LA TAUPE
Chronique du référendum de 1995
Acte 3 – Les « Secrets officiels » d’Ottawa
Acte 4 – L’été référendaire
JEAN CHARTIER
Roman historique
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, 2019,
Illustré.
Version numérique : 556 pages
Version papier : format 6 X 9 pouces, 556 pages
ISBN 978-2-89612-569-2
Exemplaire papier : 29.95$ (Canada)
Exemplaire numérique (PDF) : 7.00$ (Canada)
A propos des premiers tomes
« J’ai toujours eu beaucoup d’estime pour ce que vous faites et ce que vous êtes. Merci d’avoir écrit cet ouvrage ». Bernard Landry, Premier Ministre du Québec
« J’ai eu du plaisir à lire ce livre… Une fois qu’on a compris que l’auteur avait décidé de se saisir de tous les prétextes pour nous instruire, on cède et alors on en profite. J’ai appris des tas de choses sur le fleuve, sur le vieux Montréal, j’ai aimé la synthèse sur la conquête… » Jean-François Lisée, Conseiller politique de Jacques Parizeau au moment du référendum, chef du Parti québécois en 2017 et 2018.
« Certaines pages sont aussi belles que du Anne Hébert, du Marie-Claire Blais, du Pierre Perrault ou du Jacques Poulain. Dans une anthologie de notre littérature, elles seraient au plus haut avec ces écrivains». Bertrand Côté, La Librairie du Québec à Paris, le 23 février 2006
« Je me retrouve au Québec, avec des références géographiques et historiques qui me passionnent. Les parenthèses patrimoniales donnent une autre dimension que celle d’une chronique politique ». Henri Rethoré, Président de la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, Consul général de France à Québec au référendum de 1980,
« Le témoignage à peine romancé et superbement écrit d’une page d’histoire dont le Québec commence tout juste à s’affranchir ». Didier Fessou, Le Soleil, le 18 décembre 2005
« Le roman très particulier, très personnel, d’un ancien collègue à Radio-Canada», Joël Le Bigot, Samedi et rien d’autre, Radio-Canada, le 3 décembre 2005
« Par le masque de la fiction, Jean Chartier révèle beaucoup mieux que Point de rupture la face cachée du pouvoir », Mathieu Simard, Le Libraire, novembre 2005
TABLE DES MATIÈRES
Le complot des officiers britanniques décrit par Jules Verne
Convention d’écriture pour ce roman historique
ACTE 3
Les « Secrets officiels » d’Ottawa
L’espionnage des dirigeants québécois ordonné par les directives Trudeau de 1969, dans son mémoire sur « les nouveaux communistes »
CHAPITRE 1 – La révolte du député contre l’espionnage des leaders indépendantistes
CHAPITRE 2 – Les activités secrètes pilotées par le Conseil privé et les révélations du colonel Mike Frost
CHAPITRE 3 – Le bluesman de Chicago, les coups fourrés d’Ottawa et l’impression de newsletters à 200 000 exemplaires
CHAPITRE 4 – Les attaques des fédéraux, les positions de négociation du STERES et la fête du 14 juillet au bout de la rue Ontario
CHAPITRE 5 – Les entraves fédérales à la commission d’enquête portant sur les activités illégales de la RCMP au Québec
CHAPITRE 6 – Le boulevard Saint-Laurent et le mémoire Trudeau sur les «nouveaux communistes»
CHAPITRE 7 – Les « secrets officiels » en reflet des confidences exceptionnelles d’espions à un journaliste d’enquête
CHAPITRE 8 – Le vol plané de la Côte-du-Sud à la Gaspésie, le pays des origines de la Nouvelle-France
CHAPITRE 9 – La guerre maritime de la Royal Navy menée contre les côtes de France en 1759, contre la Picardie, la Normandie, la Bretagne, la Charente
ACTE 4
L’été référendaire
Au travers des coups tordus, la question référendaire et le débat parlementaire
CHAPITRE 10 – Le retour de vacances, l’imbroglio et l’ultimatum du ministre
CHAPITRE 11 – Le café Café Day and Night et la petite guerre de la Gazette sur les écoles
CHAPITRE 12 – Le black-out sur les collèges, Jacques Higelin devant le Parlement et le blocage de la directrice des communications du PM
CHAPITRE 13 – La troisième étude Lamonde, le sondeur, la Marine à Halifax et le préambule à la Déclaration de souveraineté
CHAPITRE 14 – La question référendaire, la loi numéro 1 sur l’avenir du Québec et l’étude sur l’association économique avec le Canada
CHAPITRE 15 – L’ouverture du débat sur la question référendaire à l’Assemblée nationale
CHAPITRE 16 – Les hélicoptères d’Ottawa et les sept tentatives de libération de Québec par La Fayette
Notice bibliographique
- Bibliographie des livres cités parus aux Publications du Québec
- Etudes miméographiées
- Autres documents référendaires
- Livres d’historiens cités et discutés dans la Troisième Partie
- Livres d’historiens cités et discutés dans la Quatrième partie
Dédicace
- A nos héros oubliés de la Guerre de Sept Ans
- Aux combattants qui ont écrit sur nos héros morts au combat
- Aux héros écrivains et aux historiens de nos combats contre l’occupation militaire britannique, combat de 118 ans, jusqu’en 1877
Au sujet de l’auteur
Communiquer avec l’auteur
EXTRAIT
Convention d’écriture pour ce roman historique
Nouvelles précisions de l’auteur pour l’Acte III
Les personnages d’un ministère qui exerça son activité de manière éphémère, pendant à peine un an, le Secrétariat à la restructuration du gouvernement du Québec, sont tous des personnages imaginaires de ce roman, du commis au ministre. Par conséquent, leurs propos sont du seul fait de l’auteur. En revanche, les leaders politiques du référendum de 1995 sont tous présentés sous leur véritable nom forcément et prononcèrent les discours cités, qui sont documentés. Il ne saurait en être autrement. En outre, il leur est fait référence, de manière indirecte, dans les propos que tiennent les personnages de ce roman.
Il n’en est pas autrement dans les romans historiques des maîtres du roman historique, une invention française avec Alexandre Dumas dans son chef d’œuvre, les Trois Mousquetaires, chez Robert Merle dans Fortune de France ou chez Maurice Druon dans les Rois maudits. Cette tradition ne s’est pas éteinte, loin de là, avec Patrick Rambaud et son prix Goncourt, la Bataille d’Esling, un sujet que s’était proposé de traiter Balzac, avec Jean-François Parrot et son personnage de Nicolas Le Floch, par exemple dans L’honneur de Sartine, avec Juliette Benzoni et ses personnages qui partent combattre en Amérique, dans Le Gerfaut des brumes, à Yorktown, ou chez l’actuel et prolifique Jean d’Aillon, dans les Rapines du duc de Guise.
Dans la littérature américaine, on trouve cette approche dans Chesapeake de James Michener ou dans le fabuleux roman de Robert Littell, The Company, a Novel of The CIA, qui raconte les manigances de la CIA qui ont mené à l’effondrement de l’Union soviétique à l’époque de Gorbatchev et de Boris Eltsine.
Chez les Britanniques, Paul Doherty recrée sans complexe les propos de Jeanne d’Arc, de son crû, au cours de la Guerre de Cent ans. Bernard Cornwell fait aussi revivre avec beaucoup de liberté la parole des colonels, des généraux et de son sergent préféré dans les guerres napoléoniennes.
La même ligne d’écriture est suivie en ce qui concerne les auteurs des études économiques et juridiques. Bien sûr, chacun de leurs textes leur appartiennent en propre et leur sont crédités; parfois, ils sont cités également dans leurs propos tout comme ils sont discutés par d’autres interlocuteurs.
Enfin, des collages de textes de témoins sont pratiqués, dans la manière d’Aragon au fil de ses romans d’après Deuxième Guerre, notamment dans Le cycle du Monde réel ; les sources sont dans ce cas indiquées pour les discussions animées autour de l’histoire.
Notre intention, on l’aura compris, est de susciter un débat de fond sur la façon d’écrire notre propre histoire, qu’on a lieu de reconsidérer depuis la naissance du pays disparu, la Nouvelle-France, jusqu’à la déclaration souhaitée d’indépendance d’un nouveau pays, le Québec, à la suite du référendum, scrutant la vie des citoyens français d’Amérique, pour écrire sur eux une histoire de la résistance, une résistance qui resurgit à toutes les générations, depuis deux siècles et demi, pour la renaissance du pays qui fut mis à mort par une armée étrangère, venue faire une Guerre de Conquête qui donna lieu à des centaines et des centaines de combats, ce qui constitue l’histoire d’un peuple mis sous domination et confronté à de très fortes vagues d’immigration de pays anglo-saxons.
Cela n’a pas été fait de manière complète à ce jour. La plupart des historiens des universités de Montréal et du Québec avaient apparemment autre chose à faire.
Ainsi, l’histoire du Canada et de France a-t-elle disparu peu à peu dans nos écoles. La devise du Québec est devenue depuis les années 2000 : « Je ne me souviens de rien ».
Ce nouvel éclairage de notre histoire est appelé particulièrement dans deux chapitres de ce livre, qui évoquent la guerre maritime menée par l’Angleterre contre la France, de 1754 à 1760, et l’état contraint des Canadiens durant la décennie qui suivit la défaite, décennie qui mena à la révolution américaine et aux sept ten¬tatives de La Fayette pour libérer le Canada, auprès de Washington, auprès de l’amiral D’Estaing, auprès du commandant Rochambau, auprès du ministre de la Marine et auprès du roi de France, pour mener une force de libération au nord des Etats-Unis, au Canada, à la tête d’une force américaine, puis à la tête d’une force maritime française dans le Saint-Laurent.
Lorsque des historiens sont cités, c’est en vue de ce travail de mémoire, de réappropriation de notre histoire, les conviant à la réécriture de cette histoire du peuple français d’Amérique, pour ce qu’il a vécu de luttes incessantes contre un occupant malveillant et malvenu, depuis l’occupation de ce pays par les armes jusqu’à la minoration des Français au Canada. Les discussions sur l’histoire entre protagonistes ont ce but, au moment même de ce nouveau référendum pour l’indépendance de ce pays français en voie de disparaître.
Ceci est à cet égard, on l’aura compris, un manifeste pour une nouvelle écriture de l’histoire de la résistance des Français d’Amérique.
Jean Chartier
mai 2019
ACTE 3
Les « Secrets officiels » d’Ottawa
L’espionnage des dirigeants québécois ordonné par les directives Trudeau de 1969, dans son mémoire sur « les nouveaux communistes »
EXTRAIT DU CHAPITRE 1
La révolte du député contre l’espionnage des leaders indépendantistes
Frédéric et Miguel sortent de l’autoroute Queensway, l’autoroute de la Reine qui traverse Ottawa, à quelques kilomètres du parlement. Avant le trafic de midi, ils accèdent à la rue de lord Elgin, sous un soleil de plomb et s’approchent de la colline parlementaire, après avoir longé l’édifice du Haut Représentant du Royaume-Uni, voisin de l’édifice Langevin, l’enceinte consacrée aux hommes du Premier ministre.
Ils contournent l’édifice Langevin, un grand immeuble de pierres rousses qui abrite le PMO, le Prime Minister Office, pour atteindre la rue du duc de Wellington, la plus vieille d’Ottawa, celle qui porte le nom du général britannique qui a mis Napoléon à genou, un rappel nécessaire au Canada, comme chacun le sait ! L’édifice Langevin constitue le saint des saints du Premier ministre, il dresse la garde devant la colline parlementaire, dessiné par le même architecte que le parlement, de style et d’inspiration résolument britanniques.
— Lord Elgin, nargue Miguel, féru d’histoire, c’est ce fameux gouverneur envoyé par Londres, qui assista à l’incendie du Parlement de Montréal en spectateur, sans prendre de mesure d’urgence contre les incendiaires tories, ni sans reconstruction du Parlement de Montréal. Il a préféré opter pour des parlements tournants à Toronto, Québec et Kingston, pendant une décennie, jusqu’à ce qu’Ottawa soit doté du nouveau Parlement du Canada. Montréal était ainsi déclassé ! Tu sais, Frédéric, la mère de lord Elgin, c’était la fille de lord Durham, celui qui a produit en 1839, après la guerre civile, le Report on The Affairs of British North America, le fameux rapport qui affirmait haut et fort que les Canadiens-Français n’avaient pas d’histoire, qu’ils étaient un peuple ignorant qui devait être assimilé. Lord Elgin et le duc de Wellington sont à l’honneur à Ottawa, ils ouvrent le chemin sur la colline parlementaire !
— C’est essentiel, indeed, renchérit Frédéric, habitué aux galéjades de Miguel, le républicain espagnol.
Les deux compères ont atteint la partie d’Ottawa, qui a pour nom The Crown depuis les tout débuts de la ville parlementaire, au moment de la création d’une confédération de quatre provinces, par opposition à The Town. Avant l’abordage du monstre, Miguel songe que le Parlement d’Ottawa se donne décidément des airs d’un petit Westminster on The Thames.
Sur sa gauche, les bâtiments ministériels se déploient devant une rangée de commerces alignés avant la rue Sparks, la rue piétonne. En perpendiculaire, s’ouvrent des percées, les rues de lord Metcalfe, d’O’Connor et du duc de Kent, le quatrième fils de George III, autre incontournable à Ottawa ! Sur sa droite, la colline parlementaire met en valeur les quatre grands bâtiments du Parlement du Canada.
Fredéric, le conseiller en communication du Secrétariat à la restructuration du gouvernement du Québec, bifurque rue Bank, vers la rivière des Outaouais, pour garer sa Volkswagen dans le parking situé derrière le Confederation Building, une masse sombre et carrée qui date des années vingt.
Son collègue, démissionnaire du secrétariat à la suite des événements de juin, le précède aussitôt à grand pas pour monter l’escalier de bois qui mène à la colline parlementaire; essoufflés, ils s’arrêtent tous deux en haut, ce qui leur permet d’observer le paysage. Miguel jette un oeil à l’édifice de pierres le plus vieux de la colline parlementaire, la bibliothèque, à l’arrière du Parlement, le seul édifice encore des années 1860. Au-delà, la falaise tombe dans la rivière des Outaouais, qui s’élargit à un kilomètre devant Hull.
Miguel, l’économiste de gauche, coordonnateur des recherches au secrétariat et spécialiste en informatique, s’est montré très intéressé par l’encryptage de données, dont les codes, a-t-il appris, sont désormais requis d’office par Ottawa, en raison d’une loi récente, avec l’espionnage conséquent. Mine de rien, il vient s’enquérir des derniers renseignements à ce sujet. Miguel donne son impression sur le plus bel édifice de la colline parlementaire !
— La bibliothèque revêt une allure néogothique à l’anglo-saxonne, austère mais davantage sculptée que le parlement. Cet immeuble a été inspiré du Westminster d’avant la reine Victoria. Devant Westminster, on a posé les statues de Cromwell et de Richard Cœur de lion, des personnages héroïques, davantage que Victoria reléguée au-delà des Bourgeois de Calais sculptés par Rodin. Alors qu’à Ottawa, Victoria domine le point le plus haut de la colline parlementaire et, une seconde statue d’elle se trouve dans l’entrée de la bibliothèque du parlement. Il y a ici une double allégeance à Victoria !
— Ce bâtiment a beau être le plus vieux de la colline parlementaire, il ne date pas de Lord Gladstone, se moque Frédéric. A part ce bâtiment, il ne reste rien du Parlement d’Ottawa qui a brûlé en 1916 ; des bâtiments initiaux, il reste cette bibliothèque. A l’époque, le feu a désespéré les Britanniques du Canada, ils déchiraient leur chemise à cette nouvelle ! Ils ont pensé perdre leur petit Westminster on The Ottawa River.
Alors, iIs ont fait pression, dans les deux dernières années de la Première Guerre, pour qu’on le rebâtisse illico, ce parlement, en style néogothique qui s’inspirât cette fois du modèle de l’ancien Westminster, disparu dans le feu de 1834 ! Ornée de corniches ciselées dans la pierre d’Ecosse, la bibliothèque du Parlement d’Ottawa entretient la fierté des Britanniques du Canada.
— Le parlement a pour objectif de montrer les origines britanniques du Canada, renchérit Miguel, sourire en coin, il est le plus néogothique des parlements de l’Empire, à ce que prétendent les Anglais du Canada. Cela vise à rappeler un souvenir prégnant de la période géorgienne, pense-t-on, celle des ancêtres de Victoria, la période de la guerre de Conquête, l’époque des Saxe-Cobourg et des Brunswick, recruteurs de mercenaires prussiens qui débarquaient à Québec, par vaisseaux entiers, pour combattre les Français pendant la Révolution américaine!
— C’est tout naturel, Ottawa rend hommage à l’âge d’or des Britanniques, réplique Frédéric. On s’y est forgé l’histoire d’un Canada britannique. Pour le lien avec Westminster, les Orangistes ont placé, au cœur de la bibliothèque, une statue de marbre blanc de Victoria jeune, une rareté, une sculpture la représentant en 1842. La reine y paraît au début de la vingtaine, même si la bibliothèque n’a été construite qu’en 1865, quand elle avait 46 ans !
Au nord-est de l’immeuble se profile la chute des Chaudières, et au loin le lac Deschênes, un élargissement de l’Outaouais qui attire les banlieusards au vert, à l’écart d’Ottawa. Ces eaux vaseuses s’écoulent par les ouvertures du barrage de l’usine EB Eddy, à cheval entre l’île Victoria et la terre ferme à Hull. Cette usine se protège aussi des inondations par de hauts murs de pierre, au lieu où la rivière Outaouais se subdivise en raison d’îles et de barrages.
Frédéric et Miguel ne peuvent s’empêcher d’être fascinés par la portée symbolique de ces lieux, au pied de la grande statue de Victoria représentée à la fin de son règne, au point le plus haut de la colline parlementaire. Elle tient un sceptre à la main, entre le Parlement d’Ottawa et le Confederation Building.
Les deux amis viennent au Parlement d’Ottawa pour y rencontrer le député qui représente l’Opposition officielle au Comité des Communes sur la sécurité. Ils souhaitent s’enquérir, avant le référendum, du contexte de l’espionnage des hommes politiques à Québec. Délicate mission avant la relâche du Parlement d’Ottawa pour l’été.
Ces visiteurs inhabituels se glissent entre les échafaudages dressés sur le côté du bâtiment central, pour la restauration à coup de milliards, organisée par Alfonso Gagliano, le dépensier ministre des Travaux publics de Jean Chrétien.
Ce ministre est originaire du même village que Vincenzo Rizzuto en Sicile, le parrain de Montréal ; il s’agit là d’un organisateur électoral, un ministre qui dispose de budgets illimités pour les travaux publics, sans contrôle. Ils se trouvent tout près de l’annexe souterraine décidée en urgence, un ajout de 100 millions, une bagatelle affectée aux nouvelles communications électroniques.
* * *
AU SUJET DE L’AUTEUR
Jean Chartier
Passionné des questions économiques ayant trait au Québec, ainsi que de l’histoire du Canada et de la France, Jean Chartier a exercé le métier de journaliste à la radio, à la télévision, dans trois quotidiens, plusieurs hebdomadaires et de nombreux mensuels, puis il a été conseiller en communication au gouvernement du Québec et à la Délégation générale du Québec à Paris.
En 1995, il a participé à la campagne référendaire pour le gouvernement du Québec, dans une instance qui avait pour mission de considérer les répercussions et les avenues économiques et juridiques qui s’ouvraient pour le Québec. Ce fut d’ailleurs un grand effort de prospective réalisé par des chercheurs aux horizons fort variés de tout le Québec.
Il a commencé sa carrière journalistique en région, au journal Progrès-Echo de Rimouski, à CHLT TV Sherbrooke, pour l’émission radiophonique « D’un soleil à l’autre » de Radio-Canada, avant de passer à la revue Commerce, au quotidien Le Jour, à la télévision de Radio-Canada, pendant huit ans, et au quotidien Le Devoir pendant seize ans.
Jean Chartier a ainsi travaillé successivement à Gaspé, Rimouski, Montréal et Sherbrooke, avant de diriger les pages économiques du quotidien Le Jour, et de mener des interviews à l’émission Ce soir de la télévision de Radio-Canada. Enfin, il est devenu grand reporter affecté aux sujets économiques pour le TéléJournal de Radio-Canada. A ce titre, il assumait la chronique sur Wall Street, Bay Street et St.James Street à l’époque où il y avait encore des sièges sociaux de banque et la Bourse de Montréal, sur cette avenue prestigieuse.
Quand il a fait le saut au journal Le Devoir, celui-ci se proposait de créer un véritable supplément économique quotidien, sous la direction de Jean-Louis Roy, s’inspirant à du célèbre Report on Business du Globe and Mail. Il a assumé finalement la confection d’une page régionale portant fréquemment sur la vie des habitants du bord du fleuve Saint-Laurent.
En 1995, il a travaillé auprès du gouvernement de Jacques Parizeau pour prendre part à un brain storming exceptionnel sur l’avenir économique du Québec. Une centaine d’études en est sortie, ouvrant des avenues inconsidérées jusque là.
Après un retour de quelques années au Devoir, Jean Chartier est passé, au tournant de l’an 2000, à la Délégation générale du Québec à Paris, où il a eu la responsabilité de la confection d’un magazine sur les 40 ans de relations diplomatiques entre la France et le Québec, puis de publications mensuelles.
Il s’est par la suite consacré à la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire sous la responsabilité des présidents Marcel Masse et Henri Rhétoré, ancien consul de France à Québec sous le gouvernement de René Lévesque.
Il a exercé un temps à Bruxelles pour la chronique économique d’un quotidien spécialisé sur les institutions européennes.
Après des études classiques à Saint-Hyacinthe, puis en Sciences sociales à l’Université de Montréal, notamment avec les professeurs Guy Rocher, Marcel Rioux, Albert Faucher et Luc Martin, qu’il a beaucoup appréciés, Jean Chartier a suivi un cours de courtier en valeurs mobilières avec l’Institut canadien en valeurs mobilières, puis des études de DEA et de doctorat en littérature française à l’Université de Paris VIII, avec une thèse, soutenue avec la mention très bien, au sujet de l’écriture dialogique de Philippe Soupault, Louis Aragon et André Breton, au moment de la sortie de la Première guerre mondiale et pour les dix années suivantes.
Il a mis des années à rédiger ce texte-ci, qui lui est cher, sur la campagne du référendum de 1995, référendum qui aurait été remporté assurément, et qui l’a été d’ailleurs si l’on considère les seuls citoyens de langue française, sans les tactiques malhonnêtes de l’adversaire, au lieu d’être perdu d’un poil, comme aurait dit René Lévesque.
Du même auteur
LA TAUPE, Chronique du référendum de 1995
Acte 2 – La vendetta
Roman historique
Jean Chartier
Fondation littéraire Fleur de Lys
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