaluation prédictive du potentiel commercial des produits et des services, nouveaux et améliorés.

Pour ce faire, il retient la méthode et l’approche indirecte proposées par le chercheur américain Louis Cheskin, à qui il accorde le titre de premier scientifique du marketing.

Depuis, il a étudié les réactions sensorielles involontaires et les réactions inconscientes de plus de 25,000 consommateurs dans le cadre de plus d’une centaine d’études des motivations d’achat pour différents manufacturiers et distributeurs canadiens.

Il a signé de nombreux articles et donné plusieurs conférences percutantes. Il a aussi publié une série de vingt-quatre études traitant du caractère scientifique du marketing sous le titre “Science & Marketing”, Prédire le potentiel commercial des biens et des services”. À ses yeux, le marketing doit renouveler son efficacité sur des bases scientifiques rigoureuses.

Il n’hésite pas à questionner les idées reçues. Animé par une profonde réflexion sur la conscience et la condition humaine, il est un « libre-penseur-entrepreneur », plutôt analytique.

En 2000, il écrit un essai de gouvernance personnel sous le titre J’aime penser – Comment prendre plaisir à penser dans un monde où tout un chacun se donne raison.

En juin 2003, il met sur pied la Fondation littéraire Fleur de Lys, premier éditeur libraire francophone sans but lucratif en ligne sur Internet (https://manuscritdepot.com/).

En février 2022, il lance l’Observatoire québécois de la philothérapie (https://philotherapie.ca/).


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L’étoile du Nord, roman fantastique – Littérature Jeunesse, Claire Gagnon, Fondation littéraire Fleur de Lys

L’étoile du Nord

  Claire Gagnon

Roman fantastique

Fondation littéraire Fleur de Lys

Lévis, Québec, mai 2020,

 176 pages. Format : 6 X 9 pouces.

Reliure allemande.

Couverture couleur souple.

ISBN 978-2-89612-585-2

Édition papier : 24.95$

Édition numérique : 7.00$ (PDF)


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PRÉSENTATION

PRÉSENTATION

En cette nuit de Noël, Charlotte donnera naissance à son premier enfant. Malgré ses soixante ans, la mère et le poupon tout rose se portent à merveille. Attiré par les pleurs de l’enfant, le légendaire cheval de Noël s’approchera de la fenêtre pour y admirer le nourrisson. D’un seul coup de sabot d’or, une multitude d’étoiles rempliront la chambre de l’enfant. Aussitôt, il repartira gambader dans le village de Malva pour éparpiller des étoiles un peu partout. La sage-femme, de son côté, se chargera de répandre la nouvelle. Et c’est en franchissant le pont de pierres des champs que la rivière du souvenir lui dévoilera un secret.


EXTRAIT

EXTRAIT

Chapitre 1

La naissance de Gloria

Alors que le magnifique cheval de Noël s’amusait à caracoler dans notre village; Charlotte, aidée de la sage-femme, poussait de toutes ses forces. Avec toute la tendresse de son cœur, Malcom épongeait le front de sa compagne.

Courage bonne Charlotte ! lui dit la sage-femme. Je vois la tête du bébé. Une dernière poussée… peut-être… et je crois que…

Charlotte poussa encore une fois de toutes ses forces, puis le bébé arriva enfin au monde. Les pleurs de l’enfant étaient rassurants.

— C’est une fille ! s’exclama avec joie la sage-femme.

Charlotte prit son enfant sous le regard attendri de Malcom.

— Elle se nommera Gloria, lança Malcom.

— Regardez ! Regardez ! s’écria la sage-femme.

De la fenêtre de la chambre, le grand et musclé cheval brun était là, sans bouger, à examiner la petite famille.

— C’est une fille ! lui cria la sage-femme. C’est la petite Gloria.

Le cheval de Noël poussa quelques hennissements, puis, d’un coup de sabot d’or, une multitude d’étoiles s’éparpilla dans la chambre de Charlotte et Malcom.

Le cheval de Noël se cabra et reprit sa course un peu partout dans le village. Et comme à chaque nuit de Noël, le village fut rempli d’étoiles.

Évidemment, la sage-femme ne put s’empêcher de répandre la nouvelle. Elle marcha quasiment toutes les rues du village pour crier, à tous et à chacun, la naissance de la petite Gloria. C’est ainsi qu’en cette nuit de Noël, les villageois se sont collé le nez à la fenêtre de Charlotte et Malcom, pour y apercevoir ce poupon tout rose. Et les étoiles, qui ne cessaient de valser dans les quatre coins de la chambre, enchantaient les curieux.

C’est au petit matin de la nouvelle année que la petite Gloria fut présentée à la rivière du souvenir. Celle-ci calma ses flots pour mieux voir ce poupon bien rose.

— C’est notre fille Gloria, dit Malcom à la rivière du souvenir.

— Elle a hérité des cheveux roux de son père, ajouta Charlotte avec le sourire.

La sage-femme qui passait par là décida de s’arrêter un moment.

— Et malgré les soixante ans de Charlotte, continua la sage-femme, ce bébé se porte à merveille.

Mais le froid mordant de janvier obligea Charlotte et Malcom à retourner à la maison. La sage-femme demeura sur le pont de pierres des champs et regarda ce couple sexagénaire s’éloigner avec leur premier enfant.

— Veillez bien sur l’enchanteresse ! dit la rivière du souvenir.

— Que me dites-vous là ? demanda la sage-femme interloquée.

— Notre magnifique cheval de Noël lui a prodigué plusieurs dons, expliqua la rivière du souvenir. Elle aura besoin de votre aide.

— Que signifie tout cela ? Que dois-je faire pour cette enfant ?

— Vous le saurez en temps et lieu, répondit calmement la rivière du souvenir.

Sur ces mots, la rivière du souvenir devint silencieuse. La sage-femme crut bon d’en aviser Charlotte et Malcom, mais elle se ravisa. Elle continua son chemin.


AU SUJET DE L’AUTEURE

AU SUJET DE L’AUTEURE

Claire Gagnon

C’est en Mauricie, sur une petite ferme, que j’ai grandi. Dès que j’ai su lire, ce sont les contes de tante Lucille ainsi que ceux de la comtesse de Ségur qui ont rempli mon enfance. Mon intérêt pour les contes, les mythes et les légendes m’a conduit à l’U.Q.T.R où j’ai étudié en littérature. Par la suite, je me suis dirigée vers l’enseignement. J’ai surtout travaillé auprès de jeunes en difficulté qui fréquentaient les secteurs adaptés. Maintenant que je suis à la retraite, je consacre le plus clair de mon temps à écrire des histoires.

 


DU MÊME AUTEUR

DE LA MÊME AUTEURE

Jeanne Jutras

Le vieux Thomas et monsieur Eugène
Roman fantastique
Littérature Jeunesse
CLAIRE GAGNON
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2016, 216 pages.
ISBN 978-2-89612-525-8
Exemplaire numérique PDF : 7.00$
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Grand-père Gédéon et la légende du cheval de Noël
Roman fantastique
Littérature Jeunesse
CLAIRE GAGNON
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2018, 292 pages.
ISBN 978-2-89612-558-6
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Claire Gagnon

Claire Gagnon se fera un plaisir de lire et de répondre personnellement à vos courriels.

Adresse de correspondance électronique : lili.etoile@hotmail.com


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L’étoile du Nord
Roman fantastique
Littérature Jeunesse
CLAIRE GAGNON
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2020, 176 pages.
ISBN 978-2-89612-585-2
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Le petit-fils du sorcier, Tome III – Les voies parallèles, littérature Jeunesse, Pâquerette Béland, Fondation littéraire Fleur de Lys, 2019

Le petit-fils du sorcier

Tome III – Les voies parallèles

Pâquerette Béland

Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 152 pages.

ISBN 978-2-89612-574-6

Couverture souple couleur

Format 6 X 9 pouces

Reliure allemande

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PRÉSENTATION

PRÉSENTATION

— Où sommes-nous ?

— Sur le chemin de Travers, répondit le père Antoine.

— Quoi ! Le chemin de Travers ?

— Vous devrez toujours conserver ce bâton pour ne pas vous égarer sur d’autres voies parallèles. Quand vous reviendrez, il vous ouvrira le passage vers la conformité du monde. Continuons ! Nous serons bientôt chez Sage, en Travers. Il espère votre venue depuis de longs mois. J’ai déjà trop tardé à vous y conduire.

Un Sage m’attend en Travers ! Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

* * *

Alban le découvrira et toute sa vie en sera transformée.
Comment ? Vous le saurez, vous aussi, en suivant ses aventures sur Les Voies parallèles.


EXTRAIT

EXTRAIT

Notes

Aspect historique

Ce livre est une fiction et non un ouvrage historique. Tous les noms, personnages, institutions, sites et évènements relèvent de l’imaginaire, y compris les faits relatés en rapport avec les Congrégations religieuses. Toute ressemblance serait pure coïncidence.

Aspect linguistique de l’époque

Mis à part quelques personnages caractérisés par la graphie de leur langage, j’ai choisi de respecter l’enseignement de mon institutrice de première année, mademoiselle Desjardins, qui nous répétait : « Le français, ça ne s’écrit pas comme ça se prononce. »

J’ai aussi utilisé des mots du terroir qui décrivent des réalités spécifiques au Québec du XIXe siècle et parfois encore à celui d’aujourd’hui.

PREMIÈRE PARTIE – TRAVERS

CHAPITRE 1 – Quelle sorte d’instruction ?

Alban avait suivi le père Antoine à travers une dense forêt de conifères.

Au détour d’un sentier, une cambuse occupait le centre d’une sapinière. Un homme d’une trentaine d’années était assis sur un banc de quêteux accoté sur le mur d’en avant. Il expulsait la fumée de sa pipe en fines volutes. Il n’effectua aucun geste signifiant qu’il avait aperçu ses visiteurs. Il se contenta d’émettre :

—     Bonjour Alban ! Je t’attendais. Bienvenue dans le Travers du monde. Antoine, je vous remercie. Vous êtes toujours aussi efficace.

—    Le plaisir est pour moi, Sage, répondit Antoine. Alban, je vous laisse entre bonnes mains. Au revoir, mes amis.

Il contourna un arbre et disparut.

—    Père Antoine ! l’appela Alban, inquiété par ce départ instantané.

—    Tu le reverras, intervint Sage. Il voyage conti­nuellement en Travers. C’est sa force.

En Travers ?

Alban avança vers la cabane. L’homme vint vers lui et le poussa. Alban se retrouva sur le dos, le pied de Sage sur l’estomac. Il n’avait rien vu venir.

—    Pas méfiant.

L’homme lui tendit la main pour l’aider à se relever. Alban la saisit. Il bascula. Encore sur le dos.

Ayoille ! Quel rustre !

« Pis, pas de comprenure. Ça commence bien ! »

Sage lui tourna le dos et reprit sa pipe. Frustré, Alban se remit sur pied comme un boxeur.

—    Si vous voulez vous battre, je suis prêt.

Son adversaire bougea à peine la jambe. Alban perdit son ballant et recula de quelques pieds. Quand il recouvra son équilibre, Sage, pipe en main, semblait complètement indifférent à sa présence.

« Je m’en vais, énonça Alban. Je n’ai rien à faire icitte. » Il reprit son bâton et se dirigea vers l’endroit de son arrivée.

—    Pissou.

Il se retourna en grinçant des dents :

—    Je ne suis pas un pissou !

—    Montre-le.

Il laissa tomber son bâton, hurla en s’élançant vers Sage et buta contre la cabane. L’homme le saisit par le collet et le repoussa contre le mur.

—    Juste ça ! ironisa le Sage.

Alban essuya du revers de la manche le sang qui coulait d’une narine. Ce qui amplifia sa rage.

—    Vous n’êtes qu’un malvat. Je vous aurai.

Il fit mine d’avancer, tout en reculant, et répéta son manège plusieurs fois dans le but de distraire son adversaire; puis, brusquement, il plongea pour lui agripper les jambes. Il avait appris ces mouvements pendant ses cours de sport.

Il n’attrapa rien. Tout au plus un peu de terre au visage et sur les mains en rasant le sol.

—    Pas très convaincant. L’homme se rassit sur son banc. « Va puiser de l’eau à côté pour te laver, lui conseilla-t-il. Le frère Nicolas n’approuve pas que l’on déguste ses plats les mains sales. »

—    Le frère Nicolas ! Pourquoi parle-t-il de lui ? Il est à l’Abbaye, pas icitte, attesta-t-il.

Sage resta silencieux.

À reculons, Alban atteignit le puits; il tira une chaudière d’eau et en but une bonne rasade avant de se débarbouiller.

—    Viens, ordonna Sage.

Hésitant, il se tint sur ses gardes pour le suivre.

Le nouveau maître s’assit devant une petite table en bois et se concentra. Deux bols de l’Abbaye apparurent sous les yeux écarquillés d’Alban.

—    Comment avez-vous fait ?

—    Mange.

Ils contenaient du ragoût de bœuf cuisiné par le frère Nicolas.

C’est pour ça qu’il a parlé de lui…

Une fois vide, le bol de l’homme disparut.

C’est impossible, essaya de se convaincre Alban.

Sous le choc, il regarda le sien encore au tiers; son appétit n’était pas au rendez-vous. Plutôt que de perdre ce qui restait, il se hâta de l’achever.

—    Maintenant que tu as terminé, renvoie-le au frère Nicolas, lui recommanda Sage.

—    Le renvoyer ?

—    Oui. À la cuisine de l’Abbaye. Pour qu’il soit nettoyé.

—    Je ne sais pas faire ça. Et puis, si je ne l’avais pas vu disparaître, je n’y aurais pas cru.

—    Impotent en plus. Je dois donc tout te montrer ? Quelle misère ! D’un mouvement imperceptible du poignet, Sage leva le bol, le promena au-dessus de la table et le reposa. « Prends-le ! »

Craintif, il obéit.

Sage posa les mains sur celles de son apprenti.

—    Pense à l’endroit où vont les bols sales.

Ça, il le savait. Il les voyait dans sa tête. Un courant inattendu l’effleura et il perdit sa concentration.

« On recommence », dit patiemment le maître.

La deuxième fois, il laissa le courant magique péné­trer ses mains. En fait, c’était plus agréable qu’effrayant.

« Vas-y ! Dépose-le. »

Ses doigts s’agitèrent. Il échappa le bol.

Ouf ! souffla-t-il intérieurement.

« C’est un début. »

Le bol disparut. À la place, une théière remplie d’une mixture noire dégageait une odeur âcre. Le Sage en versa dans des tasses venues de nulle part.

Encore une apparition !

—    Bois.

Les battements de son cœur l’assourdissaient. C’est un vrai sorcier, cet homme ! Dire que je n’y croyais pas ! Il prit le temps de se calmer. Et si c’était empoisonné ? Non, il a déjà bu sa tasse, se répondit-il. Il évita de humer les vapeurs pour en avaler une gorgée. C’était moins infect que ça paraissait.

—    Ton instruction commence dès maintenant.

—    Mon instruction ? Avant le repas, ce n’était pas commencé ? ironisa-t-il.

—    Non.

—    Quelle sorte d’instruction ?

Les pattes de son banc s’écartèrent. Il se retrouva assis à terre. Et il s’était cogné la mâchoire en tombant.

Vingueu !

—    Suis-moi, ordonna-t-il.

Le temps de le rejoindre à l’extérieur, le toit de la chaumière s’écroulait.

Qu’est-ce qui… Les débris s’amoncelaient quand il se retourna.

—    Vous avez détruit la cabane ! Pourquoi ? Comment ?

L’homme, muet, prit son bâton et s’engagea sous les sapins.

Alban avait à peine avancé de trois pas que des racines s’entortillèrent à ses chevilles.

—    Déprends-toi.

Il les décrocha en s’éraflant les doigts et tenta de le suivre.

Pendant tout l’après-midi, il s’embourba, s’accrocha, culbuta, chuta dans un trou… À chaque obstacle, il se relevait, la colère décuplée.

Il ne le rejoignit qu’au moment où le jour déclinait. Sage était déjà assis sur son banc et s’amusait à lancer des torsades de fumées. La cambuse qu’il croyait détruite s’élevait derrière lui, intacte. De la viande inconnue cuisait sur un grillage au-dessus d’un feu.

—    On n’a pas droit à la cuisine du frère Nicolas, ce soir ?

Plutôt que de répondre à ce sarcasme, l’homme planta une tige de bois dans un morceau.

« J’en ai assez. Je m’en vais », décida Alban. Il chercha son bâton du regard. Il n’était plus à l’endroit où il croyait l’avoir laissé.

—    Tu t’en iras quand tu auras réussi à me suivre, répliqua Sage. Mange ! Il lui tendit la viande grillée.

Alban maugréa, vérifia ce sur quoi il allait s’asseoir et mastiqua sans un mot.

« Il y a un lit pour toi au fond de la pièce. Va dormir. »

Il obéit. Mais sans abdiquer.

Demain matin, je décampe.

Ce qu’il n’accomplit pas.

Il passa encore quelques jours étrivants avant de réaliser que s’il s’élevait du sol, il contournerait tous ces stupides obstacles. Comme sa mère quand elle lave les murs !

Et moi, quand je cours. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? se disputa-t-il.

— Fin du Chapitre 1 —


AU SUJET DE L’AUTEURE

AU SUJET DE L’AUTEURE

PAQUERETTE BÉLAND

Il y longtemps déjà, Pâquerette est née à Sayabec, un village de la Matapédia. Elle fréquenta l’école des Filles de Jésus où des cours de piano lui permirent de découvrir l’amour de la musique. Quand elle entra au secondaire, une autre passion l’attendait, celle de la littérature. Et c’est celle-ci qui influença son choix d’études collégiales.

À la fin de son Cégep, elle décida d’aller sur le marché du travail, un an ou deux, pour enseigner le piano. Une parenthèse qui se solda dix ans plus tard par un retour à l’Université de Rimouski en études littéraires, suivi d’une maîtrise en Bibliothéconomie, à Montréal.

Cette nouvelle profession lui permit de travailler dans des milieux différents, – Rimouski, Jonquière, St-Hubert – et l’amena aussi à rencontrer plein de gens intéressants, – libraires, éditeurs et bien sûr écrivains.  Mais ce fut surtout la présence continuelle des livres autour d’elle et de tous les mondes qu’ils renferment qui déclenchèrent son envie d’écrire. Et comme source d’inspiration, rien de mieux que la vallée qui la vue grandir et les pays qu’elle a visités.

Elle se mit à la tâche en février 2001 et depuis, l’écriture fait partie de son quotidien pour son plus grand plaisir.


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PRÉSENTATION

DE LA MÊME AUTEURE

LE CYCLE DE THÉO
Sakpédiak, mission de routine

Premier cycle de Théo

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.1.htm

À la rencontre d’Ôhn Ké Tou

Deuxième cycle de Théo

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.1.htm

Les traces d’un dieu

Troisième cycle de Théo

PÂQUERETTE BÉLANDRoman, fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.1.htm

LA SAGA DES PRADOV
La saga des Pradov

Tome I – Un héritage envoûtant

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, Saga familiale, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.2.htm

La saga des Pradov

Tome II – Le chant du coucou

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, Saga familiale, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.3.htm

La saga des Pradov

Tome III – Le nid de l’étranger

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, Saga familiale, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.4.htm

La saga des Pradov

Tome IV – Le Roussaillon

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, Saga familiale, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2012, 286 pages.
ISBN 978-2-89612-404-6

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.5.htm

Les trois Vallées – Les Chroniques de Jéléna

Tome I – Vallée de Flavia

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Série fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2014, 336 pages.
ISBN 78-2-89612-459-6

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.8.htm

Les trois Vallées – Les Chroniques de Jéléna

Tome II – Vallée d’Angéla

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Série fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2015, 416 pages.
ISBN 978-2-89612-471-8

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.9.htm

Les trois Vallées – Les Chroniques de Jéléna

Tome III – Vallée de Lucia

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Série fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2015, 460 pages.
ISBN 978-2-89612-493-0

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.10.htm

Les trois Vallées – Les Chroniques de Jéléna

Tome IV – Magicinum

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Série fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2016, 448 pages.
ISBN 978-2-89612-521-0

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.11.htm

Le petit-fils du sorcier

Tome I – Alban à Sayabec

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Littérature Jeunesse, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2017, 150 pages.
ISBN 978-2-89612-546-3

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.12.htm

Le petit-fils du sorcier

Tome II – Alban à l’abbaye

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Littérature Jeunesse, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 128 pages.
ISBN 978-2-89612-566-1

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.13.htm

Le petit-fils du sorcier

Tome III – Alban à l’abbaye

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Littérature Jeunesse, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 152 pages.
ISBN 978-2-89612-574-6

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Le petit-fils du sorcier
Tome III – Les voies parallèles
Pâquerette Béland
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 152 pages.
ISBN 978-2-89612-574-6
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Le petit-fils du sorcier, Tome II – Alban à l’abbaye, Littérature Jeunesse, Collection Le Peuple en écriture Pâquerette Béland, Fondation littéraire Fleur de Lys

Données au catalogue

Le petit-fils du sorcier
Tome II – Alban à l’abbaye
Littérature Jeunesse,
Collection Le Peuple en écriture
Pâquerette Béland,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 128 pages.
ISBN 978-2-89612-566-1
Exemplaire papier : 24.95$ (Canada)
Exemplaire numérique (PDF) : 7.00$


PRÉSENTATION

Alban poursuit ses études dans une Abbaye tenue par des Eudistes, avec l’idée de devenir clerc de notaire. Cependant, ses multiples talents attirent l’attention de ses professeurs qui détectent chez lui des dons particuliers et orientent leur enseignement différemment.

En plus de graduer comme architecte, la formation reçue lui permettra de découvrir des voies dont il ne peut encore imaginer l’existence.

Après qu’ils eurent ramassé et replacé les agrès de pêche, Alban s’engagea à la suite de son groupe dans le sentier menant à l’Abbaye. Le soleil perçait à peine les feuillus et le dénivellement du sol les obligeait à gambader.

Il se remémora le sauvetage de Valentin et le contact de son amie Lamurmurante. Sa satisfaction et son bonheur furent rompus par la vue des palissades de l’Abbaye. Il pensa à sa vie entre ces murs et une angoisse tenace le saisit à la gorge. Jamais il ne serait libre de faire n’importe quoi. Sa voie était tracée et il ne pouvait que la suivre. Si au moins, il en avait eu une petite idée !


EXTRAITS

Notes

Aspect historique

Ce livre est une fiction et non un ouvrage historique. Les personnages, sites et évènements relèvent de l’ima­ginaire, y compris les faits concernant les congrégations religieuses. Toute ressemblance ne serait que coïncidence.

Aspect linguistique de l’époque

Mis à part quelques personnages caractérisés par la graphie de leur langage, comme icitte, pis, je vas ou des è transformés en é, j’ai choisi de respecter le conseil de mon institutrice de première année, mademoiselle Desjardins, qui nous répétait souvent : « Le français, ça ne s’écrit pas comme ça se prononce. »

J’ai aussi utilisé des mots du terroir qui décrivent des réalités spécifiques au Québec du XIXe siècle et parfois encore à celui d’aujourd’hui. Vous les retrouverez dans un Lexique à la fin du livre.

CHAPITRE 1

Sainte-Angèle

Toute la famille s’était rassemblée autour d’Alban pour attendre le père Antoine devant la maison du grand-père Charles. Soudain, un garçonnet grimpé sur la clôture cria : « Y’a un attelage qui s’en vient ! »

Pour Alban, c’était le premier pas vers la voie menant à son destin. Cœur battant, il monta dans la voiture et envoya la main à ceux et celles qu’il quittait, dont certaines essuyaient leurs larmes, surtout sa mère et sa grand-mère.

Antoine plaça la malle contenant le trousseau de son récent passager à côté de celles des garçons recueillis en route et il reprit les rênes.

Alban observa ses nouveaux confrères avec intérêt et curiosité. Le plus âgé prit l’initiative des présentations.

— Salut ! Je m’appelle Léo, je suis en deuxième. Lui, c’est mon frère Télesphore. Il commence. On arrive de Mont-Joli.

— Alban de Sayabec, répondit-il. J’entre en pre­mière.

— Moi aussi. Ludger ; je viens de Padoue. Content de te connaître.

Ils se serrèrent la main.

Au lieu de traverser la rivière, le père poursuivit jusqu’à la ferme suivante où il fit monter un dernier garçon, prénommé Alphonse. L’attelage vira et s’engagea sur la traverse à gué pavée de larges pierres plates. Une route caillouteuse montait à travers les arbres aux troncs centenaires.

Alban reconnut chaque détour, prédit l’endroit où ils descendraient de voiture afin d’aider le cheval à gravir un à-pic et sut exactement à quel moment ils avaient atteint la frontière des terres de l’Abbaye. Ils traversèrent une forêt de conifères touffus pendant un demi-mille et débouchèrent devant les grandes portes. Un crucifix de bois rond poli dont le sommet était couronné d’épines sculptées servait de poignée.

Léo alla tirer la corde ; une cloche accrochée au poteau central tinta.

— Bonjour les arrivants ! salua le portier. Je m’appelle Baptiste. Bon séjour chez nous.

— Merci, mon frère, marmonnèrent les deux garçons de Mont-Joli.

Surpris par la haute taille de cet homme et son apparente force musculaire, Alban se retourna pour mieux l’examiner. Il ne ressemble pas à un religieux, pensa-t-il.

La voiture s’arrêta non loin de la chapelle et les élèves reprirent leurs biens. Un frère conduisit l’attelage vers l’écurie.

À pied, ils longèrent l’hostellerie, le réfectoire des visiteurs, puis passèrent sur le sentier recouvert d’un préau menant à leur classe de première.

« Léo, vous savez où se trouve votre classe, n’est-ce pas ? » vérifia Antoine.

— Oui, mon père. Je m’y rends tout de suite. Salut les gars ! On se reverra.

La porte ouvrait sur une salle qui lui avait paru immense lors de sa visite. Une allée centrale séparait les pupitres. Le bureau de l’instituteur devançait une large ardoise noire. Au fond, un poêle à deux corps était relié à une cheminée. Un escalier accoté au mur de droite menait au dortoir.

— Frère Simon ! héla Antoine.

— Je suis là.

Alban l’observa descendre les marches. Il lui sembla qu’il sautillait de l’une à l’autre sans vraiment y poser les pieds.

« Voici donc mes derniers élèves. Ah ! Télesphore de Mont-Joli ; vous vous êtes décidé à venir, vous ne le regretterez pas. » Il examina les autres garçons chacun leur tour. « Alphonse de Sainte-Angèle. Et vous, Ludger de Padoue ? » Il plongea ensuite son regard dans le sien. « Vous devez être le jeune homme de Sayabec ; Alban, c’est bien ça ? »

— Oui, mon frère.

— Vous pouvez dire : frère Simon.

— Bon ! intervint Antoine. Maintenant que les présentations sont faites, je vous laisse.

— Je vous remercie grandement. Les garçons, montez vous installer.

Il fut le dernier à s’engager dans l’escalier, juste avant son futur enseignant. Quand il entra dans le dortoir, il ne restait qu’un lit inoccupé. « Alban » était gravé en grosses lettres sur la tête de bois. À côté, sur l’unique porte de l’armoire, une couronne de laurier entourait son prénom finement ciselé.

C’est bizarre qu’ils aient pris le temps de sculpter ainsi le nom de chaque enfant ; une simple étiquette en papier aurait suffi, réfléchit-il.

Il l’ouvrit ; il découvrit un complet d’école, quatre chemises et un coupe-vent suspendus sur des cintres. Sur la tablette du haut, deux chandails pliés et une casquette portaient son nom brodé sous l’effigie de l’Abbaye, une croix à la tête couronnée d’épines. Comme celle de l’entrée ! Il enfouit ses propres vêtements et sous-vêtements dans les tiroirs et posa sa malle vide et ses chaussures en bas.

— Avez-vous terminé ?

— Oui, frère Simon, fusa de part et d’autre.

— Descendez dans la salle de classe. Je vais vous expliquer les règles de bienséance en usage dans notre Abbaye.

Il se mêla aux autres. Tous semblaient avoir le même âge que lui.

— Hé ! T’as pris ma place, souligna un garçon à Ludger.

— Ah ! Excuse-moi ! J’avais pas remarqué que les pupitres aussi étaient réservés. Il chercha son nom, trouva et s’y assit.

Alban monta l’allée centrale. Il savait où était le sien. Le premier. En avant.


AU SUJET DE L’AUTEURE

Il y longtemps déjà, Pâquerette est née à Sayabec, un village de la Matapédia. Elle fréquenta l’école des Filles de Jésus où des cours de piano lui permirent de découvrir l’amour de la musique. Quand elle entra au secondaire, une autre passion l’attendait, celle de la littérature. Et c’est celle-ci qui influença son choix d’études collégiales.

À la fin de son Cégep, elle décida d’aller sur le marché du travail, un an ou deux, pour enseigner le piano. Une parenthèse qui se solda dix ans plus tard par un retour à l’Université de Rimouski en études littéraires, suivi d’une maîtrise en Bibliothéconomie, à Montréal.

Cette nouvelle profession lui permit de travailler dans des milieux différents (Rimouski, Jonquière, St-Hubert) et l’amena aussi à rencontrer plein de gens intéressants (libraires, éditeurs et bien sûr écrivains).

Mais ce fut surtout la présence continuelle des livres autour d’elle et de tous les mondes qu’ils renferment qui déclen­chèrent son envie d’écrire. Et comme source d’inspiration, rien de mieux que la vallée qui l’a vue grandir et les pays qu’elle a visités.

Elle se mit à la tâche en février 2001 et depuis, l’écri­ture fait partie de son quotidien pour son plus grand plaisir.


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DE LA MÊME AUTEURE

Bien avant la fondation officielle de Sayabec, Martin, le fils aîné d’un moulineur de Sainte-Angèle, épousa Lantine, une native de l’endroit. Avant de compléter sa famille par une petite fille prénommée Blanche, le couple eut un premier enfant, Aldé, suivi deux ans plus tard par Alban. Aldé n’avait pas atteint l’âge de raison que déjà il savait qu’il serait moulineur comme son père et son grand-père paternel. Pour ce qui était d’Alban… Suspecté parce que différent, il niait vigoureusement la rumeur qui l’associait à son autre grand-père, celui qu’on avait qualifié de sorcier. Qui était-il vraiment ? Vous le saurez en lisant ce roman, Alban à Sayabec.

LE PETIT-FILS DU SORCIER

Tome I – Alban à Sayabec
Littérature Jeunesse,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2017, 150 pages.
ISBN 978-2-89612-546-3
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LE CYCLE DE THÉO

Sakpédiak, mission de routine
Premier cycle de Théo
Roman, fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3
En savoir plus

À la rencontre d’Ôhn Ké Tou
Deuxième cycle de Théo
Roman, fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3
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Les traces d’un dieu
Troisième cycle de Théo
Roman, fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3
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LA SAGA DES PRADOV

Tome I – Un héritage envoûtant
Roman, Saga familiale,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2
En savoir plus

Tome II – Le chant du coucou
Roman, Saga familiale,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2
En savoir plus

Tome III – Le nid de l’étranger
Roman, Saga familiale,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2
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Tome IV – Le Roussaillon
Roman, Saga familiale, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2012, 286 pages.
ISBN 978-2-89612-404-6
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LES TROIS VALLÉES
LES CHRONIQUES DE JÉLÉNA

Tome I – Vallée de Flavia
Roman – Série fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2014, 336 pages.
ISBN 78-2-89612-459-6
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Tome II – Vallée d’Angéla
Roman – Série fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2015, 416 pages.
ISBN 978-2-89612-471-8
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Tome III – Vallée de Lucia
Roman – Série fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2015, 460 pages.
ISBN 978-2-89612-493-0
En savoir plus

Tome IV – Magicinum
Roman – Série fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2016, 448 pages.
ISBN 978-2-89612-521-0
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L’étreinte du papillon, roman Jeunesse, Diane Jalbert Labelle, Fondation littéraire Fleur de Lys

L’étreinte du papillon

Roman

Diane Jalbert Labelle

Fondation littéraire Fleur de Lys

Lévis, Québec, 2018.

ISBN 978-2-89612-557-9

Exemplaire numérique ePUB : 7.00$


PRÉSENTATION

J’ignorais que le corps pouvait contenir autant de larmes. En fait, l’être humain est un océan.

Pendant que la vie change de cap vers une destination encore inconnue, dans sa tête le soleil éclate en mille fragments de poussière de larmes. Au cœur d’un dimanche maussade où les nuages hachuraient grossièrement le ciel dont les lueurs d’été s’estompaient graduellement, la nouvelle s’est répandue, comme une gifle qu’on reçoit.

S’il n’y avait pas eu autant de pilules dans la pharmacie, Maude-Élaine aurait choisi la lame à rasoir. Mais partir sans faire de bruit, couler dans un sommeil éternel s’était révélé l’unique solution. Il ne restait plus de place dans son cœur pour la vie, car tout l’espace était occupé par son impénétrable chagrin ; Frédérique n’était plus là.

Mais voilà que l’arrivée de Chopin et de Kévin change tout.


EXTRAIT

Chapitre 1

Je venais à peine de sortir de la douche quand, assise sur mon lit et m’interrogeant sur ce que j’allais porter samedi pour aller au Mousqueton, ma mère entra dans ma chambre sans frapper ; ce qui n’est pas dans ses habitudes.

— Maude-Élaine, j’ai quelque chose de très important à te dire, amorce-t-elle, en se tenant contre le chambranle de la porte.

— Je voudrais me sécher les cheveux, je n’ai pas le temps, maman.

— Maude, c’est très sérieux, ajoute ma mère avec un léger tremblement dans la voix.

Je comprends alors, qu’elle ne peut retenir davantage le secret qui lui monte au bord des lèvres et qui, je le perçois, lui chavire le cœur.

— Vous voulez divorcer, toi et papa ?

— Non ! Où es-tu allée pêcher une idée pareille ? C’est…

Sans terminer sa phrase, Michelle vient s’asseoir à mes côtés, sur mon lit jonché de vêtements.

Soudain, une armée de papillons chatouille mon abdomen. Souvent, cette sensation m’envahit lorsqu’un événement tragique plane à l’horizon.

Puis, ils se mettent à tourbillonner à travers tout mon corps ; ma mère va m’annoncer qu’elle a un cancer.

— Que se passe-t-il, maman, c’est ta santé ?

— Cest à propos de…

Je perçois au fond de son regard, le reflet de la plus grande inquiétude et, j’imagine les images qui se déversent dans sa tête, comme un torrent. J’ai l’impression d’entendre le rythme des battements de son cœur qui s’accélère graduellement.

— Mais parle, maman !

— Frédérique, lance-t-elle seulement.

— Quoi, Frédérique ?

— Elle est morte, Maude-Élaine.

Malgré elle, Michelle éclate en sanglots, comme si un énorme nuage venait d’exploser dans son cœur. Comme seule réaction je prends mère dans mes bras en tentant de la consoler, persuadée qu’elle perd les pédales et ne sait plus très bien ce qu’elle dit. Dans quelques secondes, le téléphone sonnera et Frédérique se trouvera à l’autre bout du fil et comme chaque soir, on passera une heure à jaspiner.

— C’est vrai Maude, un chauffard l’a heurtée à mort ! Les médecins ont confirmé son décès dès son arrivée à l’urgence de l’hôpital. Ses parents nous ont dit que si elle avait survécu, elle aurait été paralysée pour le reste de sa vie.

Soudain, tout s’embrouille. Mes projets d’avenir s’écroulent lentement et ma vie bascule en cette soirée pluvieuse d’automne.

Aucune explication ne peut justifier une telle horreur. Je refoule un tremblement, empêchant la tempête de déferler dans mes entrailles. Seul un long silence habite ma chambre qui revêt, tout à coup, un nouvel aspect sous le regard du déchirement.

Pendant que la vie change de cap vers une destination encore inconnue, dans ma tête le soleil éclate en millier de fragments.

Perdue au milieu d’un océan déchaîné qui menace à tout moment de me submerger dans le flot de ses vagues, je louvoie contre la tornade dans mon cœur.

— Ça ira, maman. S’il valait mieux qu’elle ne survive pas à cet accident, c’est préférable, je suppose.

D’un seul trait, j’avale les millions de projets que j’avais planifiés avec ma meilleure amie, Frédérique. Et je me sens grisée comme si j’avais ingurgité toute une bouteille de téquila. Ma tête tourne, égarée dans le tourbillon de mon chagrin qui se love tranquillement au fond de moi.

Subtilement, un profond calme s’empare de mon corps, tel un moment d’indifférence. Puis, le silence s’élève dans la pièce, intolérable et obscure.

— Ça va maman, ne t’en fait pas, dis-je à ma mère pour la rassurer.

Le tumulte dans mon cœur se repose de la contorsion qu’il vient de subir. Il sommeille temporairement.

* * *

J’ai dormi par à-coups, jusqu’à ce que l’alarme stridente du réveil me propulse dans la réalité du jour.

C’est ma dernière année scolaire et j’ignore complètement ce qui se passera après, simplement parce que Frédérique et moi avions projeté de parcourir le monde avec comme seul bagage, un sac à dos et quelques dollars en poche. Mais voilà que ce lundi matin pluvieux d’automne me replonge brusquement dans la triste réalité.

Je m’arrache de mon lit pendant qu’il fait encore nuit. J’ouvre l’interrupteur et l’éclat de la lumière m’aveugle momentanément. Quelques secondes suffisent pour que mes yeux absorbent le choc et je me dirige vers la fenêtre dont les rideaux sont tirés. Je les entrouvre, et j’observe tout en bas les rares voitures qui circulent à travers la pluie dense.

Comment une journée peut-elle être aussi moche ? Et pourquoi continuer la route si le chemin qu’on a tracé se dérobe sous nos pieds ?

Je hais la Terre entière de même que mes quinze ans. L’âge ingrat, pour reprendre les termes de mon père quand il tente d’expliquer mes sautes d’humeur.

Tout était minutieusement planifié. L’an prochain, Frédérique et moi avions rendez-vous au pied de la tour Eiffel et de l’Arc de Triomphe. Voilà qu’aujourd’hui, tout s’évanouit. Je m’imagine devant la Fontaine de Trévi lançant une pièce de monnaie en souhaitant que ma meilleure amie revienne.

Les derniers vestiges du sommeil me jouent des tours et je suis la proie d’un cauchemar abominable. Comme d’habitude, j’irai à l’école rejoindre Frédérique et l’on se racontera notre weekend.

Nous avons un rituel ; tous les samedis soir, on se donne rendez-vous au Mousqueton pour danser jusqu’à minuit. Ce samedi, Frédérique devait aider une tante à préparer le vingt-cinquième anniversaire de ses parents.

Mon amie est la benjamine d’une nombreuse famille de neuf enfants. Elle a un an de plus que moi.

— « Comment se sent-on à seize ans ? » lui avais-je demandé, le jour de sa fête.

— « Comme la veille, quand j’avais quinze ans ! Voyons Maude, c’est juste un an de plus ! »

— « On est considérée comme une vraie personne à seize ans, pas une empêcheuse de tourner en rond qui tombe sur les nerfs des parents ! »

— « Tu exagères Maude. Rien ne change, tu verras ! »

Je n’ai pas envie d’attendre, car à mes yeux, la vie n’a plus d’intérêt. J’ouvre mon petit écrin dont l’intérieur est orné de velours rouge et l’Hymne au printemps de Félix Leclerc se met à envouter mon cœur. Je ramasse mes boucles d’oreilles perle d’eau douce reçues en cadeau de mes parents pour mon quinzième anniversaire deux semaines plus tôt et les accrochent à mes lobes percés.

Tout au fond de cette minuscule boîte musicale, je voudrais entasser ce chagrin qui me monte au bord des yeux ainsi que la colère qui lentement commence à naître en moi.

Vivement, je referme le couvercle du coffret et disparaissent aussitôt, les dernières notes de la chanson de Félix.

En retard, comme chaque matin depuis quelque temps, je cours pour rattraper le bus scolaire. D’un seul bond, je grimpe à bord. Cynthia, Jean-Luc et Alexis me fixent, le regard perdu derrière l’incertitude de leurs sentiments. Je comprends qu’ils ignorent comment franchir la barrière qui retient ma révolte naissante.

Au cœur d’un dimanche maussade où les nuages hachuraient grossièrement le ciel dont les lueurs d’été s’estompaient graduellement, la nouvelle s’était répandue dans leur famille, comme une gifle qu’on reçoit.

Je m’installe à ma place habituelle. À côté de moi ; l’espace inoccupé de Frédérique. Demain peut-être. Mon amie déteste les lundis, surtout quand il pleut. Son réveil n’a sûrement pas sonné, et en plus elle doit avoir ses règles. La première journée du déluge est toujours pénible pour Frédérique. Voilà l’explication de son absence.

Dès mon retour à la maison, je lui téléphonerai pour prendre de ses nouvelles et nous irons passer la soirée au Café étudiant.

Le bus termine sa course devant l’école où descendent les étudiants presque silencieux. Avant de pénétrer à l’intérieur des murs qui me garderont prisonnière, mes yeux frôlent à travers les épais nuages, le ciel zébré d’un bleu cobalt.

Tel un fruit âpre, j’engloutis la boule d’amertume tapie au fond de ma gorge avant de disparaître à l’intérieur de cet endroit, là où le bourrage de crâne trône au premier rang.

La vie est vraiment exécrable.

* * *

D’habitude, le mercredi est ma journée préférée, mais pas cette fois, parce qu’il représente le premier mercredi depuis la mort de Frédérique. Elle repose là, étendue dans cet écrin de satin blanc, un chapelet entre ses doigts, sa chevelure brune étalée sur l’oreiller, les yeux clos pour toujours. Elle ne les ouvrira pas pour me voir me noyer dans mes larmes pour la première fois depuis qu’elle a quitté ma vie. Elle ne les ouvrira plus ses grands yeux verts que toutes les filles de la classe de maths et de français lui enviaient.

— « Comment as-tu pu me faire ça ? Tu n’avais pas le droit de partir sans moi ! On s’était promis de ne jamais se laisser, et que si l’une de nous décédait, l’autre irait la rejoindre ! Attends-moi, Frédérique, j’arrive ! » voudrais-je lui crier alors qu’une rafale de sanglots étouffe ma voix.

Je me précipite à l’extérieur du salon bondé et dévale la rue en cinquième vitesse. Au bout de ma course, je m’arrête et respire à pleins poumons l’air frais de l’automne, le parfum des feuilles mortes, la pluie à peine séchée, la terre humide et l’odeur des quelques fleurs qui s’accrochent encore à la vie. Soudain, il y a trop d’air dans ma poitrine et mon cœur se met à trembler autant que mon corps.

Puis, la tempête se calme.

Je n’irai pas voir Frédérique descendre au fond d’un univers souterrain, enfouie sous un manteau de terre humide.

La vie revêt encore son costume de parfaite emmerdeuse.

* * *

Rien n’a changé. Le Mousqueton joue les succès du jour et les jeunes se trémoussent avec exaltation sur la piste de danse.

Me voilà au premier samedi depuis le départ de Frédérique pour le plus long des voyages.

Je danse sans même m’arrêter pour reprendre mon souffle. Avec toute notre fureur de vivre, Frédérique et moi aimions vider le trop-plein. Évacuer la rage accumulée, parce qu’incomprises des adultes qui nous rebattent sans cesse les oreilles, en nous disant combien nous avons de la chance, nous les jeunes, d’avoir plus d’opportunités qu’eux dans leur temps. Décharger l’excès d’un manque d’amour, parce qu’incapable de faire le grand saut et d’aller jusqu’au bout avec Jean-Luc. Vidanger toute l’accumulation d’amertume enfouie au fond de nous. Tout chasser de ma tête pour oublier que je me sens nulle en tout.

Lentement, je sens que je décroche. Je suis persuadée qu’une fois sur le marché du travail, les choses rentreront dans l’ordre.

En ce premier samedi depuis la mort de Frédérique, je rentre chez moi toute seule. Personne à qui confier ma rencontre avec un gars super spécial et extraordinairement beau.

Finalement, ce garçon ne m’intéresse pas. Je ne veux pas qu’il vienne bouleverser davantage ma détresse, parce que dans mon cœur, tout l’espace est destiné à Frédérique et à mon infini chagrin.

Un jour, sans que je m’y attende, le téléphone sonnera et mon amie me parlera à l’autre bout du fil et me lancera : — « Je suis revenue. J’étais en visite chez une tante à l’extérieur de la ville et je ne pouvais pas t’appeler à cause des frais d’interurbain. Que fais-tu ce soir, nous pourrions marcher jusqu’au Café étudiant si tu veux ! — « Oui, Frédérique ! Je croyais que tu étais fâchée après moi ! » me dis-je dans ma tête.

Il nous arrive souvent de nous asticoter et parfois, on ne s’adresse plus la parole durant une semaine.

Frédérique me téléphonera demain pour m’annoncer qu’elle a abandonné l’école pour voyager à travers le monde.

Je me précipite pour ramasser le sans-fil qui sonne à tout rompre sur le comptoir de la cuisine. À coup sûr, l’appareil sera monopolisé pour toute la soirée, comme chaque soir d’ailleurs.

Le responsable ? Mon hyper nono de frère, Sébastien. Sébaste le fish poisson, comme je le surnomme quand il me sort par les oreilles. Le plus chouchouté de la planète. Monsieur le nombril du monde et l’aîné adoré. Voilà précisément pourquoi je n’ai plus de nouvelles de Frédérique.

— Maman, il va passer la soirée enfermé dans sa chambre avec le téléphone !

Ma mère fait le budget du mois, assise à la table de la cuisine. Mon père lit les petites annonces. Sa passion.

— Sébastien, une demi-heure et c’est terminé, m’entends-tu ? lance, Paul Berthiaume.

Du haut de son insensibilité, mon frère me poignarde du regard et s’engouffre dans sa piaule.

La rage et un sentiment d’impuissance se débattent dans mes tripes. Je quitte la maison pour me rendre au Café étudiant, Frédérique m’y attend peut-être.

Je sais que cette vérité, que je refuse d’affronter, est cachée derrière la porte du Café, telle une saleté, une mocheté. Je voudrais la briser en mille éclats entre mes doigts, comme s’il s’agissait de fin cristal, jusqu’à ce qu’elle devienne de la poussière et soit emportée par le vent.

Je me contente de rebrousser chemin alors que la noirceur et la pluie habitent l’atmosphère dans laquelle je pénètre doucement.

Je monte l’escalier de la maison jusqu’à ma chambre et je me lance, tête première, dans mon lit où j’enfouis mon visage dans mon oreiller pour étouffer le son de mes sanglots.

Je n’ai pas vu Frédérique ce soir, encore.

La vie est une ignoble ordure.


AU SUJET DE L’AUTEURE

Diane Jalbert Labelle

Pour décrire l’auteure, nous citerons les paroles d’une chanson de Félix Leclerc : « Moi mes souliers ont beaucoup voyagé »!

Déjà à l’âge de 13 ans, elle écrivait des poèmes sous l’influence de Lamartine, Rimbaud et Nelligan. Mais le roman jeunesse retient son attention et lui vaudra plus tard, une publication en 1989, La Trottinette jaune, auprès des Éditions Fidès. Puis elle apprendra par elle-même les rudiments de la guitare.

Plongée rapidement dans le monde du travail, elle occupera un emploi au service des prêts budgétaires du siège social d’une grande banque où elle fera ses premières armes. Elle travaillera ensuite dans le monde de la protection du droit d’auteur pour les auteurs et compositeurs de musique, pour ensuite acquérir deux baccalauréats ; Le premier, un baccalauréat ès arts en enseignement de la danse et des arts plastiques. Le deuxième, un baccalauréat en éducation en information scolaire et professionnelle, tout en poursuivant ses cours de danse classique, contemporaine et jazz, tantôt avec des professeurs des Grands ballets canadiens et les Ballets jazz de Montréal.

Puis un grand saut dans le monde gouvernemental pour œuvrer en réadaptation et plus tard dans la sphère médico-légale.

Mais le monde des arts retient toujours son attention. Tout en poursuivant l’écriture et la danse, mais plus particulièrement la danse à claquettes, elle s’inscrira à une formation en percussion africaine qui durera neuf ans.

Elle a à son actif plus de 42 représentations publiques, dont le Festival des percussions de Longueuil, des prestations bénévoles auprès de différents organismes. En décembre 2016, elle participe en tant que percussionniste, à trois représentations du Noël métissé serré avec Boucar Diouf et l’orchestre symphonique de Montréal, dans la belle salle de l’OSM. Le 19 août 2017, elle fait partie du grandiose spectacle symphonique de Montréal sur la montagne pour le 375e anniversaire de la ville.

Puis, changement de cap et elle s’inscrit à des cours de guitare acoustique, son premier instrument de musique, avec lequel elle confie avoir partagé bien des secrets à l’âge de13 ans.

Et ses petits souliers l’amènent dans un club de ukulélé où elle apprendra un vaste répertoire.

À la retraite depuis 2011, elle fait beaucoup de vélo, des cours de guitare et de ukulélé en groupe et toujours l’écriture. Ses souliers l’ont aussi amenée partout dans la belle région du Québec et en Europe. Depuis l’hiver 2017, elle va user ses souliers sur la grande piétonnière de Torremolinos en Espagne. Elle fait le plein de soleil, de vent marin et de vagues de la mer, surtout lorsque la mer se déchaîne un peu, démontrant sa force et sa puissance, précise-t-elle.

Elle souligne en ces termes : « C’est là que je me rends compte que nous sommes bien petits devant cet univers qui nous entoure et qu’il faut profiter de chaque jour qui passe, comme un précieux cadeau de la vie ».


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