Données au catalogue
Le petit-fils du sorcier
Tome II – Alban à l’abbaye
Littérature Jeunesse,
Collection Le Peuple en écriture
Pâquerette Béland,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 128 pages.
ISBN 978-2-89612-566-1
Exemplaire papier : 24.95$ (Canada)
Exemplaire numérique (PDF) : 7.00$
PRÉSENTATION
Alban poursuit ses études dans une Abbaye tenue par des Eudistes, avec l’idée de devenir clerc de notaire. Cependant, ses multiples talents attirent l’attention de ses professeurs qui détectent chez lui des dons particuliers et orientent leur enseignement différemment.
En plus de graduer comme architecte, la formation reçue lui permettra de découvrir des voies dont il ne peut encore imaginer l’existence.
Après qu’ils eurent ramassé et replacé les agrès de pêche, Alban s’engagea à la suite de son groupe dans le sentier menant à l’Abbaye. Le soleil perçait à peine les feuillus et le dénivellement du sol les obligeait à gambader.
Il se remémora le sauvetage de Valentin et le contact de son amie Lamurmurante. Sa satisfaction et son bonheur furent rompus par la vue des palissades de l’Abbaye. Il pensa à sa vie entre ces murs et une angoisse tenace le saisit à la gorge. Jamais il ne serait libre de faire n’importe quoi. Sa voie était tracée et il ne pouvait que la suivre. Si au moins, il en avait eu une petite idée !
EXTRAITS
Notes
Aspect historique
Ce livre est une fiction et non un ouvrage historique. Les personnages, sites et évènements relèvent de l’imaginaire, y compris les faits concernant les congrégations religieuses. Toute ressemblance ne serait que coïncidence.
Aspect linguistique de l’époque
Mis à part quelques personnages caractérisés par la graphie de leur langage, comme icitte, pis, je vas ou des è transformés en é, j’ai choisi de respecter le conseil de mon institutrice de première année, mademoiselle Desjardins, qui nous répétait souvent : « Le français, ça ne s’écrit pas comme ça se prononce. »
J’ai aussi utilisé des mots du terroir qui décrivent des réalités spécifiques au Québec du XIXe siècle et parfois encore à celui d’aujourd’hui. Vous les retrouverez dans un Lexique à la fin du livre.
CHAPITRE 1
Sainte-Angèle
Toute la famille s’était rassemblée autour d’Alban pour attendre le père Antoine devant la maison du grand-père Charles. Soudain, un garçonnet grimpé sur la clôture cria : « Y’a un attelage qui s’en vient ! »
Pour Alban, c’était le premier pas vers la voie menant à son destin. Cœur battant, il monta dans la voiture et envoya la main à ceux et celles qu’il quittait, dont certaines essuyaient leurs larmes, surtout sa mère et sa grand-mère.
Antoine plaça la malle contenant le trousseau de son récent passager à côté de celles des garçons recueillis en route et il reprit les rênes.
Alban observa ses nouveaux confrères avec intérêt et curiosité. Le plus âgé prit l’initiative des présentations.
— Salut ! Je m’appelle Léo, je suis en deuxième. Lui, c’est mon frère Télesphore. Il commence. On arrive de Mont-Joli.
— Alban de Sayabec, répondit-il. J’entre en première.
— Moi aussi. Ludger ; je viens de Padoue. Content de te connaître.
Ils se serrèrent la main.
Au lieu de traverser la rivière, le père poursuivit jusqu’à la ferme suivante où il fit monter un dernier garçon, prénommé Alphonse. L’attelage vira et s’engagea sur la traverse à gué pavée de larges pierres plates. Une route caillouteuse montait à travers les arbres aux troncs centenaires.
Alban reconnut chaque détour, prédit l’endroit où ils descendraient de voiture afin d’aider le cheval à gravir un à-pic et sut exactement à quel moment ils avaient atteint la frontière des terres de l’Abbaye. Ils traversèrent une forêt de conifères touffus pendant un demi-mille et débouchèrent devant les grandes portes. Un crucifix de bois rond poli dont le sommet était couronné d’épines sculptées servait de poignée.
Léo alla tirer la corde ; une cloche accrochée au poteau central tinta.
— Bonjour les arrivants ! salua le portier. Je m’appelle Baptiste. Bon séjour chez nous.
— Merci, mon frère, marmonnèrent les deux garçons de Mont-Joli.
Surpris par la haute taille de cet homme et son apparente force musculaire, Alban se retourna pour mieux l’examiner. Il ne ressemble pas à un religieux, pensa-t-il.
La voiture s’arrêta non loin de la chapelle et les élèves reprirent leurs biens. Un frère conduisit l’attelage vers l’écurie.
À pied, ils longèrent l’hostellerie, le réfectoire des visiteurs, puis passèrent sur le sentier recouvert d’un préau menant à leur classe de première.
« Léo, vous savez où se trouve votre classe, n’est-ce pas ? » vérifia Antoine.
— Oui, mon père. Je m’y rends tout de suite. Salut les gars ! On se reverra.
La porte ouvrait sur une salle qui lui avait paru immense lors de sa visite. Une allée centrale séparait les pupitres. Le bureau de l’instituteur devançait une large ardoise noire. Au fond, un poêle à deux corps était relié à une cheminée. Un escalier accoté au mur de droite menait au dortoir.
— Frère Simon ! héla Antoine.
— Je suis là.
Alban l’observa descendre les marches. Il lui sembla qu’il sautillait de l’une à l’autre sans vraiment y poser les pieds.
« Voici donc mes derniers élèves. Ah ! Télesphore de Mont-Joli ; vous vous êtes décidé à venir, vous ne le regretterez pas. » Il examina les autres garçons chacun leur tour. « Alphonse de Sainte-Angèle. Et vous, Ludger de Padoue ? » Il plongea ensuite son regard dans le sien. « Vous devez être le jeune homme de Sayabec ; Alban, c’est bien ça ? »
— Oui, mon frère.
— Vous pouvez dire : frère Simon.
— Bon ! intervint Antoine. Maintenant que les présentations sont faites, je vous laisse.
— Je vous remercie grandement. Les garçons, montez vous installer.
Il fut le dernier à s’engager dans l’escalier, juste avant son futur enseignant. Quand il entra dans le dortoir, il ne restait qu’un lit inoccupé. « Alban » était gravé en grosses lettres sur la tête de bois. À côté, sur l’unique porte de l’armoire, une couronne de laurier entourait son prénom finement ciselé.
C’est bizarre qu’ils aient pris le temps de sculpter ainsi le nom de chaque enfant ; une simple étiquette en papier aurait suffi, réfléchit-il.
Il l’ouvrit ; il découvrit un complet d’école, quatre chemises et un coupe-vent suspendus sur des cintres. Sur la tablette du haut, deux chandails pliés et une casquette portaient son nom brodé sous l’effigie de l’Abbaye, une croix à la tête couronnée d’épines. Comme celle de l’entrée ! Il enfouit ses propres vêtements et sous-vêtements dans les tiroirs et posa sa malle vide et ses chaussures en bas.
— Avez-vous terminé ?
— Oui, frère Simon, fusa de part et d’autre.
— Descendez dans la salle de classe. Je vais vous expliquer les règles de bienséance en usage dans notre Abbaye.
Il se mêla aux autres. Tous semblaient avoir le même âge que lui.
— Hé ! T’as pris ma place, souligna un garçon à Ludger.
— Ah ! Excuse-moi ! J’avais pas remarqué que les pupitres aussi étaient réservés. Il chercha son nom, trouva et s’y assit.
Alban monta l’allée centrale. Il savait où était le sien. Le premier. En avant.
AU SUJET DE L’AUTEURE
Il y longtemps déjà, Pâquerette est née à Sayabec, un village de la Matapédia. Elle fréquenta l’école des Filles de Jésus où des cours de piano lui permirent de découvrir l’amour de la musique. Quand elle entra au secondaire, une autre passion l’attendait, celle de la littérature. Et c’est celle-ci qui influença son choix d’études collégiales.
À la fin de son Cégep, elle décida d’aller sur le marché du travail, un an ou deux, pour enseigner le piano. Une parenthèse qui se solda dix ans plus tard par un retour à l’Université de Rimouski en études littéraires, suivi d’une maîtrise en Bibliothéconomie, à Montréal.
Cette nouvelle profession lui permit de travailler dans des milieux différents (Rimouski, Jonquière, St-Hubert) et l’amena aussi à rencontrer plein de gens intéressants (libraires, éditeurs et bien sûr écrivains).
Mais ce fut surtout la présence continuelle des livres autour d’elle et de tous les mondes qu’ils renferment qui déclenchèrent son envie d’écrire. Et comme source d’inspiration, rien de mieux que la vallée qui l’a vue grandir et les pays qu’elle a visités.
Elle se mit à la tâche en février 2001 et depuis, l’écriture fait partie de son quotidien pour son plus grand plaisir.
COMMUNIQUER AVEC L’AUTEURE
Adresse électronique : paquerettebeland@yahoo.ca
DE LA MÊME AUTEURE
LE PETIT-FILS DU SORCIER
Tome I – Alban à Sayabec
Littérature Jeunesse,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
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Laval, Québec, 2009, 322 pages.
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Laval, Québec, 2009, 322 pages.
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Fondation littéraire Fleur de Lys,
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Roman – Série fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
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ISBN 978-2-89612-471-8
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Roman – Série fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
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ISBN 978-2-89612-493-0
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Fondation littéraire Fleur de Lys,
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ISBN 978-2-89612-521-0
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