L’édifice 7, roman spirituel, Damien Larocque, Fondation littéraire Fleur de Lys

L’édifice 7

Damien Larocque

Roman spirituel

Fondation littéraire Fleur de Lys

Lévis, Québec, Décembre 2019,

124 pages. Format : 6 X 9 pouces.

Reliure allemande.

Couverture couleur souple.

ISBN 978-2-89612-578-4

Édition papier : 24.95$

Édition numérique : 7.00$ (PDF)


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PRÉSENTATION

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Stéphane, le personnage principal, est victime d’un accident de la route. Sa sœur, Françoise est à bord du véhicule lors de la catastrophe. Celle-ci va s’en sortir, mais son frère se retrouve entre la vie et la mort. Va-t-il récupérer une santé mentale, et physique normale ? Le docteur Leblanc accompagne Stéphane, sur une longue période, l’activation d’un coma artificiel s’avère une situation présentant une fin d’existence pour le malade; sa famille proche envisage la déconnexion des appareils. Vont-ils procéder ? Pendant ce temps, Stéphane expérimente une sortie de son corps. Ce voyage inusité, va-t-il lui procurer des instants de bonheurs ou son contraire ?

Un jour ou une nuit, le comateux se réveille, il s’ensuit une grande période de douleurs psychologiques, et physiques. Il devra s’en remettre à des séances de thérapie, cela le rebute, affronter la peur, lui occasionne des moments de panique incontrôlables, et terribles. Il n’a pas le choix, celui-ci doit se soumettre encore, et encore à des heures de cauchemars réelles.

Plus tard, Madame Rose entre à l’intérieur de l’existence de Stéphane. Elle lui fait connaître un univers, où tout est possible. Jusqu’où leurs relations, iront-ils ? Madame Rose est une spécialiste en technique d’hypnose, et thérapeute depuis plus de trente ans. Un miracle est-il possible ?


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TABLE DES MATIÈRES

Les accidents

L’odyssée

Le rapatriement

Les réveils

La révolte

Le retour de Stéphane

Madame Rose

Épilogue

* * *

Références

* * *

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EXTRAIT

EXTRAIT

Extrait du Premier chapitre LES ACCIDENTS

Le boulevard Valcartier, à Loretteville était rectiligne, sur une longue distance, et la circulation y était beaucoup trop rapide. Des camions plus lourds de leur chargement de sable ou de gravier dépassaient souvent la limite de vitesse permise. Les parents Fontaine étaient heureux d’avoir acheté enfin leur premier domicile. Horace, le père de Stéphane et de Françoise suivait sa femme Juliette, avec un désir sexuel n’ayant aucun rapport avec la vérification de sa femme : « Tu viens mon chéri, nous allons examiner la porte du garage. » Avec un soupir non retenu, Horace lui dit : « Ben voyons, tu sais très bien qu’elle fonctionne. Nous vivons depuis déjà trois semaines dans notre maison. » Juliette sa conjointe rajouta : « Ou sont les enfants, je ne les entends plus, ce n’est pas bon signe. » « Veux-tu relaxer mon amour, la chaleur du mois de mai ne te repose pas un peu. Viens t’asseoir dehors sur notre terrain. » Il faisait beau en cette journée, de l’année deux mille seize. Les enfants s’amusaient en faisant courir le chien avec une balle de tennis. Juliette avait réussi à s’étendre sur une chaise pliante en disant à Stéphane et sa sœur de faire attention à ne pas tomber dans la piscine. Juliette possédait un corps en pleine santé, des cheveux longs bruns qui lui enveloppaient les épaules en descendant jusqu’au milieu de son dos. Son visage bien proportionné montrait à ces convives et ses compagnons de travail une personne bien dans sa peau, et toujours prête à rendre des services aux autres. Elle possédait un diplôme d’infirmière. Horace respirait à plein poumon, il était fier de lui, la nouvelle maison répondait aux critères de la famille Fontaine. Il préférait lire un livre au lieu de marcher avec sa femme. Sa tête était garnie de cheveux blonds, sa peau étant blanchâtre, celui-ci devait se défendre de n’être pas malade. Ses qualités de professeur lui octroyaient un enseignement bien compris par ces élèves. Sa voix vibrante, ses six pieds, et son dos un peu courbé lui donnaient une présence évidente.

En ce début d’après-midi, la beauté du samedi semblait sans fin. Les enfants fendaient l’air en essayant d’attraper un chien qui ne se laissait pas cajoler longtemps. Horace s’était installé sur une chaise identique à celle de sa femme tout près d’elle. À l’instant où ils s’assoupissaient, un fort crissement de pneus se fit entendre, suivi sans délai d’un bruit sourd, et d’un cri féminin à glacer le sang. Les gamins cessèrent sur-le-champ leurs activités. Juliette eut le réflexe de courir en passant par l’extérieur de la demeure, c’était bien ce qu’elle craignait, une jeune fille gisait sur l’asphalte. Le choc avait été terrible, son corps exhibait ses deux jambes repliées sur son torse. Le chauffeur de la voiture impliqué stationnait un peu plus loin. L’homme demeura à l’intérieur de son véhicule. Juliette se servit de son calme d’infirmière, afin de s’approcher de la petite. Elle voulait vérifier l’état général de celle-ci. En déposant deux de ses doigts de la main droite, au bon endroit sur son cou, elle constata que le cœur battait lentement, et irrégulièrement. Pendant ce temps Horace téléphona à la police pour signaler l’événement. Le chien aboyait sans arrêt en courant nerveusement, il réussit à se cacher. Françoise était en compagnie de son frère en essayant de lui changer les idées. Ce n’était pas facile pour elle, Françoise vivait aussi des secondes très désagréables. Horace leur dit : « Rester dans la cour. » En employant des mots choisis pour ne pas les effrayer plus qu’ils ne l’étaient déjà. Juliette surveillait une jeune fille à l’agonie. Deux voitures de police suivies d’une ambulance arrivèrent enfin, une odeur nauséabonde de caoutchouc brûlé régnait dans l’air.

Juliette se présenta : « Bonjour, messieurs je suis infirmière elle respire encore, mais avec beaucoup de difficultés, son pouls est faible, d’après moi, son cœur peut arrêter de battre d’un instant à l’autre. » Un des ambulanciers tenta de remettre les jambes de l’accidenté à leur place avec succès. Le policier qui ne conduisait pas se dirigeait vers la voiture accidentée. Il demanda à l’homme de sortir de sa Camaro et de lui présenter son permis de conduire et ses papiers d’assurance. L’agent retourna à sa voiture à fin de donnée les papiers à son confrère. Une fois fait, le chauffeur de l’auto accidenté expliqua au représentant de l’ordre, les raisons de la catastrophe en parlant, et en ayant des gestes de nervosité mal cachée. Il tremblait des mains, et avait beaucoup de difficulté à se tenir debout. « Monsieur l’agent, je n’ai pas eu le temps de l’éviter. Comme vous pouvez le voir, le véhicule est stationné à droite de la route. Juste au moment où je passais, la porte arrière gauche s’ouvre et une jeune fille descend sans regarder si une voiture arrivait. C’est comme si elle était au milieu du chemin. J’ai freiné, mais mon auto ne sait pas arrêter assez vite. » Le policier examinait l’allure de l’individu, il s’en approcha pour sentir son haleine puis lui dit : « Je vais vous demander de monter à l’arrière de notre voiture. Vous devez nous accompagner jusqu’au poste. Votre Camaro va être remorqué; vous ne pouvez plus conduire jusqu’à la fin de l’enquête. Suivez-moi. »

Stéphane et Françoise attendaient anxieusement le retour de leur mère. Horace était à présent avec ses enfants n’ayant que sept et neuf ans. Moustache, le chien aboyait moins tout en demeurant aux aguets. Horace ne parlait pas, il répondait aux rares questions que ses amours lui posaient. Françoise lui mur¬mura : « Papa, maman va-t-elle revenir bientôt ? » Celle-ci avait une grande envie de pleurer et d’uriner. Elle lui réclama la permission d’aller aux toilettes : « bien sûr ma chérie, mais, tu ne dois pas regarder par la fenêtre du salon. » « Oui papa je ne regarderai pas. » En marchant vite elle entra dans la maison. Quelques minutes plus tard, Françoise rejoignit son frère et son père en lui disant qu’elle n’avait pas lorgné : « Maman n’est pas là. Est-elle partie travailler ? » Stéphane posait la question à son père en essayant d’arrêter de pleurer : « Non, Stéphane, elle va sans doute venir nous retrouver bientôt. Ne sois pas inquiet, mon fils. » La journée si bien commencée se termina pour la petite famille en silence et en ayant perdu l’appétit pour le souper. Par habitude, ceux-ci s’installèrent autour de la table de la cuisine, Juliette prit la parole : « Écoutez-moi bien les enfants. Ce qui s’est passé aujourd’hui est très rare, c’est normal que vous ayez des réactions comme pleurer, vomir, avoir des tremblements de vos bras ou de vos jambes. Vous savez, nous aussi les adultes, nous en avons. Je vais vous dire ce qui sait passé; une petite fille a été frappée par une voiture qui roulait trop vite, le conducteur n’a pas eu le temps de freiner avant que la pauvre fille soit sou la voiture. Soyez certain que ce n’est pas de votre faute. La circulation est trop rapide, je vais en parler à l’hôtel de ville… maintenant, ce que je veux, c’est que vous me parliez à moi ou à votre père si vous avez des problèmes de sommeil ou n’importe quel changement que vous allez avoir ou non. Comprenez-vous bien, ce que je viens de vous dire. » Stéphane ouvrit la bouche pour poser une question : « Maman, la petite fille est-elle au paradis ? » « Je ne sais pas mon chéri. Ce soir, si vous le voulez Horace et moi nous allons vous rendre une petite visite dans vos chambres, nous allons vous border, et peut-être allons-nous réciter une prière en pensant à cette petite fille qui avait sans doute des milliers de choses à faire sur notre pauvre terre. » Les enfants s’exclamèrent d’une seule voix afin d’exprimer leur contentement.


AU SUJET DE L’AUTEURE

AU SUJET DE L’AUTEUR

DAMIEN LAROCQUE

D’aussi loin qu’il se souvienne, l’auteur a toujours existé en dehors, d’un système social, qu’il avait de la difficulté, à comprendre. L’école lui servait à rêver, les pupitres étaient comme des barrières l’empêchant, de vivre comme il le voulait. Naturellement, les adultes étaient des ennemies, l’empêchant de sortir d’une classe bondée de jeunes de son âge. Les élèves partageant son local, lui faisait peur, il ne savait pas se défendre verbalement, ou physiquement; celui-ci se faisait le plus invisible possible.

Heureusement, le temps passa, et le voici au début de sa vie d’adulte. Toujours aussi solitaire, ses premières expériences de travail lui donnaient l’impression, qu’il était capable de comprendre aisément, la besogne demandée. Il aimait découvrir des aspects de l’existence que d’autres ne captaient pas, facilement; l’école de la vie lui convenait très bien. Un jour, l’auteur visita une librairie, il déambulait tranquillement, à travers les allées, lorsqu’il s’arrêta à la section des livres traitant: d’ésotérisme, de religiosité, et de spiritualité. Ces livres-là se présentaient avec des pages couvertures insolites; elles l’attiraient instinctivement, c’était comme s’il devait tous les lire. C’est ce qu’il fit en choisissant ceux qui lui octroyaient la motivation de les parcourir, de la première à la dernière page. Pour l’auteur, toucher un livre, sentir son odeur, vérifier son poids, étudier sa couverture s’apparente avec le fait de se régaler intellectuellement.

Autodidacte, voilà ce qu’il se fit dire par une personne voyante, expérience qui lui accorda d’être enfin, reconnu comme une personne normale. L’auteur continua à travailler, à la recherche des raisons de vivre et de mourir.

L’auteur est convaincu que nous vivons sur Terre, afin de réaliser un choix, que nous ne connaissons pas nécessairement, d’une façon consciente. Il vous présente ce livre, comme un complément à ce qu’il a déjà écrit dans son volume intitulé: Lune DeJour ou le pouvoir du savoir.

Entre les guerres, et les affaires urgentes, il nous dit que nous pourrions fermer nos yeux, afin d’explorer notre univers d’étoiles. La conviction l’habite, en vous disant que nous sommes capables de construire des maisons enracinées sur une terre vivante et bienfaisante.


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DU MÊME AUTEUR

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Lune DeJour
Damien Larocque
Roman spirituel
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, Décembre 2019,
250 pages. Format : 6 X 9 pouces.
Reliure allemande.
Couverture couleur souple.
ISBN 978-2-89612-579-1
Édition papier : 24.95$
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Pensées
Recueil de poésie
La société des écrivains (France)
2016
ISBN : 9782342052725
 
 Recueil d’événements au sein de l’espace
 Recueil de nouvelles de science-fiction
 Éditions Belle feuille
 2012
 ISBN : 9782923959498


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L’édifice 7
Damien Larocque
Roman spirituel
Fondation littéraire Fleur de Lys
Lévis, Québec, Décembre 2019,
124 pages. Format : 6 X 9 pouces.
Reliure allemande.
Couverture couleur souple.
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Une philosophie scientifique et globale pour aujourd’hui et pour l’avenir, essai, Jean-Pierre Bacon, Fondation littéraire Fleur de Lys

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Une philosophie scientifique et globale pour aujourd’hui et pour l’avenir

Jean-Pierre Bacon

Essai, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2020, 138 pages.
Format Lettre (8,5 X 11 pouces)
ISBN 978-2-89612-598-2

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PRÉSENTATION

PRÉSENTATION

( Quatrième de couverture )

Ce livre est l’exposé d’une nouvelle philosophie, scientifique et globale. Elle est nouvelle par la façon même de penser qui y est proposée : elle ne ressemble à aucune des autres propositions, basées, au mieux, sur les sciences du XIXe siècle. Elle est scientifique au sens qu’elle est établie sous l’éclairage de la part récente de la biologie qu’est l’analyse expérimentale du comportement. Elle est globale du fait que le comportement est ce à quoi nous renvoient l’examen des mythes, des religions, de la théologie et de la métaphysique même, l’épistémologie, les philosophies de la logique, des mathématiques, des sciences pures, de la biologie et de la médecine, les sciences humaines et les sciences sociales, les discours au sujet des techniques et de l’intelligence artificielle, l’éthique, etc. L’histoire également est l’affaire de comportements et la philosophie de l’histoire nous y renvoie.

Le premier chapitre a pour sujet l’Univers, le second, l’objet et la conscience, le troisième, la « liberté » et le déterminisme, le quatrième, le langage, le cinquième, la dépression (liée au problème du suicide, qui est dit « fondamental ») et la conclusion ouvre enfin sur la philosophie de l’Histoire.

L’analyse expérimentale du comportement, sa philosophie et sa technique semblent indispensables, aujourd’hui, pour aider à écarter les graves problèmes qui nous affectent déjà, et, dans l’avenir, pour établir et pour maintenir un monde meilleur. Quoi qu’il en soit, cette technique, cette science et sa philosophie méritent d’être connues et situées dans l’histoire…

Diplômé du deuxième cycle de la faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal, Jean-Pierre Bacon a été professeur de physique et de mathématiques, au Collège de Montréal. Ses réflexions, étalées sur plus de quarante ans, l’ont ensuite mené à la rédaction d’un ouvrage encyclopédique : Tous les grands problèmes philosophiques sous l’éclairage de la science des contingences de renforcement, une histoire critique de la pensée réfléchie de la lointaine Antiquité jusqu’à nos jours, Fondation littéraire Fleur de Lys, 2017, 1484 p., gratuit en numérique. Ce travail spécialisé a déjà été téléchargé plusieurs milliers de fois, depuis sa parution.

Quelques-unes des « questions » examinées dans ce court ouvrage

Voici quelques-unes des « questions » qui sont examinées dans ce court ouvrage, proposé en une soixantaine de feuilles seulement, pour un maximum de concision, de simplicité, etc. Ces questions sont philosophiques au sens le plus général qui soit. Personne ne cherche aujourd’hui à les aborder, séparément et de surcroît dans leur ensemble, en raison de l’inexistence pour ce faire d’un point de vue métaphysique, en un sens laudatif, et de ce que leur considération échappe à la physique. Les penseurs actuels se satisfont de faire des exégèses des doctrines passées, comme en simple apport à l’histoire de notre culture, ou s’essaient dans des domaines de pointe. Pourtant, ces grandes questions sont à l’origine de la philosophie et nous passionnent toujours. Or une idée, originale, qui sous-tend ce livre est que les « problèmes » correspondant à ces interrogations renvoient à des comportements, parfois verbaux uniquement : ils peuvent être considérés, dans leur solution ou dans leur mise à l’écart, sous l’éclairage de la part récente de la biologie qu’est l’analyse expérimentale du comportement. Ce livre vise à faire connaître cette science récente, méconnue communément.

Introduction

  1. A) Qu’est-ce que la philosophie?
  2. B) Les mythes et les discours religieux appartiennent-ils à l’histoire de la philosophie?
  3. C) En passant : quelles sont les principales doctrines philosophiques antérieures (considérables en six grands groupes) et quels sont les mythes qui auraient inspiré l’écriture d’importants textes religieux?

Premier chapitre : L’Univers

  1. A) Pourquoi y a-t-il de l’être plutôt que le non-être?
  2. B) En passant : qu’est-ce que le néant?
  3. C) En passant : qu’est-ce que l’espace et le temps?
  4. D) Quelle est la nature de l’Univers?
  5. E) Qu’est-il sensé, cohérent (non contradictoire), réaliste, rationnel, simple et même satisfaisant de penser au sujet de la vraisemblable origine de l’Univers (lors du Big Bang) et de ce qu’il y avait avant?

Deuxième chapitre : L’objet et la conscience

  1. A) D’abord qu’est-ce qu’un objet (classiquement opposé à un sujet)?
  2. B) Ensuite que sont une propriété physique, la matière, l’énergie, une force, la puissance, etc.?
  3. C) Plus fondamentalement que sont une perception, une sensation, une émotion, un besoin, etc.?
  4. D) En passant : que penser des hypothétiques images mentales et de la théorie des Gestalts?
  5. E) Que sont un individu, un sujet, une personne, le moi, etc.?
  6. F) En passant : que penser de la résurrection et de la réincarnation?
  7. G) Qu’est-ce que l’expérience?
  8. H) Que sont la conscience, la pensée, une idée… un concept?
  9. I) Que sont la connaissance et la science, le rêve, etc.?
  10. J) Qu’est-ce que comprendre?
  11. K) Que sont la mémoire, l’intelligence, l’imagination, etc.?
  12. L) En passant : que penser du monisme (idéaliste ou matérialiste), du dualisme et du panthéisme, du rationalisme, de l’empirisme, du criticisme, du positivisme logique et de son équivalent en psychologie expérimentale, de l’opérationnalisme, des courants du cognitivisme (incluant ceux dits « behavioristes »), du mentalisme, de la phénoménologie, de l’existentialisme, du structuralisme, etc.?

Troisième chapitre : La « liberté » et le déterminisme

  1. A) Quelles sont les propositions historiques au sujet de la « liberté »?
  2. B) Les hommes échappent-ils aux lois de l’Univers?
  3. C) Qu’est-ce qu’une loi de la nature?
  4. D) En passant : pourquoi notre univers est-il ordonné plutôt que chaotique?
  5. E) En passant : que penser de l’idée selon laquelle l’incompréhensible, l’incroyable, voire le complexe, viendrait originellement de ce qui serait encore plus incompréhensible, incroyable, voire complexe?
  6. F) En passant : quelle est la nature des espaces courbes (et, plus particulièrement, de l’espace-temps de la théorie de la relativité)?
  7. G) En passant : qu’est-ce qu’une singularité?
  8. H) Dieu joue-t-il aux dés?
  9. I) Qu’est-ce que le hasard?
  10. J) Que sont un acte « volontaire », une intention, un choix, un but…, la responsabilité, etc.?
  11. K) En passant : que sont le bon, le bien, le juste… les valeurs?
  12. L) En passant : la survie est-elle une valeur?
  13. M) En passant : qu’y a-t-il par-delà les philosophies du droit et de l’État?
  14. N) En passant : qu’est-ce qu’une culture?

Quatrième chapitre : Le comportement verbal

  1. A) À quoi tient l’émergence d’une bonne part des caractéristiques humaines?
  2. B) Qu’est-ce que parler?
  3. C) En passant : quelle est la nature des mathématiques et de la logique (formelle)?
  4. D) Qu’est-ce que la signification d’un mot?
  5. E) Qu’est-ce que la vérité?
  6. F) En passant : la vérité est-elle relative?
  7. G) En passant : que sont une relation et un « fait »?
  8. H) En passant : qu’est-ce qui distingue la vérité de la croyance?
  9. I) En passant : qu’est-ce que la foi?
  10. J) En passant : que doit-on penser des essences (idées, formes, etc.) platoniciennes, du cogito cartésien, du solipsisme berkeleyen, de l’a priori kantien, de la réduction eidétique husserlienne, du hic et nunc phénoménologique, que sont en fait le passé et le futur, etc.?
  11. K) En passant : que penser de l’Absolu, de la Perfection, de l’Amour, du Beau, des mots comme « Infini », « Éternel », « Non-être », etc.

Cinquième chapitre : La dépression

  1. A) La question « Être ou ne pas être? » exprime-t-elle le problème philosophique fondamental?
  2. B) En passant : qu’est-ce que la vie?
  3. C) En passant : quelles sont les hypothèses scientifiques au sujet de l’origine de la vie et laquelle satisfait le mieux au principe de parcimonie (simplicité)?
  4. D) Le bonheur est-il inné?
  5. E) Que doit-on faire (à l’encontre de la dépression, notamment), aux niveaux individuel et collectif?

Grande conclusion

  1. A) Quelle est la nature de l’Histoire, qu’est-ce qu’un événement, etc.?
  2. B) L’Histoire a-t-elle un sens?
  3. C) L’histoire est-elle une science?
  4. D) Quels sont les « moteurs » de l’Histoire?
  5. E) En passant : la sélection naturelle est-elle une simple effectivité, ou la « théorie » de l’évolution est-elle plus qu’une « interprétation » des plus productives, en toute apparence et toute vraisemblance?
  6. F) Quelles sont les propositions historiques au sujet de l’Histoire et enfin que penser d’une culture planifiée et gérée scientifiquement?

Index

  1. A) En passant : qu’est-ce qui caractérise les religions?
  2. B) En passant : qu’est-ce que le présent?
  3. C) En passant : comment écarter la problématique liée aux mots « naturel » et « artificiel »?
  4. D) En passant : comment écarter la problématique liée au mot « anormal »?
  5. E) En passant : une logique formelle est-elle incomplète en droit même?
  6. F) En passant : que sont un nombre, un ensemble, etc.?
  7. G) En passant : que sont « l’intelligence et l’apprentissage artificiels »?

Rappelons que ces « questions », parfois millénaires, suggèrent des « problèmes » qui nous renvoient à des comportements (verbaux ou non verbaux) et sont donc examinables sous l’éclairage de la part récente de la biologie qu’est l’analyse expérimentale du comportement (appelée aussi « science des contingences de renforcement » et « analyse opérante »). En toute apparence et en toute vraisemblance, cet éclairage est indispensable au grand projet qu’est, ni plus ni moins, que de comprendre le monde afin de l’améliorer à l’aide de la connaissance et de la technologie qui en découle, donnant ainsi raison à Francis Bacon, par rapport au célèbre René Descartes.


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TABLE DES MATIÈRES

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AU SUJET DE L’AUTEURE

AU SUJET DE L’AUTEUR

JEAN-PIERRE BACON

Jean-Pierre Bacon est né à Montréal, Québec, Canada, en 1953.

Ses années de scolarité l’ont mené à l’obtention du diplôme de deuxième cycle de la faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal.

Il a été professeur de physique et de mathématiques au Collège de Montréal, membre du Conseil de cette institution historique, membre de sa commission pédagogique et de son comité de mesures d’appui pédagogique (duquel un livre est issu: Pour être gagnante… techniques de réussite scolaire, publié aux Éditions Beauchemin, en 1991), responsable de deux départements… Ajoutons qu’il y a décliné une invitation sérieuse d’y être directeur.

Il est officiellement à la retraite depuis 1994 et s’est adonné intensément depuis à la recherche menant au présent ouvrage.

Il a donc de multiples intérêts artistiques et scientifiques.

En d’autres champs, il a œuvré quelques années au niveau du baseball mineur, à titre de joueur, puis d’instructeur, il joue présentement au tennis, en plus de faire du bénévolat en ce domaine, et, récemment, il a été proche aidant à la maison, puis dans les centres hospitaliers de soins de longue durée, ce qu’il fut passionnément, en essayant d’apporter du réconfort et des services à plusieurs autres démunis.


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Jean-Pierre Bacon se fera un plaisir de lire et de répondre personnellement à vos courriels.

Adresse de correspondance électronique

bacon.jean-pierre@videotron.ca


PRÉSENTATION

DU MÊME AUTEUR

Tous les grands problèmes philosophiques
sous l’éclairage de la science des contingences de renforcement

Le behaviorisme radical et les grands problèmes philosophiques

TOMES 1 – 2 – 3

Jean-Pierre Bacon

Essai, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2017, 1484 pages.
ISBN 978-2-89612-530-2

Exemplaire numérique gratuit (les 3 tomes)

Exemplaire papier (les 3 tomes): 149.95$


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Papier ou Numérique

Une philosophie scientifique et globale pour aujourd’hui et pour l’avenir
Jean-Pierre Bacon
Essai, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2020, 138 pages.
Format Lettre (8,5 X 11 pouces)
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Le petit-fils du sorcier, Tome III – Les voies parallèles, littérature Jeunesse, Pâquerette Béland, Fondation littéraire Fleur de Lys, 2019

Le petit-fils du sorcier

Tome III – Les voies parallèles

Pâquerette Béland

Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 152 pages.

ISBN 978-2-89612-574-6

Couverture souple couleur

Format 6 X 9 pouces

Reliure allemande

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Extrait

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PRÉSENTATION

PRÉSENTATION

— Où sommes-nous ?

— Sur le chemin de Travers, répondit le père Antoine.

— Quoi ! Le chemin de Travers ?

— Vous devrez toujours conserver ce bâton pour ne pas vous égarer sur d’autres voies parallèles. Quand vous reviendrez, il vous ouvrira le passage vers la conformité du monde. Continuons ! Nous serons bientôt chez Sage, en Travers. Il espère votre venue depuis de longs mois. J’ai déjà trop tardé à vous y conduire.

Un Sage m’attend en Travers ! Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

* * *

Alban le découvrira et toute sa vie en sera transformée.
Comment ? Vous le saurez, vous aussi, en suivant ses aventures sur Les Voies parallèles.


EXTRAIT

EXTRAIT

Notes

Aspect historique

Ce livre est une fiction et non un ouvrage historique. Tous les noms, personnages, institutions, sites et évènements relèvent de l’imaginaire, y compris les faits relatés en rapport avec les Congrégations religieuses. Toute ressemblance serait pure coïncidence.

Aspect linguistique de l’époque

Mis à part quelques personnages caractérisés par la graphie de leur langage, j’ai choisi de respecter l’enseignement de mon institutrice de première année, mademoiselle Desjardins, qui nous répétait : « Le français, ça ne s’écrit pas comme ça se prononce. »

J’ai aussi utilisé des mots du terroir qui décrivent des réalités spécifiques au Québec du XIXe siècle et parfois encore à celui d’aujourd’hui.

PREMIÈRE PARTIE – TRAVERS

CHAPITRE 1 – Quelle sorte d’instruction ?

Alban avait suivi le père Antoine à travers une dense forêt de conifères.

Au détour d’un sentier, une cambuse occupait le centre d’une sapinière. Un homme d’une trentaine d’années était assis sur un banc de quêteux accoté sur le mur d’en avant. Il expulsait la fumée de sa pipe en fines volutes. Il n’effectua aucun geste signifiant qu’il avait aperçu ses visiteurs. Il se contenta d’émettre :

—     Bonjour Alban ! Je t’attendais. Bienvenue dans le Travers du monde. Antoine, je vous remercie. Vous êtes toujours aussi efficace.

—    Le plaisir est pour moi, Sage, répondit Antoine. Alban, je vous laisse entre bonnes mains. Au revoir, mes amis.

Il contourna un arbre et disparut.

—    Père Antoine ! l’appela Alban, inquiété par ce départ instantané.

—    Tu le reverras, intervint Sage. Il voyage conti­nuellement en Travers. C’est sa force.

En Travers ?

Alban avança vers la cabane. L’homme vint vers lui et le poussa. Alban se retrouva sur le dos, le pied de Sage sur l’estomac. Il n’avait rien vu venir.

—    Pas méfiant.

L’homme lui tendit la main pour l’aider à se relever. Alban la saisit. Il bascula. Encore sur le dos.

Ayoille ! Quel rustre !

« Pis, pas de comprenure. Ça commence bien ! »

Sage lui tourna le dos et reprit sa pipe. Frustré, Alban se remit sur pied comme un boxeur.

—    Si vous voulez vous battre, je suis prêt.

Son adversaire bougea à peine la jambe. Alban perdit son ballant et recula de quelques pieds. Quand il recouvra son équilibre, Sage, pipe en main, semblait complètement indifférent à sa présence.

« Je m’en vais, énonça Alban. Je n’ai rien à faire icitte. » Il reprit son bâton et se dirigea vers l’endroit de son arrivée.

—    Pissou.

Il se retourna en grinçant des dents :

—    Je ne suis pas un pissou !

—    Montre-le.

Il laissa tomber son bâton, hurla en s’élançant vers Sage et buta contre la cabane. L’homme le saisit par le collet et le repoussa contre le mur.

—    Juste ça ! ironisa le Sage.

Alban essuya du revers de la manche le sang qui coulait d’une narine. Ce qui amplifia sa rage.

—    Vous n’êtes qu’un malvat. Je vous aurai.

Il fit mine d’avancer, tout en reculant, et répéta son manège plusieurs fois dans le but de distraire son adversaire; puis, brusquement, il plongea pour lui agripper les jambes. Il avait appris ces mouvements pendant ses cours de sport.

Il n’attrapa rien. Tout au plus un peu de terre au visage et sur les mains en rasant le sol.

—    Pas très convaincant. L’homme se rassit sur son banc. « Va puiser de l’eau à côté pour te laver, lui conseilla-t-il. Le frère Nicolas n’approuve pas que l’on déguste ses plats les mains sales. »

—    Le frère Nicolas ! Pourquoi parle-t-il de lui ? Il est à l’Abbaye, pas icitte, attesta-t-il.

Sage resta silencieux.

À reculons, Alban atteignit le puits; il tira une chaudière d’eau et en but une bonne rasade avant de se débarbouiller.

—    Viens, ordonna Sage.

Hésitant, il se tint sur ses gardes pour le suivre.

Le nouveau maître s’assit devant une petite table en bois et se concentra. Deux bols de l’Abbaye apparurent sous les yeux écarquillés d’Alban.

—    Comment avez-vous fait ?

—    Mange.

Ils contenaient du ragoût de bœuf cuisiné par le frère Nicolas.

C’est pour ça qu’il a parlé de lui…

Une fois vide, le bol de l’homme disparut.

C’est impossible, essaya de se convaincre Alban.

Sous le choc, il regarda le sien encore au tiers; son appétit n’était pas au rendez-vous. Plutôt que de perdre ce qui restait, il se hâta de l’achever.

—    Maintenant que tu as terminé, renvoie-le au frère Nicolas, lui recommanda Sage.

—    Le renvoyer ?

—    Oui. À la cuisine de l’Abbaye. Pour qu’il soit nettoyé.

—    Je ne sais pas faire ça. Et puis, si je ne l’avais pas vu disparaître, je n’y aurais pas cru.

—    Impotent en plus. Je dois donc tout te montrer ? Quelle misère ! D’un mouvement imperceptible du poignet, Sage leva le bol, le promena au-dessus de la table et le reposa. « Prends-le ! »

Craintif, il obéit.

Sage posa les mains sur celles de son apprenti.

—    Pense à l’endroit où vont les bols sales.

Ça, il le savait. Il les voyait dans sa tête. Un courant inattendu l’effleura et il perdit sa concentration.

« On recommence », dit patiemment le maître.

La deuxième fois, il laissa le courant magique péné­trer ses mains. En fait, c’était plus agréable qu’effrayant.

« Vas-y ! Dépose-le. »

Ses doigts s’agitèrent. Il échappa le bol.

Ouf ! souffla-t-il intérieurement.

« C’est un début. »

Le bol disparut. À la place, une théière remplie d’une mixture noire dégageait une odeur âcre. Le Sage en versa dans des tasses venues de nulle part.

Encore une apparition !

—    Bois.

Les battements de son cœur l’assourdissaient. C’est un vrai sorcier, cet homme ! Dire que je n’y croyais pas ! Il prit le temps de se calmer. Et si c’était empoisonné ? Non, il a déjà bu sa tasse, se répondit-il. Il évita de humer les vapeurs pour en avaler une gorgée. C’était moins infect que ça paraissait.

—    Ton instruction commence dès maintenant.

—    Mon instruction ? Avant le repas, ce n’était pas commencé ? ironisa-t-il.

—    Non.

—    Quelle sorte d’instruction ?

Les pattes de son banc s’écartèrent. Il se retrouva assis à terre. Et il s’était cogné la mâchoire en tombant.

Vingueu !

—    Suis-moi, ordonna-t-il.

Le temps de le rejoindre à l’extérieur, le toit de la chaumière s’écroulait.

Qu’est-ce qui… Les débris s’amoncelaient quand il se retourna.

—    Vous avez détruit la cabane ! Pourquoi ? Comment ?

L’homme, muet, prit son bâton et s’engagea sous les sapins.

Alban avait à peine avancé de trois pas que des racines s’entortillèrent à ses chevilles.

—    Déprends-toi.

Il les décrocha en s’éraflant les doigts et tenta de le suivre.

Pendant tout l’après-midi, il s’embourba, s’accrocha, culbuta, chuta dans un trou… À chaque obstacle, il se relevait, la colère décuplée.

Il ne le rejoignit qu’au moment où le jour déclinait. Sage était déjà assis sur son banc et s’amusait à lancer des torsades de fumées. La cambuse qu’il croyait détruite s’élevait derrière lui, intacte. De la viande inconnue cuisait sur un grillage au-dessus d’un feu.

—    On n’a pas droit à la cuisine du frère Nicolas, ce soir ?

Plutôt que de répondre à ce sarcasme, l’homme planta une tige de bois dans un morceau.

« J’en ai assez. Je m’en vais », décida Alban. Il chercha son bâton du regard. Il n’était plus à l’endroit où il croyait l’avoir laissé.

—    Tu t’en iras quand tu auras réussi à me suivre, répliqua Sage. Mange ! Il lui tendit la viande grillée.

Alban maugréa, vérifia ce sur quoi il allait s’asseoir et mastiqua sans un mot.

« Il y a un lit pour toi au fond de la pièce. Va dormir. »

Il obéit. Mais sans abdiquer.

Demain matin, je décampe.

Ce qu’il n’accomplit pas.

Il passa encore quelques jours étrivants avant de réaliser que s’il s’élevait du sol, il contournerait tous ces stupides obstacles. Comme sa mère quand elle lave les murs !

Et moi, quand je cours. Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? se disputa-t-il.

— Fin du Chapitre 1 —


AU SUJET DE L’AUTEURE

AU SUJET DE L’AUTEURE

PAQUERETTE BÉLAND

Il y longtemps déjà, Pâquerette est née à Sayabec, un village de la Matapédia. Elle fréquenta l’école des Filles de Jésus où des cours de piano lui permirent de découvrir l’amour de la musique. Quand elle entra au secondaire, une autre passion l’attendait, celle de la littérature. Et c’est celle-ci qui influença son choix d’études collégiales.

À la fin de son Cégep, elle décida d’aller sur le marché du travail, un an ou deux, pour enseigner le piano. Une parenthèse qui se solda dix ans plus tard par un retour à l’Université de Rimouski en études littéraires, suivi d’une maîtrise en Bibliothéconomie, à Montréal.

Cette nouvelle profession lui permit de travailler dans des milieux différents, – Rimouski, Jonquière, St-Hubert – et l’amena aussi à rencontrer plein de gens intéressants, – libraires, éditeurs et bien sûr écrivains.  Mais ce fut surtout la présence continuelle des livres autour d’elle et de tous les mondes qu’ils renferment qui déclenchèrent son envie d’écrire. Et comme source d’inspiration, rien de mieux que la vallée qui la vue grandir et les pays qu’elle a visités.

Elle se mit à la tâche en février 2001 et depuis, l’écriture fait partie de son quotidien pour son plus grand plaisir.


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Pâquerette Béland se fera un plaisir de lire et de répondre personnellement à vos courriels.

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PRÉSENTATION

DE LA MÊME AUTEURE

LE CYCLE DE THÉO
Sakpédiak, mission de routine

Premier cycle de Théo

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.1.htm

À la rencontre d’Ôhn Ké Tou

Deuxième cycle de Théo

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.1.htm

Les traces d’un dieu

Troisième cycle de Théo

PÂQUERETTE BÉLANDRoman, fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.1.htm

LA SAGA DES PRADOV
La saga des Pradov

Tome I – Un héritage envoûtant

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, Saga familiale, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.2.htm

La saga des Pradov

Tome II – Le chant du coucou

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, Saga familiale, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.3.htm

La saga des Pradov

Tome III – Le nid de l’étranger

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, Saga familiale, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.4.htm

La saga des Pradov

Tome IV – Le Roussaillon

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman, Saga familiale, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2012, 286 pages.
ISBN 978-2-89612-404-6

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.5.htm

Les trois Vallées – Les Chroniques de Jéléna

Tome I – Vallée de Flavia

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Série fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2014, 336 pages.
ISBN 78-2-89612-459-6

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.8.htm

Les trois Vallées – Les Chroniques de Jéléna

Tome II – Vallée d’Angéla

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Série fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2015, 416 pages.
ISBN 978-2-89612-471-8

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.9.htm

Les trois Vallées – Les Chroniques de Jéléna

Tome III – Vallée de Lucia

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Série fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2015, 460 pages.
ISBN 978-2-89612-493-0

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.10.htm

Les trois Vallées – Les Chroniques de Jéléna

Tome IV – Magicinum

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Série fantastique, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2016, 448 pages.
ISBN 978-2-89612-521-0

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.11.htm

Le petit-fils du sorcier

Tome I – Alban à Sayabec

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Littérature Jeunesse, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2017, 150 pages.
ISBN 978-2-89612-546-3

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.12.htm

Le petit-fils du sorcier

Tome II – Alban à l’abbaye

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Littérature Jeunesse, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 128 pages.
ISBN 978-2-89612-566-1

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.13.htm

Le petit-fils du sorcier

Tome III – Alban à l’abbaye

PÂQUERETTE BÉLAND

Roman – Littérature Jeunesse, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 152 pages.
ISBN 978-2-89612-574-6

http://manuscritdepot.com/a.paquerette-beland.14.htm


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Tome III – Les voies parallèles
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Le petit-fils du sorcier, Tome II – Alban à l’abbaye, Littérature Jeunesse, Collection Le Peuple en écriture Pâquerette Béland, Fondation littéraire Fleur de Lys

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Le petit-fils du sorcier
Tome II – Alban à l’abbaye
Littérature Jeunesse,
Collection Le Peuple en écriture
Pâquerette Béland,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2019, 128 pages.
ISBN 978-2-89612-566-1
Exemplaire papier : 24.95$ (Canada)
Exemplaire numérique (PDF) : 7.00$


PRÉSENTATION

Alban poursuit ses études dans une Abbaye tenue par des Eudistes, avec l’idée de devenir clerc de notaire. Cependant, ses multiples talents attirent l’attention de ses professeurs qui détectent chez lui des dons particuliers et orientent leur enseignement différemment.

En plus de graduer comme architecte, la formation reçue lui permettra de découvrir des voies dont il ne peut encore imaginer l’existence.

Après qu’ils eurent ramassé et replacé les agrès de pêche, Alban s’engagea à la suite de son groupe dans le sentier menant à l’Abbaye. Le soleil perçait à peine les feuillus et le dénivellement du sol les obligeait à gambader.

Il se remémora le sauvetage de Valentin et le contact de son amie Lamurmurante. Sa satisfaction et son bonheur furent rompus par la vue des palissades de l’Abbaye. Il pensa à sa vie entre ces murs et une angoisse tenace le saisit à la gorge. Jamais il ne serait libre de faire n’importe quoi. Sa voie était tracée et il ne pouvait que la suivre. Si au moins, il en avait eu une petite idée !


EXTRAITS

Notes

Aspect historique

Ce livre est une fiction et non un ouvrage historique. Les personnages, sites et évènements relèvent de l’ima­ginaire, y compris les faits concernant les congrégations religieuses. Toute ressemblance ne serait que coïncidence.

Aspect linguistique de l’époque

Mis à part quelques personnages caractérisés par la graphie de leur langage, comme icitte, pis, je vas ou des è transformés en é, j’ai choisi de respecter le conseil de mon institutrice de première année, mademoiselle Desjardins, qui nous répétait souvent : « Le français, ça ne s’écrit pas comme ça se prononce. »

J’ai aussi utilisé des mots du terroir qui décrivent des réalités spécifiques au Québec du XIXe siècle et parfois encore à celui d’aujourd’hui. Vous les retrouverez dans un Lexique à la fin du livre.

CHAPITRE 1

Sainte-Angèle

Toute la famille s’était rassemblée autour d’Alban pour attendre le père Antoine devant la maison du grand-père Charles. Soudain, un garçonnet grimpé sur la clôture cria : « Y’a un attelage qui s’en vient ! »

Pour Alban, c’était le premier pas vers la voie menant à son destin. Cœur battant, il monta dans la voiture et envoya la main à ceux et celles qu’il quittait, dont certaines essuyaient leurs larmes, surtout sa mère et sa grand-mère.

Antoine plaça la malle contenant le trousseau de son récent passager à côté de celles des garçons recueillis en route et il reprit les rênes.

Alban observa ses nouveaux confrères avec intérêt et curiosité. Le plus âgé prit l’initiative des présentations.

— Salut ! Je m’appelle Léo, je suis en deuxième. Lui, c’est mon frère Télesphore. Il commence. On arrive de Mont-Joli.

— Alban de Sayabec, répondit-il. J’entre en pre­mière.

— Moi aussi. Ludger ; je viens de Padoue. Content de te connaître.

Ils se serrèrent la main.

Au lieu de traverser la rivière, le père poursuivit jusqu’à la ferme suivante où il fit monter un dernier garçon, prénommé Alphonse. L’attelage vira et s’engagea sur la traverse à gué pavée de larges pierres plates. Une route caillouteuse montait à travers les arbres aux troncs centenaires.

Alban reconnut chaque détour, prédit l’endroit où ils descendraient de voiture afin d’aider le cheval à gravir un à-pic et sut exactement à quel moment ils avaient atteint la frontière des terres de l’Abbaye. Ils traversèrent une forêt de conifères touffus pendant un demi-mille et débouchèrent devant les grandes portes. Un crucifix de bois rond poli dont le sommet était couronné d’épines sculptées servait de poignée.

Léo alla tirer la corde ; une cloche accrochée au poteau central tinta.

— Bonjour les arrivants ! salua le portier. Je m’appelle Baptiste. Bon séjour chez nous.

— Merci, mon frère, marmonnèrent les deux garçons de Mont-Joli.

Surpris par la haute taille de cet homme et son apparente force musculaire, Alban se retourna pour mieux l’examiner. Il ne ressemble pas à un religieux, pensa-t-il.

La voiture s’arrêta non loin de la chapelle et les élèves reprirent leurs biens. Un frère conduisit l’attelage vers l’écurie.

À pied, ils longèrent l’hostellerie, le réfectoire des visiteurs, puis passèrent sur le sentier recouvert d’un préau menant à leur classe de première.

« Léo, vous savez où se trouve votre classe, n’est-ce pas ? » vérifia Antoine.

— Oui, mon père. Je m’y rends tout de suite. Salut les gars ! On se reverra.

La porte ouvrait sur une salle qui lui avait paru immense lors de sa visite. Une allée centrale séparait les pupitres. Le bureau de l’instituteur devançait une large ardoise noire. Au fond, un poêle à deux corps était relié à une cheminée. Un escalier accoté au mur de droite menait au dortoir.

— Frère Simon ! héla Antoine.

— Je suis là.

Alban l’observa descendre les marches. Il lui sembla qu’il sautillait de l’une à l’autre sans vraiment y poser les pieds.

« Voici donc mes derniers élèves. Ah ! Télesphore de Mont-Joli ; vous vous êtes décidé à venir, vous ne le regretterez pas. » Il examina les autres garçons chacun leur tour. « Alphonse de Sainte-Angèle. Et vous, Ludger de Padoue ? » Il plongea ensuite son regard dans le sien. « Vous devez être le jeune homme de Sayabec ; Alban, c’est bien ça ? »

— Oui, mon frère.

— Vous pouvez dire : frère Simon.

— Bon ! intervint Antoine. Maintenant que les présentations sont faites, je vous laisse.

— Je vous remercie grandement. Les garçons, montez vous installer.

Il fut le dernier à s’engager dans l’escalier, juste avant son futur enseignant. Quand il entra dans le dortoir, il ne restait qu’un lit inoccupé. « Alban » était gravé en grosses lettres sur la tête de bois. À côté, sur l’unique porte de l’armoire, une couronne de laurier entourait son prénom finement ciselé.

C’est bizarre qu’ils aient pris le temps de sculpter ainsi le nom de chaque enfant ; une simple étiquette en papier aurait suffi, réfléchit-il.

Il l’ouvrit ; il découvrit un complet d’école, quatre chemises et un coupe-vent suspendus sur des cintres. Sur la tablette du haut, deux chandails pliés et une casquette portaient son nom brodé sous l’effigie de l’Abbaye, une croix à la tête couronnée d’épines. Comme celle de l’entrée ! Il enfouit ses propres vêtements et sous-vêtements dans les tiroirs et posa sa malle vide et ses chaussures en bas.

— Avez-vous terminé ?

— Oui, frère Simon, fusa de part et d’autre.

— Descendez dans la salle de classe. Je vais vous expliquer les règles de bienséance en usage dans notre Abbaye.

Il se mêla aux autres. Tous semblaient avoir le même âge que lui.

— Hé ! T’as pris ma place, souligna un garçon à Ludger.

— Ah ! Excuse-moi ! J’avais pas remarqué que les pupitres aussi étaient réservés. Il chercha son nom, trouva et s’y assit.

Alban monta l’allée centrale. Il savait où était le sien. Le premier. En avant.


AU SUJET DE L’AUTEURE

Il y longtemps déjà, Pâquerette est née à Sayabec, un village de la Matapédia. Elle fréquenta l’école des Filles de Jésus où des cours de piano lui permirent de découvrir l’amour de la musique. Quand elle entra au secondaire, une autre passion l’attendait, celle de la littérature. Et c’est celle-ci qui influença son choix d’études collégiales.

À la fin de son Cégep, elle décida d’aller sur le marché du travail, un an ou deux, pour enseigner le piano. Une parenthèse qui se solda dix ans plus tard par un retour à l’Université de Rimouski en études littéraires, suivi d’une maîtrise en Bibliothéconomie, à Montréal.

Cette nouvelle profession lui permit de travailler dans des milieux différents (Rimouski, Jonquière, St-Hubert) et l’amena aussi à rencontrer plein de gens intéressants (libraires, éditeurs et bien sûr écrivains).

Mais ce fut surtout la présence continuelle des livres autour d’elle et de tous les mondes qu’ils renferment qui déclen­chèrent son envie d’écrire. Et comme source d’inspiration, rien de mieux que la vallée qui l’a vue grandir et les pays qu’elle a visités.

Elle se mit à la tâche en février 2001 et depuis, l’écri­ture fait partie de son quotidien pour son plus grand plaisir.


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DE LA MÊME AUTEURE

Bien avant la fondation officielle de Sayabec, Martin, le fils aîné d’un moulineur de Sainte-Angèle, épousa Lantine, une native de l’endroit. Avant de compléter sa famille par une petite fille prénommée Blanche, le couple eut un premier enfant, Aldé, suivi deux ans plus tard par Alban. Aldé n’avait pas atteint l’âge de raison que déjà il savait qu’il serait moulineur comme son père et son grand-père paternel. Pour ce qui était d’Alban… Suspecté parce que différent, il niait vigoureusement la rumeur qui l’associait à son autre grand-père, celui qu’on avait qualifié de sorcier. Qui était-il vraiment ? Vous le saurez en lisant ce roman, Alban à Sayabec.

LE PETIT-FILS DU SORCIER

Tome I – Alban à Sayabec
Littérature Jeunesse,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2017, 150 pages.
ISBN 978-2-89612-546-3
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LE CYCLE DE THÉO

Sakpédiak, mission de routine
Premier cycle de Théo
Roman, fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3
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À la rencontre d’Ôhn Ké Tou
Deuxième cycle de Théo
Roman, fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3
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Les traces d’un dieu
Troisième cycle de Théo
Roman, fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 322 pages.
ISBN 978-2-89612-278-3
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LA SAGA DES PRADOV

Tome I – Un héritage envoûtant
Roman, Saga familiale,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2
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Tome II – Le chant du coucou
Roman, Saga familiale,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2
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Tome III – Le nid de l’étranger
Roman, Saga familiale,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Laval, Québec, 2009, 274 pages.
ISBN 978-2-89612-291-2
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Tome IV – Le Roussaillon
Roman, Saga familiale, Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2012, 286 pages.
ISBN 978-2-89612-404-6
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LES TROIS VALLÉES
LES CHRONIQUES DE JÉLÉNA

Tome I – Vallée de Flavia
Roman – Série fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2014, 336 pages.
ISBN 78-2-89612-459-6
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Tome II – Vallée d’Angéla
Roman – Série fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2015, 416 pages.
ISBN 978-2-89612-471-8
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Tome III – Vallée de Lucia
Roman – Série fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2015, 460 pages.
ISBN 978-2-89612-493-0
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Tome IV – Magicinum
Roman – Série fantastique,
Fondation littéraire Fleur de Lys,
Lévis, Québec, 2016, 448 pages.
ISBN 978-2-89612-521-0
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Le petit-fils du sorcier, Tome II – Alban à l’abbaye


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